Amertume féconde du désir de se fondre,
Nostalgie un peu longue d'une mémoire trop sombre,
Son visage de déesse se reflète dans l'ombre.
Ses yeux bruns étincellent longuement à la ronde.
Ses cheveux longs, aussi ondulés que câlins,Où il doit faire très bon pour noyer son chagrin,
S 'épanouissent tendrement dans un vent très serein.
Parfois sur ses lèvres, malicieuse, un rituel.Sa langue s'épanche dans une lenteur sensuelle,
Délicate et furtive, exhaustive et pensive.
Aussi pure qu'une source, aussi douce qu'une Ondine,Cette beauté, elle s'effleure comme une flamme divine.
Un faisceau de la lueur d'une étoile qui scintille
Qui fait battre mon cœur et me rend si fragile.