Partie 3

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Une coupe de champagne à la main, les quatre jeunes hommes et Nelly fêtaient comme il se doit une première représentation sans faute devant le public parisien. Newt avait été brillant, les cinq étalons sages et obéissants, le tout sous un déluge d'applaudissements. Newt avait été sous le charme et le public charmé. Il peinait d'ailleurs à redescendre de sa bulle d'euphorie et revivait en propos enjoués les moments clés de son numéro. Thomas le regardait en souriant, heureux pour lui.




- Mais c'était franchement trop génial. Sun est entré pile sur le roulement de batterie et le bruit de ses sabots a rajouté à la musique un truc de sauvage, c'était d'enfer. S'exclama le blond en riant et caressant la tête de l'étalon derrière lui. T'es le meilleur mon Sun.


- C'est vrai qu'ils ont été supers ce soir.
Commenta aussi Minho avec un sourire. Pas un faux pas, pas un mouvement d'humeur pourtant quand tu étais sur la piste avec Sheïtan, il y a le bai des Delgado qui a piqué sa colère.


- Son cavalier a fait un super vol plané
. Continua Gally en le mimant des doigts et faisant pouffer Thomas.


- Pff, on s'en fout de lui de toute façon. Le meilleur c'est mon Newt et il est à moi. Rajouta Nelly avec suffisance faisant grimacer aussi bien Thomas que Gally ou encore Minho.




Et pour bien marquer son geste, elle tourna Newt vers elle et l'embrassa presque voracement. Newt y répondit manquant l'étincelle de peine dans les yeux ambrés du nouveau. Il en ressenti une telle peine qu'il décréta qu'il faisait un dernier tour dans le salon malgré que tous les stands soient fermés. Newt n'y trouva rien à redire et semblait avoir occulté son échange avec lui quelques heures plus tôt. Minho, après un regard avec Gally, lui emboîtèrent le pas et le rejoignirent le long de la lice de la carrière d'obstacle.




- Qu'est-ce que tu t'étais imaginé mon pauvre vieux ? Souffla Thomas pour lui-même alors que Grizzly se couchait à ses pieds. Il est trop bien pour toi.


- Si tu parles de Newt, il est effectivement trop bien pour cette garce de Nelly
. Le contra Gally qui venait de se poster à côté de lui.


- Gally a raison, mec. Je regrette de lui avoir présenté ma cousine. Depuis elle nous prend la tête à la moindre broutille. Ajouta Minho. Tu flashes pour Blondy ?


- Ouais.
Avoua Thomas qui avait de suite annoncé la couleur de ses préférences sexuelles la veille au soir. Il ne voulait pas d'histoire si par hasard les autres découvraient son penchant pour les attributs masculins.


- Tu ne perds pas forcement ton temps.
Chuchota Gally sur le ton de la confidence. Notre Newt a eu trois ou quatre flirts avec des mecs quand on était au lycée. Il a mis longtemps à trouver ses marques et préférences sexuels. Donc, si tu as un plan pour faire déguerpir l'autre garce, tu peux compter sur moi.




Minho approuva de suite et Thomas, une lueur de vainqueur dans le regard, redressa la tête. Newt serait à lui avant la fin de la semaine, même s'il n'avait aucune idée de comment il allait faire. Mais pas grave, il improviserait au fur et à mesure.




[ ... ]







Le lendemain matin, Thomas n'eut pas à se creuser la tête pour un plan quelconque. Ce fut Newt qui vient à lui et s'excusa pour son comportement de la veille au soir. Un peu gêné, il plaida sa cause auprès du jeune marginal en lui expliquant qu'il avait agi dans l'impulsion du moment quand Nelly l'avait embrassé et sous le contre coup de l'euphorie du spectacle. Thomas lui adressa un sourire et oublia un peu l'incident. A près tout, qu'était-il pour Newt ? Il ne savait pas lui-même. Mais fort de cette excuse, il décida de profiter à fond des moments qu'auraient à lui offrir le beau cavalier, sans penser au futur.




