Le Roux est Une Couleur Douce

The Start

Me revoilà avec une nouvelle histoire ! Comme pour « La Nuit est Plus Claire Quand tu es à Mes Côtés » (paie ton titre à rallonge 😂) il y aura une dizaine de chapitres pas très long ! Je suis actuellement en train d'écrire le 10ème, et je dois encore en corriger quelque uns. J'ai écrit 46 pages ! Désolé si il reste des fautes ! 

Tout est du point de vue de Pansy : si quelqu'un souhaite écrire un.e scène/ paragraphe/chapitre du point de vu de Ginny je suis preneur ! (Vous aurez les chapitres en avant première du coup haha)

Disclaimer : les personnages appartiennent à JK Rowling!

Pairing : Ginny x Pansy

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  Quand Pansy se réveilla se matin là, elle sentait que quelque chose n'allait pas. Elle se sentait bizarre, comme si elle était dans un corps qu'elle ne connaissait pas. Encore groggy de sommeil, elle se redressa sur son lit. Elle poussa les tentures vertes et rejeta ses cheveux en arrière. Ils semblaient étrangement plus longs que d'habitude : elle sentait les pointes frôler le milieu de son dos. À ce niveau là de sa vie, Lady Parkinson était encore à moitié endormie et une invasion de verracrasse ne l'aurait pas fait bronché.

D'un pas titubant, elle se dirigea vers la salle de bain. Elle urina, puis au moment de ressortir, la main sur la poignée de la porte, elle redressa la tête.

Dans le miroir en pied accroché à la porte, des yeux marrons lui renvoyaient son regard. Pansy se fit la réflexion que ce n'était pas normal; ses yeux, ils étaient bleus non ? Ses sourcils se froncèrent et elle observa son reflet. Des taches de rousseurs étaient éparpillés sur son visage comme des étoiles, et sur ses épaules et le long de son dos coulait une cascade flamboyante. La Serpentarde recula, étourdie. Devant elle, dans le miroir, se tenait Ginevra Weasley. Ginevra Weasley !

Elle poussa un glapissement étranglé quand elle leva la main et que son reflet la suivit. Ça n'avait aucun sens. Par Merlin, ça n'avait aucun sens ! Peut être que c'était un rêve ?

Avec un nouveau froncement de sourcil, la jeune fille se pinça et grimaça : ça faisait mal. Ok donc, c'était pas un rêve.

Elle entendit ses camarades s'éveiller de l'autre côté de la porte et décida de sortir en vitesse puis de se réfugier dans son lit, derrière les lourds rideaux vert forêt.

On était samedi de toute manière. Tout irais bien. D'ici quelques heures, cette malédiction disparaîtrait. Évidemment. C'était IMPOSSIBLE qu'elle reste comme ça. Elle resta donc dans son lit plusieurs heures, à attendre vainement que tout redevienne comme avant (elle avait bien essayer de lire, puis de faire des origamis et avait observer ses mains 5 bonnes minutes mais elle ne parvenait pas à rester concentrée) quand une voix la sortit de sa concentration.

C'était la voix du directeur des Serpentard.

« - Lady Parkinson, la directrice demande à vous voir.

- Pourquoi ? Souffla la jeune fille d'une voix où se mélangeait crainte et curiosité

- Ça a avoir avec mademoiselle Weasley. Je suppose que vous voyez ce que je veux dire par là. Allons, sortez de là ! »

Pansy repoussa timidement les rideaux avant de se rendre compte qu'elle était en pyjama. Severus Snape poussa un soupir puis se retourna en la sommant de se dépêcher. La verte et argent enfila une cape avec une grande capuche qu'elle rabattit sur son visage, sans prendre le temps de s'habiller. Ça lui semblait vraiment irrespectueux et elle ne s'était pas encore faite à l'idée d'être dans le corps d'une autre.

« - Je suis prête.

- Bien, suivez moi. »

Pansy sortit de son dortoir et traversa la salle commune rapidement, devançant le professeur de potion. Ils marchèrent silencieusement dans les couloirs presque vides - le temps était clément et les quelques élèves qui n'étaient pas sortis traînait à la bibliothèque ou dans leurs salles communes. Le trajet fut bien trop court au goût de la sorcière.

Elle entra après le professeur, puis se figea. Elle était devant elle même. Enfin, devant quelqu'un qui était dans son corps. Elle constata avec un petit soupir de soulagement que son vis à vis était elle aussi en pyjama.

« - Merci d'être venue Pansy. Ginevra nous a contacter plus tôt se matin dans cet... état. Nous avions besoin de savoir si toi aussi tu étais touchée. Et nous avons noté réponse.

- Mais... ça ne va pas durer n'est ce pas ? Je ne peux pas rester comme ça. C'est impossible. Quand est ce que ça s'arrêtera ?

- Ça te dégoûte tant que ça d'être dans mon corps ? Je suis pas si horrible quand même ! T'es vraiment une peste. »

Le regard de Pansy se tourna vers celui de la Gryffondor. Elle était visiblement très énervée et, en voyant son visage se tordre dans une grimace, Pansy se dit qu'elle était vraiment laide quand elle s'énervait. Hm. Elle s'en occuperait plus tard. McGonagall allait réprimander Weasley mais Pansy fut plus rapide.

« - Tout ne tourne pas autour de toi, Weasley. J'ai une vie. Et puis je suis sur que toi aussi tu veux retrouver ton corps, ne fait pas semblant. »

Un grommellement lui répondu et Pansy eu un sourire en coin: elle avait touché juste.

« - Mesdemoiselles, s'il vous plaît. Nous ferons notre possible pour trouver ce qui vous est arrivés et pour arranger les choses: le professeur Snape ici présent vous fera passer quelque tests pour savoir si cet état est dû à une potion. Quand à moi, je tenterais de déterminer si un sort peut arranger ça. Vous devez également aller voir l'infirmière le plus tôt possible pour être sûr que tout va bien. Si votre état n'est pas mieux d'ici dimanche soir, je serais dans l'obligation de prévenir vos camarades et vos tuteurs et tutrices. En attendant, vous pouvez rester à l'infirmerie. Je ne suis pas sûre que retrouver à vos dortoirs soit des meilleures idées. »

Les deux filles hochèrent la tête. Pansy regarda le ciel bleu et la lumière douce qui entrait par les fenêtres et ce dit que, vraiment, elle était maudite par Merlin.