Voilà la deuxième partie ❤️
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Parkinson but une potion, puis une autre, et encore une. Elle se pris deux trois sorts d'analyse, elle montra le fond de sa gorge, ses mains, sa tête, ses yeux, sa magie à Mme Pompfresh. Et puis elle but encore une potion. Au bout de 2 heures à se faire tripoter (c'était une sensation étrange que d'être toucher alors qu'elle n'était pas encore habitué à sa morphologie nouvelle) elle pu enfin se reposer. Elle tomba sur le lit de l'infirmerie qu'on lui avait réservé avec un soupir. À côté d'elle, dans un lit identique, Ginny fit pareil. Les deux filles se jetèrent un regard puis détournèrent les yeux: rien de plus déroutant que de regarder ses propres yeux dans les yeux.
Elles n'avaient pas grand choses à faire maintenant que les professeurs étaient partis, que l'infirmière était occupée dans son bureau et qu'elles n'avaient pas leurs affaires.
« - Hey, Parkinson. »
La rousse releva la tête, surprise que sa vis à vis lui parle.
« - Quoi ?
- Si tu te douche, tu ferme les yeux.
- Ok. Oh ! Ok, oui. Bien sûr. Toi aussi !
- C'est pas comme si j'avais particulièrement envie de te voir non plus. »
Pansy posa sa tête sur l'oreiller. Ça faisait un peu mal. Juste un peu. Elle pensa soudainement aux marques sur son bras, et son cœur s'emballa.
« - Weasley ! Tu te douche vite. Tu regarde pas. Tu t'habille vite. Je ne veux pas que tu me vois.
- C'est bon ! C'est ce que je viens de te dire ! Je vais pas te regarder. »
La serpentarde inspira. Elle n'avait pas d'autre choix que de lui faire confiance.
Le soleil se couchait. À un moment, des elfes de maisons étaient venus leur apporter quelques livres, des morceaux de parchemins et des plumes. Depuis, Ginny était plongée dans la lecture d'un roman dont Pansy ne voyait pas le nom. Cette dernière lisait un énorme livre (Histoire de Guerre et de Paix) qu'elle avait trouvé dans la bibliothèque du château. Depuis le temps, elle les avaient presque tous lu au moins 3 fois, mais celui-la était caché, tout au fond, près d'un mur sans fenêtre. Cela faisait deux semaines que Pansy avait commencé à le lire. Il regorgeait d'informations dont le professeur d'histoire ne parlait jamais. Bon après, il ne connaissait rien de l'Histoire après sa mort, et il ressassait les mêmes choses chaque année, donc ce n'était pas compliqué de découvrir des choses qu'il ne savait pas.
La rousse était plongée dans l'histoire d'une guerre qui avait eu lieu entre les elfes et les centaures des années plus tôt. Elle griffonnait sur un parchemin le plus d'infos possible, aussi vite que ses yeux volaient sur les mots. Son rêve, c'était d'être historienne. Malheureusement, elle s'appelait Pansy Parkinson, et elle avait sur le bras une tâche qui ne partirait jamais. Elle espérait toujours, au fond d'elle, que son rêve se réalise. C'était un espoir niais, inutile, une demande d'enfant capricieux, un truc impossible qu'elle voulait quand même essayer de faire.
Elle releva la tête pour voir Ginny qui touchait ses cheveux.
C'est vrai que la serpentarde prenait bien soin d'eux puisque c'était ce qu'elle aimait le plus chez elle. Ils étaient doux et sans fourches, contrairement à la crinière rousse qui se trouvait actuellement sur son crâne. Les cheveux étaient secs et fourchus. Eurk !
Elle avait perdu toute envie de lire. Elle posa son livre, le parchemin et sa plume sur la petite table de chevet à côté de son lit et se tourna, dos à la Gryffondor qui passait inconsciemment sa main dans ses cheveux.
La verte et argent ferma les yeux. Elle fut réveillée quelques heures -quelques minutes ?- plus tard par Mme. Pomfresh pour qu'elle mange.
Elle avala son repas sans y penser et se recoucha.
Elle attendit, dans le noir, que la respiration derrière elle fusse régulière pour se lever. Doucement, elle avança jusqu'à la grande fenêtre qui donnait sur le terrain de Quidicch. A la lumière de la lune -elle était presque pleine-, elle remonta la manche gauche de son pyjama. Sur son bras, les seules tâches étaient des tâches de rousseurs. Pas de noir. Pas de serpent. Pas de cicatrices. Rien.
Un sourire effleura les lèvres de la serpentarde. Ça faisait tellement longtemps -trop longtemps- qu'elle n'avait pas du cette sensation de liberté. Et même si ce bras était tacheté de roux, et qu'il était plus fin que le sien c'était quand même bien parce que c'était tout ce que cette malédiction avait de bien à lui offrir.
La jeune femme ferma les yeux et se mis à sangloter doucement, la bras pressé contre sa poitrine. Au bout de quelques minutes, elle se redressa et retourna dans son lit. Alors qu'elle se glissait sous la couverture, elle tourna la tête. Dans le noir, des yeux bleus la regardait.
Pansy déglutit puis s'entera dans ses draps. La meilleure attaque, c'est la fuite.
Ce soir la, Pansy Parkinson s'endormit en pleurant silencieusement.
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Le Roux est Une Couleur Douce
FanfictionPansy x Ginny - Pansy et Ginny se réveillent dans le corps l'une de l'autre. Comme ça, sans raison. Le problème, c'est qu'il y a sur leurs corps des choses que les sorcières n'on pas envie de partager, encore moins avec quelqu'un à qui elles ont à p...