Pendant trois jours, leur vie prit une petite routine dès plus sympathique pour le jeune brun. Le matin ils entraînaient les cinq étalons, profitant à fond des joies équestres et des paroles échangées avec les autres professionnels du spectacle. Ils mangeaient tous les quatre, discutant de tout et de rien. Puis l'après-midi, Newt et Thomas s'isolaient et faisaient connaissance, échangeant quelques baisers en cachette dans les coins reculés du grand salon. Leur tête-à-tête prenait fin avec un appel de Minho ou Gally sur le portable du blond vers 19 heures pour qu'ils se préparent pour le spectacle. Au cours de ces discussions intenses, ils n'évoquèrent pas une seule fois un possible futur à deux. Ils parlaient d'eux, leurs rêves, leurs passés, leurs déboires, passant du rire aux larmes avec la même sincérité. A les voir, les deux palefreniers trouvaient qu'ils faisaient un couple génial et ils espéraient franchement que Newt garderait Thomas avec eux.





Ils ne virent guère Nelly qui semblait mettre un point d'honneur à dévaliser tous les magasins de la capitale. Elle se levait tard et Newt ne la voyait pas, ayant déjà attaqué les exercices de ses chevaux. Elle déjeunait dans un restaurant parisien et rentrait pendant la préparation du spectacle auquel elle n'assistait pas, préférant aller se coucher avec un bon film. Quand Newt la rejoignait, elle dormait déjà et bizarrement le blond ne s'en plaignait pas. Il trouvait en Thomas le confident qu'avait pu être Nelly au début de leur relation.





Mais à quatre jours de la dernière représentation du salon international tout changea. Nelly fatiguée de ces virées shopping, se leva encore plus tard que d'habitude et sans que personne ne le sache, mangea sur le salon d'un sandwich. Puis flânant et déambulant d'allée en allée, elle aperçu dans un coin, deux personnes qui s'embrassaient tendrement. Si elle commença par passer son chemin, souriant coquinement, elle se figea en reconnaissant le dos du blouson de Newt sur une des deux personnes. Se figeant, elle se tourna et regarda de plus près les deux amoureux. En une seconde elle acquit la certitude que celui de dos était Newt, même carrure, même chevelure blonde et en épi.





Les yeux brillant de colère elle toussa pour signaler sa présence et ne retient pas un cri quand Newt se tourna dévoilant Thomas comme étant la deuxième personne. Ses yeux lancèrent très vite des éclairs de rage après une seconde de peine. Elle s'approcha encore et leva la main, l'abattant sur la joue de son copain dans une claque cuisante. Puis elle se tourna vers Thomas et, les sourcils froncés de rage, leva la jambe, son pied percutant le tibia du brun dans un bruit sourd. Ignorant leurs onomatopées outrées, elle tourna les talons et regagna le camion.




- Tommy, ça va ? Demanda Newt après quelques secondes en se tournant vers son presque amant qui se tenait la jambe en grimaçant.


- Putain, les pointes en fer de ses bottes font un mal de chien. Maugréa le jeune homme en se frottant à l'endroit de l'impact. C'est une furie ta meuf.


- Euh, je crois que c'est plus ma meuf pour longtemps, là.
Observa Newt avec une petite grimace.


- Tu lui payes un collier Dior, un repas au Ritz et elle aura oublié. Observa Thomas en se relevant et dégageant les mèches folles qui balayaient la joue du blond.




Dieu que son regard allait lui manquait quand leur route allait se séparer. Il était bien persuadé de mettre très longtemps à oublier les yeux miel et les lèvres douce de son flirt.




Newt soupira autant sous le geste de la tendresse de son Tommy, autant sous les tourments de son esprit. Oui, il serait facile de racheter l'amour de Nelly. Mais le voulait-il ? Avait-il envie de continuer sa route avec elle ? Et Tommy, qu'éprouvait-il pour lui ? De l'amour ? Une simple amitié améliorée ? Un flirt tranquille. Dans un élan de courage, il fit part de ses doutes et interrogations.




