Il est passé,
Il pleurait,
La tête baissé,
Le visage défait,
J'ai suivi ses larmes,
Pleines sentiments,
Je l'ai vu prendre son arme,
C'était tellement violent,
Il disait qu'il n'avait plus de raison,
De vivre ici, en ce bas fond,
Qu'il n'avait plus personne,
Qu'il valait mieux qu'il abandonne,
Et il a avalé sa mort,
En maudissant ses proche,
En délaissant son corps,
Et sur le tableau s'ajoute une coche,
C'est vrai ça,
Pourquoi vivre quand on peut mourrir,
Pourquoi rester quand on peut sortir de là,
Pourquoi être quand on peut s'anéantir,
Je ne sais pas,
Ça va au-delà des mes pensée,
Au-delà de mes tracas,
Au-delà de tout ce que je connais,
Tout ce que je sais,
C'est que j'ai envie,
Envie de faire comme lui,
Envie de tout planté,
Si on me la donnée,
Cette belle occasion,
Je mourrais sans hésiter,
Sans regret ni objection.
