1. UNE CROISIÈRE PEU ORDINAIRE.

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     Une fois de plus, Marcus rentrait du travail après les douze coups de minuit, sa mallette à la main.

     Il marqua un temps d'arrêt sur le seuil de sa maison, et souffla de fatigue alors qu'un laser d'un bleu Azur se mit à le scanner de la tête aux pieds. « Bienvenue chez vous Mr. Finch », dit une voix robotique. Un petit déclic se fit entendre et Marcus poussa la porte.

     En franchissant le seuil, il remarqua que toute la maison était plonger dans le noir, seul une petite lampe de chevet était rester allumé, éclairant partiellement le salon. Il se dirigea vers le canapé et s'affala de tout son long en fermant les yeux. Il était plongé dans ses esprits quand il eut la sensation d'être observé. Il rouvrit les yeux et aperçu une silhouette assise dans le fauteuil en face de lui. Il se pencha vers la lampe de chevet et tourna le bouton pour augmenter la lumière. C'est alors qu'elle révéla Jessica, sa femme, un air de défit dans le regard.

- Tu ne dors pas ? s'étonna-t-il.

- Non, comme tu peux le voir.

     Jessica était une belle blonde coiffée dans le style des année 70, bombé sur le dessus se terminant en haute queue de cheval. Marcus adorait ses lèvres rose bien dessiné, lui donnant un air encore plus glamour lorsqu'elle mettait son rouge à lèvre pétant. Mais plus que tout, il adorait la faire rire juste pour apercevoir son sourire de perle blanche.

     C'est ce qui l'avait fait craquer lorsqu'elle se présenta quelques années plus tôt comme sa nouvelle secrétaire.

     Deux ans plus tard il se marièrent et eurent leur premier enfant, Carl. Plus tard ils eurent Suzie. Jessica avait un autre fils, Andrew, qu'elle eu à l'âge de seize en, une erreur de jeunesse comme elle disait à l'époque, mais qu'elle avait apprise a aimé et à chérir du plus profond de son cœur. Marcus l'accepta sans même y réfléchir et n'eut jamais à le regretter.

     D'ordinaire les yeux d'un bleu très clair, son regard ce soir-là était très sombre. Mais peut-être que le manque de lumière y faisait pour beaucoup. Du haut de son mètre soixante, Jessica n'inspirait pas la peur, cela dit, Marcus savait que quand elle avait ce regard-là, il valait mieux filer droit.

- Je suis venue te voir au travail aujourd'hui. Commença-t-elle.

- Ha... Heu... Et donc ? pourquoi ne t'ai-je pas vu ?

- Tu m'as manquer de peu a vrai dire. Je n'étais pas loin de ton bureau quand je t'ai vu sortir, accompagné d'une grande pouf a talon. Je t'ai suivi...

- Laisse-moi t'expliquer...

- Je ne veux pas de tes explications ! cria-t-elle. Ce que je veux savoir c'est pourquoi tu m'as fait ça ?! pourquoi tu ne m'as rien dit ? Ça fait des mois que je te tanne pour faire ne serait-ce qu'une sortie avec toi, pour que l'on se retrouve. Et là je découvre que tu as une liaison et qu'en plus tu l'emmène dans le restaurant le plus chic de la ville !

     Sur ces dernières paroles, elle fit valser le verre posé devant elle, qui finit sa course contre un mur du salon, se brisant en éclats.

     Dans les secondes qui suivirent le fracas, deux robots petit robot d'une vingtaine de centimètre de haut sortirent par d'une trappe coulissante incrusté dans le mur et se mirent à nettoyer les débris rependus sur le sol.

     Jessica voulu faire bonne figure, mais sa découverte récente la fit craquer. Elle tentait souvent de rester forte, surtout devant ses enfants, mais son hypersensibilité la faisait souvent faillir, et trouvait le réconfort le soir dans les bras de son mari.

HEDAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant