Chapitre 3

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S i v a e.

Allonger sur mon lit, je repense à ma journée que je peux dire à été un peu mouvementé. Je ne peux retenir un cri aigu qui m'échappe de la gorge, un long frisson de dégoût me traversa le corps entier.

Je déteste les vampires et je ferai tous pour tué de mes propres mains ceux qui ont tué ma famille, à cause d'eux, je suis seule, sans famille ni rien d'autre, la seule chose que j'ai c'est le fait que l'ont veut ma mort, alors je promets une chose.

« - Je vous promets que jamais au grand jamais, ces bêtes ne boiront mon sang sans conséquence. Je vous promets que je les viderai eux-mêmes de leurs dernières gouttes de sang qui passent dans leurs veines ! », promis-je à ma famille décédée.

Quelques larmes s'échappent de mes yeux suivis très rapidement par des sanglots, en repensant à ma famille, c'est encore douloureux pour moi. La blessure n'est pas encore fermée et ne se refermera sûrement jamais.

Ils ont peut-être réussi à tuer mes vrais parents et mes parents adoptifs, mais ils ne réussiront pas à m'avoir, moi.

Pour ma survie, il me faut un ou plusieurs plans de secours au cas où ils se pointeraient de nouveau. Je me relève de mon lit et m'empare de son sac, j'en sors une carte sur laquelle j'ai tracé toutes les sorties ou les endroits susceptibles d'être dangereux pour moi ou à éviter.

Je m'apprête à entrer dans un nouveau lycée plein d'inconnus, il ne faut surtout pas que je baisse ma garde. Les vampires pourront très bien être des élèves ou des professeurs, n'importe quoi.

Après avoir encore vérifié une énième fois que ma carte était à jour, je programme mon réveil, me met en pyjama, me brosse les dents et me couche.

« - Demain sera une dure journée à affronter ! », soufflé-je à moi-même en fermant les yeux.

°

« Non., non non ! », murmuré-je en tombant à genoux. Non pas vous, je vous en supplie. Chuchotais-je en fixant les flammes dansantes devant moi. NON, S'ILS VOUS PLAîT. DITES-MOI QUE TOUT ÇA C'EST FAUX QUE CE N'EST QUE MON IMAGINATION ! Hurlais-je la voix cassée

Je me sentis soudainement tiré en arrière.

« - Non lâchez-moi ! », j'essayai de me débattre de toutes mes forces pour m'échapper de l'emprise du pompier, mais deux autres commençaient à venir vers nous pour l'aider.

Avant même qu'ils n'arrivent, je réussis à donner un coup de pied à l'homme qui me tenait. Celui-ci desserra son emprise sur moi jusqu'à me lâcher complètement. Et je commençais à courir vers les cendres de ce qui était encore un peu plus tôt ma maison et ma famille...

Mais avant que je n'arrive assez près de celle-ci, les trois hommes réussirent à m'attraper et ils m'emmenèrent de force dans leur camion.

La dernière chose que je vis, fut cette énorme aiguille se planter dans mon bras et les flammes me narguant d'être arrivé trop tard.

***

Je me réveillais en sursautant, la respiration haletante. La sueur me faisait sentir poisseuse. Je jetai un coup d'oeil au réveil qui affichait 07:00.

« - Encore ce maudit cauchemar ! », chuchoté-je toujours sous le choc.

Redoutable RéveilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant