Boxing for Forget [ TERMINÉ ]

Chapitre 3

*** 10 minutes plus tard ... ***

-Je pense ne pas avoir besoins de vous rappeler les règles ! Ne vous blessez pas inutilement et si je juge que vous ne vous contrôlez pas, j'arrête le combat ! Compris ? Explique Thomas.

Nous répondons tous les deux par un mouvement affirmatif de la tête et nous nous plaçons l'un devant l'autre, au centre du ring. Je vais lui montrer comment je m'appelle ! Mon coach nous donne le feu vert pour commencer le combat et je me mets en position de garde tout en fixant mon adversaire dans les yeux. Ce dernier me regarde avec malice, alors que moi je suis prête à le tuer. 

Remarquant qu'il n'a pas l'air de vouloir donner le premier coup, je lui envoie d'abord un crochet du gauche puis un direct du droit. Aucun de mes coups ne l'atteint mais je ne m'avoue pas vaincue pour autant. Il contre-attaque avec un uppercut droit que je n'ai pas le temps d'esquiver. Un goût métallique me parvient dans la bouche : du sang. Il ne m'a pas loupé cet enfoiré. Mais une chose est sûr, je dois lui rendre ce qu'il vient de me donner.

Après plusieurs minutes à nous envoyer et à ce rendre différents coups, nous sommes tous les deux à bout de souffle. Je sens que la prochaine attaque que je vais prendre va me mettre KO. Je ne dois en aucun cas lui laisser l'opportunité de m'atteindre. J'analyse la situation et découvre une faiblesse dans la garde de Baptiste. Je m'apprête à lui donner un direct du droit mais Thomas siffle la fin du combat. Je le regarde avec incompréhension mais il ne me donne pas plus d'explications et s'en va dans son bureau.

Je descends du ring, enlève mes gants et récupère mes affaires pour aller en direction des vestiaires. Je m'asseye sur un banc et enlève doucement mes chaussettes. Je remarque très vite que ma cheville droite est enflée et presque violette. Comment je me suis fais ça ? Génial, il manquait plus que je me blesse. Thomas va me tuer s'il l'apprend. 

Je cherche dans mon sac de la crème antidouleur mais je ne trouve qu'un tube vide que je lance à travers la pièce et qui vient s'écraser sur la porte qui s'ouvre juste après son contact avec. Je baisse immédiatement la tête et essaye de camoufler ma cheville en mettant mon leggins par dessus mais c'est perdu d'avance. Sachant pertinemment qu'il s'agit de Thomas je ne prends pas la peine de relever la tête sentant déjà le sermon arrivé.

-C'est moi qui t'ai fais ça ?

Je relève la tête surprise d'entendre sa voix. Ce n'est pas mon coach qui se tient devant moi mais Baptiste ce qui, je dois dire, m'étonne beaucoup.

-Non, je ne pense pas ! Mais ce n'est pas aussi grave que ça en a l'air ! Dis-je alors que je suis sur le point de me lever. Chose à laquelle je renonce rapidement à cause de la douleur.

-Oui oui c'est ça ! Laisse-moi t'aider. Je vais chercher de la crème ne bouge pas !

-Comme si je pouvais de toute façon. Marmonnai-je

-Je t'ai entendu !

-Ah ah !

Il se relève et s'apprête à sortir mais je l'en empêche :

-Attend, si tu croise Thomas ne lui en parle pas, s'il te plaît ! Il n'était pas pour le combat à la base alors s'il apprend que je suis « blessée », il va littéralement me tuer.

Pour seule réponse, j'ai le droit à un sourire amusé suite à mon argument ainsi qu'à sa sorti du vestiaire. Quelques instants après, il réapparaît avec de la crème et une bande dans les mains. Il s'agenouille devant moi, applique généreusement la crème sur ma cheville et bande le tout.

-Merci. Soufflai-je doucement

C'est la première fois que je vois son visage d'aussi près. Il a de magnifiques yeux marron pour le moins hypnotisant. Sa mâchoire est plutôt carrée, ses cheveux légèrement en bataille lui donnent un style Bad boy mais pas trop et ses sourcils sont plutôt bien dessiner avec un peu de ....... de sang ! C'est quoi ce bordel ! Mais en y réfléchissant bien, c'est sûrement moi qui lui est ouvert l'arcade quand on se battait tout à l'heure.

