Depuis la nuit des temps, une très ancienne prophétie est racontée aux étudiants de l'académie Winterfield. Celle-ci dit qu'une jeune fille possédant un grand pouvoir de régénération détruira leur monde pour le remodeler ensuite. Cela doit, soit dis...
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- Qu'allons-nous faire, entendis-je, elle est blessée et elle perd beaucoup de sang !
- Du calme, Daara. Ça ne sert à rien de paniquer.
- Tu t'es attaché à elle en si peu de temps...
- En quoi ça te regardes ?! Ça te déranges ?! J'ai l'intention d'en faire mon humaine, de toute façon !
- Ce n'est pas ça, c'est juste que...
- Ça suffit vous deux ! gronda alors Dialga, en faisant volte-face. Vous ne m'aidez pas du tout de cette manière ! Si vous n'êtes pas aptes à essayer de me donner un coup de main, je me verrai obligé de vous renvoyer d'ou nous venons, pour que vous vous calmer ne serait-ce qu'un minimum !
Face à cet autorité inattendue, les deux canidés baissèrent la tête et rentrèrent la queue entre leurs pattes.
En attendant les gardiens de ma mère se disputer, j'ouvris les yeux dans un ultime effort. Tournant la tête sur le côté, je pouvais apercevoir que Dialga dominait de haut les deux autres, perché sur ses pattes. Une douleur terrible me tenaillait la cuisse gauche. Mais qu'est-ce qui c'était passé ?!
- Hé, vous trois, fis-je faiblement.
Daara se releva aussitôt et, en ignorant complètement le regard furieux de son chef, vint me rejoindre. Il poussa doucement ma joue de son museau humide.
- Alessa, tu nous a fais une de ses peurs...
- Désolée. Pouvez-vous me dire comment j'ai reçus ceci ? demandai-je, en leur indiquant ma cuisse. Je crois que j'ai manqué un épisode...
Le loup noir recula de deux pas en baissant la tête, gémissant.
- Pardonne-moi... Je n'ai pas fait exprès...
- Si tu veux tout savoir, cela faisait une journée entière que tu t'étais évanouie, m'informaDamos. Hier, nous avons été attaqué par trois humains. Ils voulaient essayer de te kidnapper...
24 heures plus tôt...
Noah
- Aldago ! Est-ce qu'il y a un moyen de savoir où elle pourrait être ? demandai-je à la demoiselle à la peau rougeâtre.
- Oui, sssuivez-moi.
Elle nous fit parcourir quelques salles avant d'arriver devant un bassin de lave, entouré de fines pierres taillées. Deux sentinelles le gardait. Lorsqu'elles me virent, elles s'inclinèrent et nous laissâmes passer.
- Ô grand basssin des disssparus, par la gloire de Sssatan, montre-moi l'Élue dénommée Alesssa !
La surface se mit à miroiter et laissa apparaître Alessa, la tête penchée en avant, vêtu d'une tunique simple et les poignets attachés à ce qui ressemblait à une structure en bois. Aramis porta une main à sa bouche et agrippa mon bras de l'autre. Danalieth, quant à lui, ses yeux miroitaient d'une lueur rouge.
