Pauline [Titre Provisoire]

Chapitre IV

Précédemment...

- Le Shaman veux te voir. 》

C'est là qu'elle comprit où elle l'avait vu. C'était l'un des fils du Shaman, pas le plus âgé d'après ses souvenirs, du moins pas de l'ensemble de ses femmes. D'ailleurs il voulait la voir. 《 Pourquoi voulait-il me voir ? Et puis je ne peux pas, pas maintenant. On a plein de chose à faire il faut que j'aide Mélie pour l'eau la maison pour tout ! 》 voilà ce qu'elle pensait à cet instant.

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   Elle était complètement paniqué intérieurement, elle ne comprenait pas pourquoi elle, elle était convoqué chez le Shaman. Elle n'avait rien fait de moins bien ou de mieux que ces dernières années. Devant son absence de réaction extérieur, le jeune homme s'adressa encore à elle

- Je peux vous accompagnez jusqu'à votre habitation pour que vous puissiez y déposer votre eaux et je vous accompagnerais ensuite voir le Shaman.

   Pauline acquiesça pour toute réponse, incapable de savoir comment formuler une phrase. Elles allaient donc faire les derniers mètres en compagnie d'un jeune homme, ce qui était à double tranchant. Faire le voyage avec lui changeait de la routine mais ça les contraignaient au mutisme. Un mutisme auquel elles étaient habituées depuis toujours. Ce n'était cependant pas le cas de leur accompagnateur dont Mélie percevait aiséement le malaise bien qu'elle ne pouvait dire mot pour le rassurer face à leur attitude.

- Êtes vous toujours si peu expressive ? Le silence avait du devenir trop pensant pour lui, Mélie lui a donc répondu car cette phrase venait de lui donner l'autorisation de parler, il s'était directement adressé à elles.

- Nous sommes habitué à nous effacer en présence d'autrui, nous ne sommes pas sensé parler sans y être invité. L'ignoriez-vous ? en temps normal elle ne devrait pas poser de question mais c'était venu naturellement et elle ne pouvait revenir sur ses dires.

- Il est vrai que nous parlons que lorsque les adultes nous le dise lors du repas mais lorsque nous sommes entre nous, mes sœurs - et mes frères - ne se retiennent pas de m'adresser la parole.

- C'est lié au cocon familiale, dans une fratrie il est souvent difficile de réaliser qu'il peut y avoir une différence d'importance entre individu.

   Pauline marchait à leurs côtés mais était en pleine réflexion et ne prenait pas la peine de les écouter. Ils venaient d'arriver devant leur habitation. Elle ouvrit et alla déposer les seaux au même emplacement que d'habitude suivit de sa sœur.