-Euh Baptiste .... Il relève la tête vers moi, montrant ainsi que j'ai toute son attention.

-Ton arcade. Lui dis-je en lui montrant le dessus de son œil droit.

-Ah ça ! Oui, je sais. Répond t-il en touchant de son doigt sa coupure. Il faut dire que sur le ring tu es une vraie tigresse ! Rit-il

-Ah ah ! Laisse-moi te désinfecter au lieu de dire des âneries.

-Non ça va aller, ce n'est rien ! 

Je le regarde avec mes yeux de biche tout en faisant trembler ma lèvre inférieure (un des nombreux avantages à avoir fait du théâtre au collège ;) , et il finit par céder ! 1-0 pour la grande Jodie Smith ! Non je plaisante, quoique... 

Après l'avoir soigner nous restons un moment à parler de tout et de rien. J'ai ainsi appris qu'il avait 19 ans et non 18 comme je le penser au départ, il a repiqué sa seconde et est aujourd'hui en terminale L comme moi. Qui l'aurai cru, Baptiste en filière littéraire ! Il faut avouer que c'est fou. Il vit tout seul et a des origines, lointaines, Italienne.

 À la fin de notre discussion, il me souhaite une bonne fin de soirée et part. Je me suis ensuite changé et je suis rentrée chez moi. Un des autres points positifs de cette fin de journée est que ma cheville à légèrement dégonflé, il ne reste que l'hématome, temps mieux !

 Je vais prendre une douche, enfile mon Kigurumi Stitche et me fais cuir des pâtes à la Carbonara, un de mes plats préféré. Je pars ensuite préparé mes sacs pour demain : celui de sport, celui de cours et celui pour la boxe car je n'ai pas le temps de repasser par la maison après le lycée. Je programme ensuite mon alarme réveil sur mon téléphone et m'endors sans le moindre problème.

Il est 6 heures 30 quand mon réveil se met à sonner. Je me lève tant bien que mal et vais dans la cuisine prendre mon petit déjeuner. Je suis encore tellement endormie que je renverse mon bol de lait sur moi ! Niveau douée, il n'y a pas mieux ! Je décide donc d'aller prendre une douche pour me nettoyer et surtout pour espérer me réveiller. J'entre sous l'eau et y reste une bonne dizaine de minutes. L'eau chaude qui coule sur moi est un vrai plaisir ! C'est tellement relaxant. 

Une fois sortis et séchée, je m'habille d'un jean troué au niveau des genoux bleu clair et d'un débardeur noir. J'enfile ensuite mes baskets de la même couleur et prends mes sacs que j'ai préparés la veille. J'attrape mon perfecto noir, mes clefs et mon casque. Je vais dans le salon embrassé mes parents qui sont rentrés tard hier soir et qui viennent à peine de se réveiller. Je descends ensuite dans le garage, monte sur ma moto et vais en direction du lycée.

Letrajet a étais plus long que prévu. Il faut dire que je ne me suis absolumentpas pressé pour arriver à l'heure. Quand j'arrive sur place, la sonnerie à déjàretentit, comme je l'ai prédis.

Je passe à la vie scolaire prendre un billet deretard et pars ensuite à mon cours d'histoire. Ma douche ne m'a pas suffit pourêtre réveiller ! De plus, le cours de Mr Edwards n'est pas du toutpassionnant. Je suis totalement dans mes pensées, au fond de la classe, adossécontre le mur de droite en train de gribouiller sur mes feuilles de cours.Hayden n'est pas là aujourd'hui, pour cause ? Flémingite aiguë !Quelle superbe amie vous ne trouvez pas ? Je me retrouve donc toute seuledans ce cauchemar qu'est le cour d'histoire. 

15 min avant la fin du cours, onfrappe à la porte de la salle, sûrement un surveillant. Je relève la tête pourvoir de qui il s'agit et, à ma grande surprise, notre CPE apparaît suivit d'ungarçon que je reconnaîtrais entre mille : Parker.