New time

~ Chapitre 1 ~

Si j'avais répondu autrement ? Si j'avais réagi plus tôt ? Si j'avais fait ça, tout serait différent... Tout esprit sur cette terre s'est déjà imaginé une autre version de lui même en pensant au différents choix qu'il aurait pu faire. "Des "si" ne change pas le monde" se répondrai t'il à eu même en ignorant ces questions troublante.
On a tous déjà regretté un choix, une phrase ou même une action, mais on doit continuer à avancer  sans regretter ce que notre "nous du passé" aurait pu faire. Mais le nous du passé reste nous. Nous sommes les seuls à décider qui nous sommes.
C'est ce que pensais Diane Diloret avant que tout commence réellement.

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Diane était assise sur sa chaise de bureau a clôturé l'écriture de l'interview qu'elle avait faite avec Corine Amilton la nouvelle ambassadrice d'une marque de vêtements plutôt populaire à Paris, la capitale de la mode.
Machouillant vulgairement son crayon à papier, qu'elle utilisait pour noter quelques idées sur des post-it, elle n'avait visiblement pas vu son patron entrée dans son petit placard à balais qui lui servait de bureau avec comme mur des fenêtres transparente sans rideau, c'est d'ailleurs cette non intimité qui avait le plus déplu à Diane à son arrivée.

- Monsieur ? Diane se leva rapidement et envoya loin son fauteuil de bureau à roulette.

- Avez vous fini de rédiger l'interview ? Monsieur Montgomery regardait à peine dans les yeux la jeune fille. Non, lui, il passait ses journées, les yeux rivés sur sa tablette, elle lui indiquait ses rendez-vous, l'heure à laquelle il devait manger boire ou dormir, bien qu'il ne dormait jamais, et même quand il devait aller au toilette. Cette relation étrange maternelle qu'il entretenait avec cet appareil technologique était un vrai sujet de moqueries entre collègues quand il avait le dos tourné.

- Je dois juste apporter ma conclusion et finir la présentation et tout est bon. Diane abordait son air le plus calme bien qu'elle avait hautement conscience qu'elle allait se faire disputer, la dead line qu'il lui avait imposé était légèrement dépassées ( de quelques heures, rassurez vous ).

Monsieur Montgomery leva finalement la tête de sa tablette et fixa dans les yeux Diane qui détournait le regard terrifié par son regard appuyé.

- Si vous n'avez pas fini cet article avant demain matin heure pétante, je vous vire jeune fille. Est-ce clair ?

- Très clair monsieur.

Il souria légèrement avant de reprendre son sérieux.
- Passez y la nuit s'il le faut. Bien mise à part ceci, j'étais venu vous parler du journal. Ce n'est pas moi en particulier qui vérifie les dead line comme vous le savez.

Il est vrai que c'était assez étrange que ce soit monsieur Montgomery en personne qui soit allé vérifier si l'article était fini. Diane se sentait idiote de n'y avoir pas pensé plutôt mais ne s'attarda pas plus sur sa stupidité puisqu'elle voulais savoir pour quel raison le " boss " était venue la voir.
" Il ne chercherai pas à me draguer tout de même ? Notre différence d'âge et bien trop grande et je ne ressens aucune attirance pour lui... " Se dit Diane tout bas avant qu'il ne mette un terme à ses pensées.

- Je veux que vous écriviez votre article, Diane.

À ce moment là, il fut impossible à Diane de caché son sourire, d'une elle avait enfin l'occasion de faire se pourquoi elle avait ce job et elle remarqua que cet homme haut placé lui donner sa chance et se souvenait de son nom. Rien n'aurait pu mettre plus en joie Diane que cette phrase.

- Je choisis le sujet ? J'écris librement ? Je deviens réellement une journaliste ? Toutes ces questions était due à l'excitation qu'eprouvait Diane.
Il hocha un sourcil avant de reprendre constance et de répondre à ses questions.
- Oui pour le sujet, oui pour le journalisme mais Madame Diloret vous savez parfaitement qu'il n'y a pas une vrai liberté dans le journalisme, votre article sera relue et certains propos seront peut être modifié mais dans sa globalité il restera intact.
Cela devrait tout de même suffire à vous satisfaire, non ?