Le Roux est Une Couleur Douce

Talking

Désolé  pour le retard ! J'ai pas d'excuse à part que j'ai oublier de poster. J'espere Que ce chapitre vous plaira !

Je suis en train d'ecrire une autre fanfic Pansy/Ginny, un UA tatoueuse/fleuriste. J'ai que 3 chapitres pour l'isntant Et à vrai dire ça avance assez lentement mais dites moi si vous aimeriez la lire ! 

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Pansy avait bien dormi. Elle se sentait bien, quoiqu'un sentiment discret que quelque chose manquait sommeillait en elle. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas aussi bien dormit : même durant le week-end précédent, déjà passé à l'infirmerie, elle s'était réveillé plusieurs fois par nuit et avait mis un temps fou à ce rendormir à chaque fois. A ce moment là elle se sentait très bizarre, si peu habitué à ce nouveau corps.

C'est donc toute guillerette qu'elle ouvrit les yeux. Si elle fut un peu surprise en voyant la couleur de ses cheveux, elle ne sursauta pas. Elle s'y faisait petit à petit, à cette crinière sèche et épaisse de la couleur du feu.

Elle se redressa, s'étira, ce massa quelque peu le visage (rien de mieux pour bien être réveillée ) et tourna la tête. Dans le lit d'à côté, elle vit Ginny qui tournait la tête brusquement, ses cheveux bruns voletant un peu à cause de la vitesse du mouvement.

Pansy observa cette fille qu'elle avait détesté puis qui l'avait indifférée plus tard. C'était son corps, elle le reconnaissait mais pourtant les expressions n'étaient pas les mêmes, la manière qu'avait la griffondor de se tenir, ses mimiques, toutes ces choses ne lui appartenait pas. Pansy se demanda alors si Ginny s'était regardée en se douchant, et la peur lui serra les entrailles. Elle ne pouvait pas demander cela, car ça ne ferait qu'éveiller la curiosité de la jeune Weasley à coup sûr.

Alors Pansy se tu, regarda autre part et ferma les yeux très fort, priant pour que tout ceci s'arrête bientôt.

Parce qu'elle ne s'était jamais vraiment aimé. Elle était trop fine, trop maigre, trop grande et trop froide. Mais elle avait cette morphologie et cette taille et elle ne pouvait rien y faire, et elle ne voulait pas être froide. Pansy voulait être rassurante, être quelqu'un de confiance, être une amie. Mais toute sa vie avait été rythmée par le même motto que celle de Draco ou de Théodore : « Ne te dévoile jamais, car alors on pourrait utiliser tes sentiments contre toi. Ne te fais pas d'amis. La seule personne qui compte, c'est toi. Plie devants les forts mais ne te laisse pas faire par les faibles. ». Donc elle n'exprimait que très peu ce qu'elle ressentait et le masque qui avait couvert son visage toute sa vie peinait à se fissurer. C'était comme ça. Pansy paraissait froide, hautaine, stupide et méchante, mais elle était juste timide, terrifiée, silencieuse et discrète. Pansy, comme tout le monde, avait fait de son mieux. Peut être que son « mieux » était moins bien que les autres, mais c'était comme ça.

La serpentarde savait qu'elle avait fait des erreurs -après tout, elle avait cru au discours du Seigneur des Ténèbres avant de se rendre compte de ce qui ce cachais derrière les belles paroles- et elle en avait gardé des traces qui resteraient à jamais. Que ce soit gravé dans sa peau ou dans sa tête, elle n'oublierais jamais par quoi elle était passé.

D'un geste mécanique, Pansy se frotta les poignets. Elle se retient de sursauter en sentant sous ses doigts une sensation bien trop familière. Elle n'eu pas besoin de regarder pour savoir ce qu'était les cicatrices. Après tout, Ginny non plus n'avais pas eu une vie idéale -son frère était mort, elle avait du gérer presque seule l'AD, elle avait vu pleins de gens qu'elle aimait mourir...

Pansy eu un triste sourire. Elle se sentait un peu moins seule.

Elle se secoua puis lança un Tempus qui lui dit qu'il était l'heure du petit déjeuner. Elle se leva de son lit, puis se rendit compte avec une grimace qu'elle portait encore son pyjama et qu'elle n'avais aucune affaire avec elle. Elle chercha l'infirmière du regard et la trouva quelque lit plus loin, visiblement en train d'essayer de faire ingurgiter une potion à la couleur peu rassurante à une élève. Pansy patienta le temps que la jeune serdaigle ai avalé la mixture pour aller voir Mme. Pompfresh.

« - Bonjour madame.

- Ah ! Lady Parkinson. Comment vous sentez vous ?

- Ça va. Beaucoup mieux qu'hier soir. Je suis en pyjama: puis-je retourner à mon dortoir pour me changer ?

- Hmm... j'ai peur que tu t'évanouisse dans un couloir sans personne pour t'aider, alors je préfère que tu reste là. Mais je crois que Mademoiselle Weasley a quelques affaires avec elle: voir si elle n'a pas des vêtements à te prêter pour le moment.

- Je... d'accord... »

D'un air un peu dépité, Pansy prit congé de la sorcière et se dirigea vers le lit de sa camarade.

« - Salut, Weasley.

- Salut, Parkinson. Bien dormi ?

- Oui, ça va. Dit, heu... hum. Mme Pompfresh ne veut pas que je retourne à mon dortoir.

- Oh bah merde ! Et pourquoi ?

- Elle ne voudrait pas que je m'évanouisse dans un coin perdu.

- C'est compréhensible alors. J'ai quelques affaires avec moi...

- Oui, elle me l'a dit.

- Et... tu veux que je t'en prête ? Ça me gêne pas trop d'aller déjeuner en pyjama, mais je pense que tu n'aimes pas ça. Et les elfes de maisons sont occupés donc c'est ta seule solution.

- Oh! Merci, Weasley. C'est... c'est gentil de ta pars.

- On est toutes les deux du même côté, Parkinson. »

Pansy frissonna en entendant son nom. Elle voyait maintenant toute les teintes de ses yeux. Ils étaient bleus surtout, avec un peu de vert autour de la pupille. C'était étrange. Elle voyait sur son visage une expression étrange, comme une sorte... d'attente mêlé à de l'inquiétude.

« - Oui. Nous sommes du même côté. »

Ginny poussa un soupir de soulagement, puis elle sourit à sa vis à avis et se leva pour fouiller dans une pile de vêtements. Elle en sortit une jupe et une chemise d'uniforme qu'elle tendit à Pansy.

« - Je suppose que tu n'as pas besoin de la cravate rouge et or ? »

Un petit rictus surgit des lèvres de la rousse.

« - Ça ira, merci. »

Et Pansy tira le rideau pour se changer.

Deuxième conversation civilisé ! Avec de l'humour, et une pointe de confiance en l'autre en prime !