Chapitre 3

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Je rentre chez moi. Il est midi. Je recommence les cours à 15h, et j'ai hâte d'accueillir le

nouveau garçon. En rentrant, ma mère est en train de cuisiner. Elle m'entend arrivé et vient me

 dire bonjour. Nous commençons à parler de notre journée mais elle est interrompue par le 

téléphone qui sonne. J'en profite pour poser mon sac . 

Ma mère raccroche.

- Je suis désolée ma belle mais je doit filer au travail, il y a une réunion très importante.

Je ne peut pas la louper. Fais toi à manger, à tout à l'heure.

Je décide donc d'aller manger et de monter dans ma chambre. Mon téléphone vibre. C'est un

 message de mon père qui me demande si j'ai commencée mes valises. Mince. J'avais oubliée. 

Je pars demain ! Je lui répond vite qu'elles sont prêtent à être bouclées et je vais directement les commencées. 

Ma mère n'est toujours pas rentrer quand je pars au lycée. Rachel m'attend devant chez

moi.

- Salut, j'ai trop hâte de voir le nouveau. Me dit-elle

- Moi aussi, j'ai fais une banderole de bienvenue, regarde.

- Quoi ?! Me lance-t-elle. Mais c'est super ringard ! Tu es folle ! Il va te prendre pour une

imbécile si tu fais ça. Et tu ne pourras sûrement pas sortir avec lui ...

Mais c'est une blague ! Rachel me met toujours des bâtons dans les roues ! Avec elle, tout

est ringard, il faut toujours faire comme elle ! Je ne l'écoute pas, et je l'accueillerai

comme il se doit.

Arrivée au lycée, une énorme foule se forme devant le portail et on comprend vite

pourquoi. Une porche rouge vient stationner devant le lycée, et la portière s'ouvre. Un

garçon brun, peau mate, yeux marrons en sort. J'oublie tout de suite ma banderole.

Rachel avait raison. C'est beaucoup trop ringard pour un garçon aussi beau. Rachel me

lance un pique en me disant avec un sourire narquois, de lui montrer.

Après tout, ce n'est à elle de me dire ce que je doit faire. Je sors cette banderole et me

dirige vers lui. Mais plus je m'approche, plus mon coeur bat la chamade et mes jambes

tremblent. Comme si, au lieu d'avancer, je reculait. Et là, il pose son regard sur moi. Il

me sourit avec ses magnifiques dents blanches, tout le monde se retourne vers moi, et je

devient rouge comme une pivoine. Je viens tout juste de me rappeler que je tiens

l'affiche grande ouverte.

-Ho merci c'est très gentil ! Me dit-il

- Ha eux ... de rien ... (il doit se dire que je suis folle)

Je ne supporte pas que tout le monde me regarde. Mais la seule idée qui me traverse

l'esprit, c'est de partir en courant telle une gamine.

J'arrive juste à lâcher un petit "désolée" et part.

Je m'enferme dans les toilettes. La honte. Je viens de réagir comme une enfant qui a vue

le diable. Je ne veut plus sortir d'ici. Je n'ai même pas envie de pleurer, j'ai juste une

boule au ventre. J'entend quelqu'un rentrer.

- Addison, c'est moi, Rachel. Ouvre-moi. Je veut te parler.

Je n'ai pas envie de parler maintenant mais je lui dit d'entrer. Elle referme la porte

derrière et elle se laisse glisser contre la porte pour s'assoire en face de moi.

-Ne t'inquiète pas. Les gens vont bientôt oublier ce qu'il c'est passé. Il va bien falloir que

tu sortes de là un jour ou l'autre non ?

-Enfaite ce n'est pas vraiment le fait de lui avoir fait une pancarte qui me dérange, c'est

la façon dont je suis partie.

Je sens que les larmes commencent à monter alors je décide d'aller au lavabo pour me

rafraîchir le visage.

En sortant des toilettes, les cours ont déjà commencés. Nous rejoignons notre cours de

biologie lorsque je voir le nouveau garçon. Je remarque vite qu'il ma vu, et me demande

d'approcher. Rachel préfère partir en classe et nous laisser parler tranquillement.

-Salut, heu ... je voulait te remercier pour tout à l'heure, et j'avait oublié de me présenter,

je m'appelle Isaac. Je vient de San Fransisco .

-Ha et bas de rien mais je suis désolée pour le façon dont je suis partie tout à l'heure. Il y

avait beaucoup trop de monde qui me regardait et sa ma déstabilisée. Et je m'appelle

Addison.

-Ho ne t'inquiète pas moi aussi quand j'ai vu tout ce monde j'ai faillit demander à faire demi-tour !

Je suis soulagée qu'il ne m'ai pas prise pour une folle et nous retournons en cours.

En rentrant à la maison je soir, je décide de continuer ma valise. Ma mère finit tard le

soir et comme je suis toute seule je me commande des sushis pour les manger sur mon

lit devant Netflix. Je suis déjà au lit quand ma mère rentre. J'entends qu'elle est au

téléphone et elle parle en espagnol. J'ouvre donc la porte discrètement mais la porte

grince. J'arrête de respirer de seconde. En entendant toujours ma mère parler au

téléphone je vais doucement dans les escaliers. Elle parle tellement vite que je ne

comprends rien à ce qu'elle dit. Elle raccroche, éteint la lumière du séjour et celle du

hall d'entrée. Je me dépêche de regagner mon lit en faisant le minimum de bruit. Je

m'installe sous ma couette et réfléchis à qui ma mère pouvait parler. Nous ne

connaissons aucune personne espagnol. Et là une pensée me traverse l'esprit mais j'essaie de m'endormir pour me chasser cette idée.

Le Choix FatalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant