Chapitre 31: Le Ministère, la Chambre des Secrets et des Araignées pas si petit

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« Tu sais ce que ça veut dire, pas vrai ? » demanda Severus, solennellement, essayant de trouver la bonne manière de formuler sa réponse. « Quelqu'un ne voulait pas que quiconque découvre ce qui était écrit dans ce journal. »

« Et seuls les Gryffondors connaissent le mot de passe de la Salle Commune. »

« Exactement. » confirma le maître de Potions. Les choses étaient devenues d'un seul coup beaucoup plus compliquées.

C'était juste avant le dernier match de Quidditch de l'année que les choses étaient passées de compliquées à presque désespérées. Harry avait été sur le point de partir sur le terrain, lorsque le Professeur McGonagall avait stoppé l'équipe à la sortie des vestiaires. Hermione ainsi qu'un préfet de Serdaigle avaient été pétrifiés, juste devant la Bibliothèque. Lily et James avaient fait de leur mieux pour calmer Adrian qui avait l'air prêt à exploser alors qu'Harry était bien plus intéressé par le fait qu'Hermione ait été trouvée avec un miroir à la main.

« Je suis un idiot. » déclara Severus lorsque Harry lui parla du miroir.

« J'en doute fortement. » le contredit le garçon.

« Non, c'est vrai. Une gamine de douze ans l'a compris avant moi. »

« A compris quoi ? »

« Ce qu'est ce serpent. » expliqua Severus en se frottant les yeux.

« Tu sais quel espèce c'est ? »

« C'est un Basilic, Harry. Un putain de Basilic ! » s'exclama Severus. La réaction que cela causa chez Harry fut exactement celle à laquelle il s'attendait : le garçon pâlit dangereusement et glissa peu à peu de sa chaise.

« Mais les Basilics ne pétrifient pas, ils… Bien sûr. » s'arrêta Harry en repensant à toutes les scènes d'attaques. La flaque d'eau sur le sol, l'appareil photo de Colin, le miroir d'Hermione et même Nick-Quasi-Sans-Tête. « Personne n'a regardé droit dans les yeux du Basilic, non ? Enfin, si, Nick l'a fait, mais bon, lui il est déjà mort. »

« Exactement ce que je pensais. Et puis les poulets égorgés… Comment j'ai pu louper un truc pareil ? » se demanda la maître de Potions, clairement en colère contre lui-même.

« Parce quand on entend un quelque chose galoper on pense à un cheval, pas à un Sombral. » répondit Harry, fatigué. « On savait qu'un serpent pétrifiait des élèves alors on a cherché un serpent qui pouvait pétrifier des élèves, pas un qui était capable de le faire, mais que ce soit assez improbable. Et je croyais que les Basilics étaient éteints. »

« Ils sont censés avoir disparus. » acquiesça Severus.

« Rappelle-moi de partager cette information aux victimes pétrifiées lorsqu'elles se réveilleront. » Cela fit doucement ricaner Severus.

« Je n'y manquerais pas. » Le maître de Potions s'assit sur un coin de son bureau et regarda Harry, sceptique. « Une chose que je ne comprends pas. »

« Quoi ? »

« Les Basilics sont énormes. Comment il pourrait se faufiler dans le château sans être vu ? » questionna Severus. « Quelqu'un l'aurait bien vu. »

« Je n'en sais rien. » répondit Harry qui replongea dans ses pensées. Il se repassa dans sa tête encore les incidents où il avait entendu la voix. « Bon, j'ai bien entendu la voix venir des murs. C'est pour ça que je pensais qu'il s'agissait d'un fantôme au début. » L'œil gauche de Severus tiqua. « Quoi ? »

« Je ne prendrais plus jamais une douche dans ce château. » déclara le maître de Potions d'un ton ferme, prévoyant déjà de faire un aller-retour à Silbreith au moins une fois par jour.

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