Chapitre III

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Précédemment...

Cette proximité était d'ailleurs si forte qu'elles souhaitaient, quand elles auront atteint l'âge moyen des jeunes filles qui se mariaient, être concubines et ainsi passer le reste de leur vie ensemble.

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Un lueur jaune orangé filtrait à travers la fenêtre et vint éclairer progressivement les visages endormis des deux jeunes filles. Elles ne mirent pas longtemps avant de se réveiller. Elles se levèrent, s'habillèrent et se coiffèrent en s'aidant l'une l'autre. Ensuite elles descendirent les escaliers et commencèrent à préparer le repas du matin. Tout était près quand leurs mères arrivèrent, bientôt suivi de leurs petits frères et quelques instants plus tard se fut au tour de leur père d'arriver. Une fois fini elles s'occupèrent de la table tandis que leurs frères partir se changer et prendre leurs affaires, que leurs mères prirent leurs panier et y mirent leur collation ainsi que celle de leur mari qui était occupé à fumé sa pipe.
Les adultes partirent dès cette dernière fini. Elles allaient cueillir des baies et autres plantes dans les bois pendant une partie de la journée et le père de famille allait s'occuper du bois dans la réserve non loin du point de cueillette du jour. Les deux petits garçons descendirent peu après le départ de leurs parents.

Allez dépêchez vous, vous allez être en retard et nous aussi, dit Mélie d'un voix claire à leur intention.
- On est prêt, et puis pourquoi vous êtes pressées ? lui répondit la petite voix de Basile.
- Parce que nous sommes duodies, et duodies nous sommes de services de pensions. C'est pas si compliqué à retenir en plus duodies c'est le jour des enfants et c'est le jour où nous sommes de services et une fois sur deux nous nous occupons des enfants. Elle le disait avec le sourire même si elle n'aimait pas vraiment s'occuper de ces pensionnaires là.
- Vous vous occupez de qui aujourd'hui d'ailleurs ? Des enfants ou des anciens ? demanda Eustache en se redressant et levant la tête
- Des enfants. Allez dépêchez vous on a vraiment pas le temps.》

Mélie les poussa gentillement en leur disant cela. Aucun doute, elle avait l'instinct maternelle. Elle avait bien de la chance. Je me demandais comment elle faisait. Moi je ne prenais pas plaisir à m'occuper des enfants. Enfin sauf Basile et Eustache, mais ce sont mes frères et je les apprécie. Duodies était le jour que j'aimais le moins de la semaine, enfin une semaine sur deux. J'étais plus à l'aise de m'occuper des anciens que des enfants. Mélie elle était complètement dans son élément au milieu de ces bambins. Je l'enviais tellement. Elle rayonnait en leur présence. Un sourire radieux et des yeux pétillants de bonheur. Complètement dans son élément... Elle ferait une mère splendide, la mère et femme rêvée.
Je pensais à tout ça tandis que je tenais par la main Eustache suivant de prêt Basile et Mélie jusqu'à l'école. Après les avoirs déposés nous sommes aller dans un bâtiment non loin de là, la pension où étais déposé les enfants trop jeunes pour être à l'école ou pour s'occuper de la maison. Notre service durait toute la matinée avec deux autres familles, enfin les filles de deux autres familles. On avait pas besoin d'être plus. La pension ne s'occupait que de cette partie de la côte.
Sur les coups de midi, nous sommes partie de la pension, sommes rentrées à la maison pour prendre des seaux puis sommes reparties en direction du puit. L'air était chaud et doux. Les nuages voilaient légèrement le soleil. Il faisait bon. On entendait tout les bruit alentour, chaque petit bruit, des cris des oiseaux dans les arbres aux bruissements du ruisseau qui prenait source près du la maison du Shaman. Une fois les seaux remplis nous avons pris le chemin du retour. Chaque petit bruit. De temps en temps on entendait des pas plus ou moins lointains et plus ou moins audibles. Parfois ces bruits se rapprochaient d'elles mais finissaient par s'éloigner. Des pas se sont rapprocher jusqu'à elles, ils venaient d'en face. Une silhouette sortie de derrière un tournant. Celui qui menait dans leur allée. C'était un jeune homme, à peine plus âgée qu'elles, il allait sans doutes partir en formation dans l'année à suivre. Il était encore imberbe et possédait tout au plus un léger duvet. Il les vit et se dirigea vers elles. Il fut bientôt à leur hauteur. Comme le veut les coutumes, les deux sœurs avaient pour habitude de baisser la tête fasse à leurs aînés et aux Hommes. Elles s'effaçaient face à eux, se faisaient discrètes, c'est comme ça et ça l'a toujours été, c'était normal. Cette fois pourtant elles ne purent pas. Il s'était mis face à elles pour les contraindre à s'arrêter. Et c'est ce qu'elles firent. Elles s'arrêtèrent face à lui, sans levé la tête.

《 Mes damoiselles.》

Pas de réponse, elles ne savaient pas quoi dire, elles se sont lancés un regard discret, elles ne savaient pas quoi faire, personne ne leur avait dis quoi faire.

《 Vous êtes bien Mélie et Pauline ? 》

Elles ont relevé la tête, Pauline n'a rien dis.

《 Oui. 》

Elle se retenais de dévisager Mélie. Elle était discrète, elles l'étaient toutes. Malgré tout Pauline pensa que sa sœur avait eu le bon réflexe. Il s'était adresser directement à elles, elles devaient lui répondre.

《 Laquelle d'entre vous est Pauline ? 》

Mélie lui donna un coup de coude discret, de façon à ce que leur interlocuteur ne le remarque pas mais qu'elle réagisse. La question la concernait plus qu'elle.

《 C'est moi.
- Le Shaman veux te voir. 》

C'est là qu'elle comprit où elle l'avait vu. C'était l'un des fils du Shaman, pas le plus âgé d'après ses souvenirs, du moins pas de l'ensemble de ses femmes. D'ailleurs il voulait la voir. 《 Pourquoi voulait-il me voir ? Et puis je ne peux pas, pas maintenant. On a plein de chose à faire il faut que j'aide Mélie pour l'eau la maison pour tout ! 》 voilà ce qu'elle pensait à cet instant.

Pauline [Titre Provisoire]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant