8h42

Flash

Quand les médecins ont décidé que de voir mon faciès tous les jours n'était dorénavant plus nécessaire, je fus contrais à suivre ma nouvelle famille dans ce qu'ils appelaient le cocon familiale.
Je récupérais quelques affaires de Calum, son téléphone, ses chaussures, ses vêtements et une sorte de chaîne au bout de laquelle pendait un anneau. Ce bijou devait être important pour lui puisqu'il le portait le jour où il eu cet accident de voiture. Il s'agissait sûrement d'une amulette pour porter bonheur mais vu la situation, soit elle était défaillante soit elle était maudite pensais-je.
En sortant de l'hôpital, les raillons de soleil m'éblouirent fortement, pendant quelques secondes je fus contrains de m'arrêter pour que mes yeux s'adaptent. Cette douce chaleur sur mon visage me remémora soudainement une vague souvenir de mon ancienne vie, je vis alors dans mon esprit confus, un visage, mais impossible à première vu de poser un nom sur celui-ci. C'était une jeune femme, elle devait avoir mon ancien âge, 19 ans. Elle me souriait mais sans montrer sa dentition que j'imaginais parfaite, son regard, ses yeux couleur noisette, eux, exprimaient une forte détermination de montrer son état d'épanouissement, une sorte d'exagération qui en observant en profondeur suggérait de petites failles tel que ses yeux qui brillaient trop, trop pour que ce sois évidemment des larmes prêtes à couler sur ses pommettes un peu trop remontées. Ses cheveux blond ressortaient presque blanc avec cette boule de feu qui luisait derrière elle. Ce flash qui me ralentissais de plusieurs secondes paraissaient sûrement très longues pour mes parents, car sur le chemin conduisant à notre voiture ils semblaient apeurés et commencèrent à me poser toutes sortes de questions bienveillantes mais je fus si concentré à essayer de retrouver l'identité de cette jolie blonde que je réussi juste à leur répondre « Je vais bien. ». Je montais dans la voiture familiale qui était un 4x4 couleur vert de gris. Mon père  en tournant le contact délibéra une musique très familière, étrangement la musique préféré d'Aimé, ma musique préféré alors que je savais précisément, qu'elle n'était, dans mon ancienne vie, jamais diffusée à la radio. Ma mère en voyant mon visage surprit me dit doucement « Je vois que tu as remarqué notre petite attention Calum, je sais que tu l'apprécies énormément. J'espère que ça te fais plaisir. ». Cette musique était Blizzard de Fauve. Tout le monde devrait la connaître, de l'avoir écouté au moins une fois. Pensais-je très fort.  Je me dis rapidement que les goûts musicaux de Calum devaient être intéressants et avec de la chance similaires aux miens. Elle mettait une étrange atmosphère dans ce tas de ferraille étouffant. Aucun bruit, voix, murmure,  juste cette mélodie et ce vrombissement sourd.