- Je ne sais pas si j'ai vraiment envie qu'elle me pardonne. Je suis complètement perdu. Tu es là et j'apprécie ce qu'on fait, ce qu'on vit, notre façon d'être. Est-ce de l'amour ? Notre histoire a-t-elle un futur ? Demanda-t-il doucement en se blottissant contre Thomas , le nez dans son cou.




Le brun l'avait écouté sans rien dire, resserrant son étreinte sur son corps fin. Y avait-il un avenir pour eux deux ? Il ne savait pas et n'osait même pas y penser.
Ce fut la voix de Minho, un peu paniqué qui les sortit de leur petite bulle.




Ils l'écoutèrent et dans un bel ensemble regagnèrent le camion où Nelly pétait grave son plomb si on en juger les coups de pieds rageurs qu'elle mettait dans les parois du véhicule.




- Nelly, mais calme-toi ... Tenta Newt en s'approchant d'elle.


- Que je me calme! Hurla-t-elle en se retournant vers lui et le fusillant du regard. Que je me calme, gros con alors que tu me trompes avec un sale mendiant. Mais tu te fous de moi là . Elle s'avança vers Newt et du doigt pointa Thomas. Quel plaisir tu peux trouver à te faire enculer par un voyou qui mendie ta gentillesse ? Lui demanda-t-elle de façon purement rhétorique. Je te hais sale PD. Cracha-t-elle avec dégoût en se jetant sur Thomas et lui envoyant sa jambe dans le tibia pour la deuxième fois.




Le brun se plia en deux de douleur et, un genou à terre, saisit son membre blessé à deux mains. Newt, le regard furieux s'avança vers lui puis se ravisa et se tourna vers la furie qui éructait sur son compte.




- Tu vas te calmer et on va discuter tranquillement comme des gens civilisé. Souffla Newt en la prenant par le bras et l'entraînant dans la cabine de couchage du camion.




Elle se débattit jusqu'à ce que le blond la lâche mais consentit à le suivre quand même.




Minho s'approcha de Thomas et l'aida à se relever pour mieux l'asseoir sur une marche de fer. Gally lui tendit une bouteille d'eau que le brun prit avec un sourire. Il en but deux gorgées avant de souffler tout bas.




- Je crois qu'il est temps que je m'en aille.


- Oh que non, mec.
Dit Minho en posant sa main sur son épaule, le forçant à rester à sa place. Tu as fait le choix de draguer Newt alors tu assumes jusqu'au bout. Le ton était colérique mais quand Thomas releva ses yeux bruns vers le palefrenier, il y lut une certaine joie et bonne humeur.


- Il a raison ... et si par hasard, il reste avec toi, je paie le resto avant notre départ. Souffla Gally en souriant de contentement.




Il espérait grandement être débarrassé de la garce avant la fin de la journée. Il avait pris soin de bien observer son ami blond dans ses interactions avec le nouveau. Et si Newt ne se voilait pas la face, nul doute que Nelly s'en irait. En tous cas, il y croyait et croisa les doigts pour.




Thomas les remercia et se décida à attendre le verdict. Dans son fort intérieur, il pensait n'avoir que très peu de chance avec le cavalier. Après tout, qu'était trois jours de flirt face à deux ans de relation. Rien, et il en était pleinement conscient ce qui le tuait à petit feu. Depuis qu'il avait percuté Newt, il devait bien s'avouer que son cœur ne battait que pour le beau blond aux lèvres si douces et tentatrices.




Constatant qu'il n'aurait qu'un deuxième bleu, il demanda l'aide de Minho et Gally pour l'aider à se lever et marcher vers l'intérieur des bâtiments. Cahin-caha, ils regagnèrent les boxes et commencèrent de s'occuper des chevaux en vue de la représentation du soir.




