Boxing for Forget [ TERMINÉ ]

Chapitre 23

POINT DE VUE DE JAMES

Jodie vient de repartir chez elle, et moi, je me prépare pour aller à la rencontre de Marcus. Je sais très bien que je n'en sortirai pas indemne de cette entrevu, je dirai même que je n'en sortirai pas tout court. Je sais que je lui ai dit que cette histoire allé se régler sans problème que rien ne m'arrivera mais c'est complètement faux ...

Je sors de chez moi et je prends la direction du vieil entrepôt désinfecté qui se trouve au nord de la ville. Je sais très bien comment tout ça se terminera. Je ne reverrai pas mon adorable Jodie. Je dois la protéger de toute cette histoire, comme l'a fait Elena il y a 18 ans. 

J'ai laissé une lettre sur la table, je sais qu'elle la trouvera. Une fois que je ne serais plus de ce monde, Marcus et ses hommes retournerons en Italie car je sais que ses plus grands coups ce font là-bas. Il est donc évident qu'il repart dans ce pays !

 A l'heure d'aujourd'hui, je ne suis à ses yeux, qu'un homme de plus à exécuter. J'ai passé ma vie en cavale et aujourd'hui j'assume les conséquences de mes actes passés.

 Me voilà devant ce bâtiment, deux hommes habillés en noir sont postées à l'entrer. Je fais mes derniers adieu à ce monde qui, il faut le dire, est bien pourri et je sors de la voiture. Il est temps, je pars me jeter dans la gueule du loup. On se retrouvera en enfer les gars !

POINT DE VU DE JODIE

Il est 8H30, je suis en train de faire mon jogging matinal quand mon téléphone sonne. Je regarde qui vient me déranger durant ce moment si agréable, c'est un numéro que je ne connais pas. J'hésite quelques secondes avant de finalement répondre. Une voix féminine que je ne connais pas commence à parler :

-Bonjour, Jodie Smith ?

-Oui, c'est bien moi

-Je suis le docteur Pérésse de l'hôpital Saint –Callewaert, je vous appelle au sujet de votre père.

-Mon père ? Elle semble hésiter à ma question. 

-Euh oui, vous êtes bien la fille de James Portter ?

-Oui bien sûr ! Que se passe t-il ? M'inquiétai-je

-Votre père vient d'être admis aux urgences dans un état critique, il est actuellement au bloc opératoire et ... Je la coupe

-J'arrive le plus vite possible

Sur me dernière réponse, je raccroche et cours aussi vite que mes jambes me le permettent vers ma maison. Je ne prends pas le peine de me changer, je n'ai absolument pas le temps de m'attarder sur mon apparence. Je prends mon casque et mes clefs de moto. Ferme ma veste et enfourche ma Kawasaki. 

Sur le trajet de l'hôpital, je grille quelques feux rouges et certaines priorités. Ma vitesse est bien au dessus de limitation maximale autorisée mais je m'en fous complètement. Je dois arriver le plus vite possible ! Je me gare à coté de la porte des urgences, et cours jusqu'à l'accueil. Heureusement pour moi personnes ne fait la queue de l'accueil, il y a juste la secrétaire qui tape sur le clavier de son ordinateur.

-Bonjour, Jodie Smith, je viens voir mon père James Portter.

Dis-je en essayant de rester le plus calme possible. Elle tape quelque chose dans l'ordinateur puis prend le téléphone. Mais qu'est ce qu'elle fout ! Mon père biologique est entre la vie et le mort. Je m'apprête à hausser le ton mais une femme aux cheveux brun frisés, en blouse blanche s'avance vers moi.

-Mlle Smith, je suis le docteur Pérésse. C'est moi qui vous ai appelez tout à l'heure.

-Comment va-t-il ? Je m'empresse de demander

-Il vient de sortir du bloc et est actuellement en soins intensifs. Je ne vais pas vous mentir, sa vie est toujours en danger. Nous ne pouvons plus rien faire. C'est à lui de se battre pour rester avec nous maintenant.

Pendant les explications du médecin, je n'ai pu empêcher mes larmes de couler.

-Je peux aller le voir ?

-Oui bien évidemment. Suivez-moi !

