Chapitre 1 : rêve récurent

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Nous sommes mardi matin, il est 8h30, et comme tous les matins j'ouvre mon journal pour y écrire mes rêves : « chère journal, c'est encore moi, Ivana, aujourd'hui j'ai fait un rêve assez étrange : j'étais dans une ville en feu avec des bâtiments mesurant plus de 20 mètres de haut, il y avait entre mes mains une magnifique faux avec un manche taillé dans du bois de chêne et une lame en forme de croissant de lune teinte de rouge et noir, on y voyait, sur le haut du manche, mes initiales. Dans ce rêves j'étais apeuré quelque chose me poursuivait, et je savais qu'elle allait finir par me rattraper mais je tentais quand même de fuir, c'est alors que je fis surpris par un coup de cette énorme chose (elle était aussi, voire plus grande que les bâtiments), je réussis quand même à parer le coup mais cela brisa ma faux, je pensais alors que tout était fini pour moi, quand soudain une lumière verte me recouvra le corps, un sentiment de puissance illimité montait en moi, à la fois chaud et destructeur je me sentais en sécurité derrière ses flammes verte. Et le rêve s'arrête ici, je suis heureuse ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cela, je veux dire mon père est mort, comme tu le sais, depuis deux ans maintenant et maman n'a pas le temps de s'occuper de moi, mais je ne suis pas la plus à plaindre, merci à toi de m'avoir écouté aujourd'hui encore, je te dis à demain. »

Une fois avoir terminé de retranscrire mon rêve avec des mots, je me suis levé de mon lit et suis partie me préparer car aujourd'hui était un jour spéciale : on allait aller faire du tir avec une amie (enfin c'était plutôt pour elle parce que je n'aimais pas vraiment les armes à feu d'ailleurs ça se voit quand je joue au GSF). Je cherchais partout mon jean noir, c'était mon vêtement préféré car c'est l'un des derniers cadeaux de mon père et surtout il faisait ressortir mes formes aux niveaux des fesses et des cuisses. Je me regarde une dernière fois dans le miroir avant de sortir, l'image qu'il me reflète était très plaisante à regarder : une jeune fille de 16 ans mesurant 1m68 pour un poids de 50 kg, avec une très longue chevelure couleur marron et des mèches rouges, mes yeux bleus roi laissaient paraitre mon caractère taquin. Mais je n'eus pas le temps de me regarder longtemps dans le miroir car au bout de deux secondes une sonnerie retentit : c'était Alexandra (mais tout le monde l'appel Alex) l'ami avec qui je devais aller faire du tir :

« Bonjours Alex comment tu vas depuis hier ?

- Tu dis ça comme ça comme si on était tout le temps ensemble sans se lâcher d'une semelle... mais ça va t'inquiète et toi ?

- Rien de spéciale j'ai fait un super rêve hier soir où je me suis sentit bien comme pas possible je te raconterai si tu me bats aux tirs aujourd'hui.

- J'accepte le défi avec plaisir »

Dans la partie de la région de Loth où nous nous trouvions, il n'y avait que deux grandes villes car nous étions coincé entre les montagnes et la mer, et heureusement que le centre de tir se trouvait dans notre ville à nous, il y avait même des compétitions des fois.

Nous arrivons enfin sur le terrain de tir, on entendait les détonations de partout, c'était un immense terrain vague avec des cibles à plusieurs distances, on pouvait utiliser l'arme qu'on voulait. Alex, comme à son habitude, pris un sniper fabriqué en Silina, il avait la particularité d'être électrique avec une infini précision, cependant difficile à prendre en main à cause du recul, quant à moi j'optai pour une arme que je n'avais encore jamais essayé : le firestorm, un sniper capable de tirer des balles explosifs avec très peu de précision mais une puissance dévastatrice sans beaucoup de recul.

Les cibles étaient bien sûr réglées sur 5 kilomètre de distance, mais malgré cela je talonnais Alex de quelques points, cependant la précision de mon arme n'était pas la meilleur alors au bout d'une journée l'écart s'est finalement creusé, elle avait atteint sa cible (mesurant pas plus de 1 cm de diamètre) plus d'une trentaine de fois, le principe était simple : plus la cible est petit et loin plus l'on marque de point et toucher ce genre de cible à cette distance rapportait une cinquantaine de points par touche, bien sûr il y'a des pénalité si on ratait la cible c'était 30 points en moins, pour ma part mes cibles était un peu plus grosse mais je les touché à chaque fois, alors qu'elle, en loupait certaine mais compensé les points avec des cibles de plus en plus petites.

Reliquiae : Les 8 lames de la destinéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant