Il est cinq heure treize, j'ai pas voulu de lui ce soir comme chaque treizième jour du mois, j'ai pas voulu lui expliquer pourquoi.
[...]
-"Lâche-moi !! Putain mais lâche-moi !!" J'essayais en vain de me défaire de son étreinte qui se resserrait et me serrait contre lui ...
-"Je te lâcherai pas tant que tu m'auras pas dit ce qui va pas !! Je le vois dans ton regard Louise, je le vois dans ton regard que quelque chose s'est brisé ... ça fait un moment que je m'en doute mais là c'en est trop !
-Je veux pas que ça recommence ... Promets-moi que ça recommencera pas ..." Ma tête s'est enfouie dans son cou, les larmes coulaient le long de sa nuque. Toujours serrée contre lui, je ne tiennais plus debout. Nos deux corps sont retrouvé assis au milieu du séjour.
-Louise, regarde moi ... Regarde-moi ... Dis-moi ce qui va pas ... Dis moi ce qui se passe." Mon visage était prit entre ses mains tremblantes.
-C'est... compliqué... et je pense pas que t'es vraiment envie de savoir toute la vérité.
-Si c'est important pour toi ça l'est forcément pour moi ...
-Ne m'en veut pas ... Je t'en pris ...
...C'était y'a... plusieurs mois voire un an, je sais plus trop. Un treize, ça s'est passé un treize" J'ai soulevé la manche de mon pull où se trouvait un treize gravé à l'encre de mon sang. "Je pouvais sentir son cœur battre trop vite. Les doigts de sa main étaient entrelacés dans la mienne. Et même si ça ne rimait à rien, même si cette histoire m'effrayait au plus haut point, je voulais m'y risquer ... Je savais pertinemment que je devais pas m'attacher à lui mais je voulais prendre le risque de tomber, lui faire une place dans ma vie avec la peur constante qu'il la déserte, je voulais vivre ça avec lui. Son visage était enfoui dans mon cou et je sentais chacune de ses inspirations et expirations caresser ma peau. Je me relevais tout doucement mais il m'attrapa par les hanches et me serra de plus en plus fort contre lui. Il embrassait mon cou, je me mis à sourire. "T'es belle quand tu sourit." À ce moment précis je ne répondais plus de rien, plus rien ne comptait à mes yeux si ce n'était sa présence. Les jours suivants il est revenu, et on passait nos matins à ne rien faire, mais ne rien faire à ces côtés c'était la chose que je préférais. On était seul, et plus on passait du temps ensemble, plus je ressentais le besoin de passer du temps avec lui. Il agissait sur moi comme une drogue agit sur le cerveau, ou comme un virus qui envahi petit à petit l'ensemble de ton corps; il s'emparait d'un bout de mon esprit et jour après jour envahissait la totalité de mon être. Plus les jours passaient et moins j'arrivais à penser par moi-même. Plus les jours passaient et plus il s'accaparait ma vie, de banale, sa présence m'était devenue vitale. Quand j'allais mal et que je voulais me butter, il était là, il me disait que ça servait rien et que demain tout irait mieux et me disait que je devais lui faire confiance, que je devais lui prendre la main et le croire quand il me disait que demain serait mieux. Il était là au moment de ma vie où j'avais le plus besoin d'aide et où j'étais la plus vulnérable. Il se confiait à moi, je connaissait chaque infime partie de sa vie. Je me sentais unique à ses yeux. Il éloignait de moi toutes les personnes qui faisaient partis de ma vie avant son arrivée me certifiant qu'elles n'étaient pas indispensables à mon bonheur. Et... je pensais qu'il avait raison. Mais lorsque qu'il y avait du monde autour de nous, il était différent. Il me lançait toutes les remarques qui lui venait à l'esprit. Il rabaissait chaque facette de ma personnalité parce qu'elles ne lui plaisaient pas. J'ai changé tant de choses pour lui. J'osais rien lui dire, j'avais peur qu'il parte. J'ai compris à ce moment là qu'il m'avait eut, et j'ai su que je l'aimais parce que je m'excusais de mes réactions et de mon comportement alors que s'était lui qui me blessait. Il avait une telle emprise sur moi et il le savait. J'avais peur qu'il en joue parce que je savais pertinemment que jamais je ne pourrais lui dire "non"... J'avais peur qu'il en joue et il en a joué ...
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Il n'était pas VIOLent pourtant
Fiksi Umum[...] "Pourquoi t'as fais ça ?! Hein dit-moi !! Tu te souviens ce que tu me disais ?! Tu te souviens comment tu complimentais mon corps et chacune de ses formes ?! Et tu te souviens comment tu m'as épaulée ?! Comment t'as essayé de rendre ma vie be...