Dans la partie habitat du grand véhicule, l'ambiance était toute autre. Newt avait obligeait Nelly à s'asseoir sur le lit près de lui et avait commencé à expliquer son comportement. Au fur et à mesure qu'il parlait, la force de ses sentiments pour Thomas l'envahissait, le ravissait et lui semblait être la chose la plus normale du monde. Il était tombé amoureux en quelques secondes aussi invraisemblable que ça paraissent.




- Tu ne m'aimes plus ? Demanda la jeune fille en s'essuyant les yeux avec un mouchoir.


- Cela fait un moment que la passion des premiers mois a disparu. Avoua Newt en passant un bras par-dessus son épaule. Et ce serait se faire du mal que de continuer à se voiler la face parce que malgré ce que tu en dis, tu penses pareil.


- Non ...
S'offusqua Nelly en lui lançant un regard torve.


- Si. Tu ne partages plus rien avec moi, ne t'occupes plus des chevaux, ne prends même plus la peine de venir voir les spectacles. Dans chaque ville que l'on traverse, tu ne fais qu'une chose, les boutiques et te faire bien voir. Dit calmement Newt sans une once de reproche dans la voix.




La jeune fille baissa la tête et dut admettre que son ami disait vrai. Le constat la figea une seconde puis elle se ressaisit bien vite. Il avait raison, elle ne l'aimait plus depuis un moment. Quand l'amour avait-il disparu ? Elle ne savait et pariait que Newt non plus. Mais les faits étaient là. Ne restait qu'à se retirer.




Elle se leva et annonça sa décision.




- Tu as raison. Et le pire c'est que je le sais. On ne le découvre juste pas vraiment de la bonne manière ...


- En a-t-il une d'ailleurs ?
La coupa Newt en souriant doucement et se levant pour la prendre dans ses bras.




Elle s'y blottit en pouffant doucement avant de lui dire qu'elle s'en irait dès qu'elle aurait un billet de train pour Cannes, l'endroit où vivaient ses parents. Newt la serra affectueusement et posa un baiser sur ses fins cheveux avant de conclure.




- Nous avons passé de bons moments que je n'oublierais jamais. Elle croisa son regard et il ajouta : Ne t'en veut pour rien. C'est seulement ce que certains appellent « le chemin de la vie ».




Souriante, elle lui planta un smack sonore sur les lèvres et après s'être détaché de lui, attrapa l'ordinateur portable pour faire ses recherches sur l'heure du prochain TGV pour la côte d'Azur. Newt la regarda faire en souriant un instant, rassuré et étrangement serein avec lui. Il avait quartier libre pour aimer Thomas et ne comptait pas se priver.








[ ... ]







Brosse douce en main, Thomas pansait en de petits gestes, la robe soyeuse de Furie. Il s'entendait bien avec le cheval et le fait de le brosser le détendait légèrement en attente de la suite des événements. Il avait peur, une peur presque panique d'être rejeté. Newt était son premier flirt depuis que ces parents l'avaient mis à la porte. La première personne dont le jugement avait de l'importance à ses yeux depuis ce jour. Et même si en cas de rejet, il ferait sûrement le fort en apparence, prenant la chose avec désinvolture, mais à l'intérieur, il serait brisé, a n'en pas douté.





Posant son front contre les crins soyeux de l'équidé, il adressa une courte prière à Dieu. Il avait très envie de vivre quelque chose avec le beau cavalier.




- T'essayes de convaincre Furie de me mettre par terre ce soir ? Demanda une voix douce dans son dos alors que deux mains se posaient sur ses hanches.





Thomas se tendit un instant et avec une petite voix souffla tous bas.




- Pas vraiment, je me lamentais juste sur mon sort. Celui de ne pas savoir où est ma place dans le cœur de ce garçon si beau et attirant ?


- Et si ce garçon était désormais libre, tu resterais avec lui et accepterais de le suivre sur les routes ?
Demanda Newt, osant pour la première fois abordé le sujet d'un futur à deux.