Je la suis et enlève d'un revers de main mes larmes fraichement versées. Les salles défilent, j'ai l'impression de marcher dans un couloir infini. Au bout de 5 minutes, nous nous arrêtons enfin devant une porte portant le numéro 206. La doctoresse me fait signe d'entrée. 

Elle ne me suivra pas voulant surement me laisser seule mais avant d'entrer elle me demande si elle doit appeler quelqu'un. Je lui réponds que ce n'est pas nécessaire, que je vais m'en occuper. Elle hoche la tête, me dit lui faire signe si besoin puis s'en va.

 J'ai peur de rentrée dans cette pièce blanche mais je veux le voir de mes propres yeux. J'appuie sur la poignet métallique est pénètre dans ce maudit lieux. Mon père est allongé sur un lit, branché à un tas de machine qui font des bips réguliers. Je m'approche doucement de ce dernier et prends sa main dans la mienne. Comment cela a pu arriver ? Il m'a dit que tout allé bien se passer, que l'histoire était réglée depuis longtemps, qu'il n'y avait rien à craindre. 

Je viens à peine de le retrouver que la faucheuse veut me le reprendre. A cette pensée mes larmes redoublent. Il ne peut pas partir, pas maintenant. J'ai besoin de lui ! La porte de la chambre s'ouvre je me retourne doucement. Tous mes amis sont là ainsi que Baptise. Ils ont dû se prévenir mutuellement puisque je n'ai envoyé un message qu'a Thomas. Ça tombe vraiment bien qu'ils soient tous la j'ai besoin de chacun d'entre eux, de leur soutiens et leur espoirs. Je l'ai prend un par un dans les bras et reste dans ceux de Baptiste.

-Que c'est-il passé ? Me demande Hayden

-Je ... enfin il .... C'est le gang ... Réussis-je à articuler

-Quoi comment ça le gang de quoi tu parles ? Enchérit Thomas

Je me mets donc à leur raconter tous ce que m'a dits James. C'est-à-dire Elena, Marcus et tous le reste. Je savais au fond de moi que rien ne se passerait comme il me l'avait dit. Je m'en doutais mais je ne voulais pas y croire. Et maintenant, voila mon père biologique qui c'est fait tirer dessus par cette homme qui, je suis sûre, à pris un malin plaisir à le faire ! Je ne peux rien faire pour lui et rester la, impuissante, à juste prier pour qu'il s'en sorte me mets hors de moi.

 Si ça ne tenais qu'à moi, je serais en ce moment même à la recherche de ce maudit Marcus pour lui montrer qui je suis mais si James est allongé sur ce lit c'est parce qu'il a voulu me protéger. Ce n'est donc pas une bonne idée d'aller à la rencontre de ce malade. Mais bordel, pourquoi toutes ces choses m'arrivent, d'abord ELLE puis ensuite James ? Non, je ne veux pas y croire, il va s'en sortir c'est sûr.

 Alors que je suis en plein dans mes pensées les bips réguliers que faisaient les machines se mettent à s'accéléré à tout rompre. Je lève la tête vers le lit et fait des allers et retours entre les machines et mon père. La porte de la chambre s'ouvre avec un boucan pas possible et une dizaine de personnes en blouse blanche, médecins et infirmiers confondus entre dans la pièce. 

Une jeune femme nous demande de sortir mais je ne veux pas. Je me débats le plus possible dans les bras de Baptiste pour essayer de rester dans la chambre. Malheureusement je ne suis pas assez forte et il parvient à me faire sortir de la pièce. Je crie enfin j'essaye puisque aucun son ne sort de ma bouche. Mes jambes se dérobent sous moi et je tombe au sol. Je ne veux pas qu'il parte, il ne doit pas.

-Allez Jodie, lève toi, viens t'asseoir. Me murmure Baptiste.

Voyant que je ne réagis pas, il me porte et me fais m'asseoir. Je place ma tête entre mes mains et j'attends. J'attends qu'un de ces foutus médecins sorte de cette foutu chambre pour m'annoncer qu'il va bien et qu'il est sorti d'affaires et qu'il ne va pas tarder à se réveiller.