17- un long dîner

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Sur une échelle de 1 à 10 sur un anxiomètre, je crois que je suis à 15.

Hardis gare sa BMW devant un imposant immeuble. Ces parents vivent aussi dans un appartement grand luxe?

Et comme si il avait lu dans mes pensées.

- ils ne sont pas fixes. C'est plus un repas de retrouvailles avant leurs futurs voyages, lâche t il.

- oh...euh d'accord.

Et nous nous engouffrant dans l'immeuble.

***

Quand Hardis a cogné, c'est une ménagère qui nous a ouvert. Et, elle a très respectablement accueilli Hardis.

Comparé à la maison d'Hardis, celle de ces parents est plus chaleureuse avec plus de décorations.

Heureusement qu'il me tient la main, je me serais évanoui, tellement je stresse. Il me rassure. Ou juste qu'il a un pouvoir surprenant sur moi? Non il me rassure.

- chéri, s'exclame une femme la chevelure blanche mais parfaitement cadré dans sa queue de cheval basse.

Elle embrasse Hardis et fait de même avec moi.

- tu dois être la fameuse... Laure Adams .

Pourquoi a t elle prononcé mon nom comme ça ?

- père est il ?, intervient Hardis face à mon anxiété montante.

Elle me regarde longuement avant de dire que tout le monde était déjà là. Nous la suivons en silence pendant que ma main serre de plus en plus celle d'Hardis. Mais d'un geste, un seule, il me détend. De son pouce, il caresse le dessus de ma main et tout ça sans même me jeter un seul regard.

Nous arrivons dans la salle à manger au couleur chaude et garnis de tapis au mûre. En dirait les milles et une nuit. Hardis me tire une chaise et dès que je m'assois, deviner qui est en face de moi ?

- Camille ?!?, chuchotais je choqué.

- coucou, me dit elle tranquillement.

À côté d'elle se trouve Thomas et à côté de lui un femme, la peau mate.

- alors c'est donc vous l'heureuse élue, s'exclame l'homme qui est sur la chaise principal, je suis Peter, le père d'Hardis.

Je m'etouffe avec ma salive. Il est extrêmement simple comparé à sa femme.

- bon...bonjour, je suis... Euh... Laure.

C'était affreux. Je me suis connu plus courageuse.

- ravi. Et bien tu ne m'as pas menti fiston, elle est magnifique.

nuance plus sombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant