Chapitre I

44 3 50
                                    

     L'air soufflait et soulevait quelques mèches rebelles qui ne voulait pas se ranger avec les autres pour parfaire la coiffure de Pauline. Mouvaient également les jupons de sa robe d'un pourpre terne assorti au ruban dans ses cheveux. À ses cotés, se tenait Mélie, sa demie-sœur et meilleure amie qu'elle ait jamais eu. Toutes deux se rendaient au puit avec des seaux à la main. L'eau courante n'existe pas chez elles, ni chez personne dans leur petite ville, mais celà ne les dérangaient pas. Les deux demies-sœurs sont proches au possible. Elles vivent sous le même toit, dans la même chambre et partagent tous leurs biens. Elles sont si proches qu'on dirait des jumelles. Mais elles ne sont que demies-sœurs.
Arrivées au puit, les deux jeune filles de 14 ans remplirent leurs sauts tours à tours en plaisantant. Elles rentrèrent immédiatement chez elles bien que le pas ralenti par leurs fardeaux et par les quelques amusements qu'elles s'autorisaient de temps à autres. En rentrant, elles croisèrent le cousin de Pauline, l'aîné de son oncle du côté maternelle. Il avait 20 ans et s'appelait Swan. Lui et Pauline étaient très proche étant enfants malgré leur 6 années d'écart. Ils se sont un peu éloigné quand il a commencé à grandir mais ce qui les a définitivement écarté l'un de l'autre c'est l'entraînement de Swan. Il avait eu une formation pour entré dans la police qui avait commencé 3 ans auparavant. Maintenant il avait beaucoup changé, ses cheveux avaient foncé et sur son visage qui était à présent plus carré se dessinait des épaisses rouflaquettes légèrement bouclées. Il leur avait juste adressé un signe de la main avant de partir, comme s'il ne les avait pas reconnues. Pauline en fut légèrement froissé mais se dit qu'il devait être attendu quelque part et ne pouvait donc pas lui accorder trop de temps. Il se dirigeait vers le haut de la petite colline. Au sommet de celle-ci, la plus haute de toutes les collines du domaine, se trouvait la plus grande des maisons qui fut bâtie dans toute la ville, celle du Shaman. Pauline se dit qu'il devait s'y rendre bien qu'elle n'avait aucune idée de la raison qui pouvait le pousser à faire ça.
Lorsqu'elles furent chez elles, elles se mirent à table et préparèrent à manger. Leurs parents étaient dans les bois voisins à leur jardin à cueillir des baies ou prendre du bois pour le feu. Dans une vingtaine de minutes, elles devront abandonné leur atelier épluchage de pomme de terre et panets pour aller chercher leurs petits frères à l'école élémentaire du voisinage. Les oiseaux chantaient dehors, les fleurs commençaient à éclorent çà et là dans les herbes du jardin et sur les branches des arbres. L'hiver avait bel et bien pris fin.

- J'aime bien le printemps, l'air qui se réchauffe est plaisant, voir la nature reprendre des couleurs et la faune qui réapparaît et gambade, tout cela me réjouit vraiment, déclara Mélie.

- Oui, tu a raison c'est revigorant, malgré tout je préfère l'automne. Voir les feuilles vertes changées et se teindre de jaune, d'orange, de rouge et d'ocre, chaque feuilles se colore à sa manière et devient unique. Même si cette saison annonce l'arrivée de l'hiver je trouve que cette saison à son charme, lui répondit Pauline.

- C'est vrai. Si on y réfléchit bien, chaque saison à son charme, même l'hiver qui peu pourtant se montrer rude.

     Bientôt, les deux sœurs sortirent chercher leurs frères de respectivement 7 et 9 ans à leur école élémentaire. L'aîné des deux garçons est un frère "direct" de Pauline mais l'autre n'est que son demi-frère. Leur fratrie n'est pas une grande fratrie. Il y en a bien sûr des plus petites mais comparé aux autres familles, dont la plupart possèdent 5 ou 6 enfants, la leur n'est pas imposante. Il y a une expliquation à cela, à une époque, Pauline avait une sœur, malheureusement celle-ci a été emporté par la maladie lorsqu'elle avait 5 ans. Elle devait également avoir une autre demie-sœur, mais elle fut morte-née.

     Sur le chemin du retour, elle prit Eustache, l'aîné des fils de la famille, par la main et Mélie tenait celle de Basile en marchant derrière sa demie-sœur. Ils croisèrent le fils du boulanger qui habitait à quelques pas de chez eux ainsi que l'apprenti docteur du quartier. Aucun d'eux ne prit la peine de les saluer. Ce n'était pas étonnant. Deux jeunes filles et des bambins qui ne possédaient ni muscle ni barbe ne méritaient pas l'attention ni le temps des adultes ne faisant pas parti de leur famille.

______________________________________
"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""

Bonjour bonsoir mesdames mesdemoiselles et messieurs, vous venez donc de lire le premier chapitre de mon histoire. J'espère qu'il vous à plu. Si vous avez des questions ou des commentaires à faire je serai ravi que vous m'en fassiez part. Je ne sais pas encore à quel rythme je posterai mais j'espère ne pas vous faire attendre trop longtemps entre chaque partie de mon histoire. Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de journée ou de soirée.

Pauline [Titre Provisoire]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant