utopie d'une nouvelle vie

Idioties

Puis vient une mélodie, plus rythmée je reconnais les paroles, je vois des têtes s'agiter. Les connaisseurs se retrouvent, ce n'est que mes amies et un étranger, l'inconnue de tous à l'heure. Ensemble, on déclame en sautant "le tout c'est de l'admettre je pourrais te la mettre mais y'a un truc qui me retiens pute fils de chien". On s'échange de vrais sourires, on est réalité, nous sommes ce que sommes, sans filtres, sans gêne, juste nous.

Puis ce n'est plus la même musique, mais notre énergie semble différente des autres qui dansent, nous on s'amuse vraiment.

La bonne fille bonne et le pauvre gars, le couple détestable apparaisse dans la pièce. Je les vois s'approcher de moi, un peu trop à mon gout. Le garçon m'adresse la parole je fais mine de pas l'entendre. Puis il effleure mon épaule, je reconnais son odeur. Il tapote mon omoplate, obligée, je me retourne. Ils sont en face de moi, gênés comme deux cons. Moi je leur souris, elle est fini ma triste vie. je leur souris mais je cache quand même de l'amertume, de la violence. Je suis plutôt calme mais quand je suis énervée j'ai besoin de libérer ma colère. Souvent grâce à mes poings contre un mur. Mon père m'apprends à me battre, à combattre. Je commence la boxe. Ils échangent un dernier regard puis elle me dit:

Ça ne te dérange pas?Je veux dire...

Bien sûr que si, ça me dérange. On en avait déjà parlée salope, t'avais aucune raison de le revoir. Et toi connard pourquoi t'as eu besoin de rester proche de moi de tourner autour de celle qui était mon amie. Venir demander c'est encore plus violent, vous vous enfoncez, à deux. Toute manière il va te jeter comme une merde. Tu gâches tout notre amitié et mon estime de toi. Mes idées sont confuses mais dans ma tête je ne vois que le mal. L'alcool forme en moi un océan de colère et ce que je pensais dans ma tête je le hurle à haute voix. Je leur crache à la figure. Et rajoute: "Dégagez c'est bon, tant mieux pour vous les putes et tant pis pour moi, de toute manière vous vous en foutez »

Quand je sors de ce dialogue, que je prête attention à ce qui m'entoure je vois les gens qui m'observent. Mes anciennes amies veulent juste savoir ce qui c'est passé, mes nouvelle veulent savoir si je vais bien, la musique se baisse comme si tout le monde voulait nous écouter. Et dans tout ça je sens ma main se réchauffer, je la regarde elle est dans celle de l'inconnue au chaud. Il me regarde, me sers la main et m'entraine dans le jardin. Je fais comprendre que je vais rentrer. La certaine me propose de me raccompagner d'autre repartent dans le coeur de la fête. Un peu frustrée par la non résistance de mes nouvelles amies à me laisser seul, j'entends qu'elles ont en faite été voir le couple. Cela me réjouie, c'est la seule chose dont j'avais besoin.

L'inconnu est toujours la.

Je vais rentrer. lui dis-je