- Oui. Répondit Thomas sans une hésitation et se retournant pour croiser deux yeux emplis d'espoir. Parce que je crois bien que je suis tombé amoureux de ce garçon. Murmura Thomas avec sérieux, son regard ne perdant pas celui de Newt.


- Je peux te répondre pareil, Tommy. Je t'aime.





Si Minho et Gally avaient assisté à ce petit échange de mots doux, la suite leur fut cachée par la masse de Furie qui se déplaça de façon à isoler le couple derrière lui. Les deux palefreniers pestèrent après le cheval mais celui-ci ne bougeât pas, ce contentant de les regarder en feignant de ne rien comprendre à leur agitation.





Loin de tout ça, inconscient du rempart que leur offrait le cheval blanc, Newt et Thomas s'embrassaient passionnément, mêlant leurs langues et leurs souffles dans un ballet vertigineux de sensation et de bien-être. A bout de souffle, ils se séparèrent et se regardèrent intensément, les yeux brillant de joie et de bonheur d'être ensemble sans personne entre eux.





- Bienvenue dans l'équipe Monsieur Thomas Targent.


- Si tu salues tous tes nouveaux membres avec de tels baisers, tu ne vas pas engager grand monde après moi, je te le jure.
Pouffa Thomas en le reprenant contre lui et reconnectant leurs lèvres déjà en manque de leurs jumelles.





Après ce deuxième échange passionné, ils quittèrent le box et Newt présenta officiellement Thomas comme son petit ami à Minho et Gally. Il reçut les félicitations d'usage et l'ambiance fut nettement à la joie quand vient la préparation des chevaux pour le spectacle du soir.





Nelly ne l'alourdit même pas quand elle vient pour faire ses adieux, ayant une place dans le TGV de nuit pour Marseille. Elle embrassa Minho, serra la main de Gally, caressa les chanfreins des chevaux avant de se tourner vers Thomas qui la regardait faire, se demandant ce qu'elle allait lui dire. Elle lui adressa juste un léger signe de tête, la gorge trop nouée pour l'affronter. Elle embrassa son ex-copain sur la joue qui la serra contre lui, l'assurant qu'ils seraient toujours des amis et que si elle avait quoi que se soit comme soucis, il était là. Puis elle partit, laissant Newt aller vers un autre futur, avec un autre cœur à chérir et aimer.





[ ... ]








Le soir même Newt affichait un sourire resplendissant pendant le spectacle. Il était heureux et sa joie sembla se communiquer à ses chevaux. Ces derniers furent très espiègles tout en restant sages et attentionnés aux ordres de leur cavalier. La représentation fut un succès pour le cavalier et quand il quitta la piste, il se précipita vers Thomas et l'embrassa avec fougue tant l'adrénaline inondait son corps.




Plus tard, dans le camion couchette, les deux jeunes hommes se couchèrent ensemble et chuchotèrent un long moment pour évoquer leur futur à deux entre fortes caresses et baisers sages. Parce que même si l'amour régnait entre eux,ils n'étaient pas vraiment prêts à franchir le cap ce soir là. Mais rien n'interdisait les baisers dans le cou, les caresses dans le dos et sur le ventre, ainsi que les mots doux susurrés aux oreilles.




Tout fut à l'image de ce soir pendant trois jours. Le matin, ils s'éveillaient avec des baisers tendres, s'occupaient des chevaux avec bonne humeur, rigolant des remarques de Gally ou Minho . L'après-midi, ils se promenaient tranquillement sur le salon en se tenant la main ou s'accordaient une petite sieste. Et le soir, pendant la représentation, le sourire de Newt n'avait pas de limite, ni celui de Thomas d'ailleurs, pas peu fier qu'il était de voir son petit ami triompher.




Pourtant l'humeur devient nettement plus morose quand arriva le dernier après-midi.







Riding into my heart (Newtmas)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant