Nous sommes dans un monde ou la magie a toujours existée, mais elle est cachée de tous. Il y a un haut conseil qui reigne sur les mages, qui a dicté plusieurs règles dont une très importante : un mage ne doit en aucun cas se mêler d'un conflit civil...
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Il est étendu par terre, il a froid et tremble. Ses pensées s'échappent de son corps au rythme de son sang. Il a peur, sa vision se trouble a cause de ses larmes et ne quitte pas les yeux de son meilleur ami, vitreux et sans vie.
Sa blessure, profonde de dix centimètres avait touché sa colonne et l'avait privé de ses jambes.
Les trois filles quant à elles , étaient parties depuis 5 bonnes minutes déjà. Raphaël lève légèrement la manche de son sweat shirt noir pour jetter un œil à sa montre.
– 2 minutes, pense-t-il mécaniquement.
Il trempe ses doigts dans le cou du pauvre homme sans vie. C'est alors que son ami encore vivant remarque que la tête est détachée de son corps , 20 centimètres plus loin.
Les yeux du blessé s'écarquillent , et il hurle de terreur.
– Tu as peur ? Raphaël s'accroupit devant lui. – Tu fais bien, Continue l'homme aussi calme que lors de son apparition.
Le tueur se lève, et dessine une croix attachée à des fils, comme celles qu'utilise les marionnettiste avec le sang encore frais.
Les sirènes de police se font entendre, et des crissements de pneus suivent. Il regarde de nouveau sa montre en soupirant. – Décidément... Ils sont de plus en plus rapides.... Deux voitures arrivent en trombe et cernent la sortie de la ruelle. Deux agents sortent de chaque voiture et braquent Raphaël en même temps.
– Plus un geste ! Tu bouges pas !
Il finit son dessin et se dirige en marchant vers les hommes en uniforme et s'arrête à 7 mètres d'eux.
– J'ai dis bouge pas ou je tire !! Les flics lui aboyaient dessus, perdant très vite leur calme à la vue de la scène macabre. Bvrrrr .... Bvrrrr... Bvrrrr
Le téléphone de Raphaël se mit à vibrer dans sa poche. Il n'hésita pas à plonger sa main dans son pantalon en coton noir et décrocha alors que les policiers le menacèrent de tirer
– Alors ? Vous avez un prix ?
– Vingt..... Vingt millions de yen bégaya Mizuki.
– Ok jm'en charge.
Il raccroche, et remet son téléphone dans sa poche. Les policiers étaient toujours en train de lui crier dessus et un fait un tir de sommation.
– Dégagez, pantins... Dit il froidement en levant ses mains à hauteur d'épaules, paumes vers le sol. Ses longs doigts se mettent à bouger de manière désarticulée , et un des policiers retourne son arme contre les autres tandis qu'un se la met sous le menton.
– C'est quoi ce bordel ?! Crie celui qui a l'air de commander la petite équipe
– Mo-mon arme !! Elle bouge toute seule !
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L'homme dans la flaque avait finit de rire. Interrompu par des sirènes et un coup de feu.
