Je te raccompagne me dit-il t'as pas l'air bien, il éclate de rire. Je le suis et ris à mon tour, sa naïveté s'avère être de l'ironie. Il s'apprête à parler mais le temps de quelques secondes sont regards se plongent dans le mien, isolé du monde. Je ne vois que le reflet des étoiles dans sa pupille. Ça n'a pas durée. Les basses des enceintes nous ramènes à la réalité.
On va prendre l'air?
On est déjà dehors lui rappelle-je en souriant amèrement. Replonge pas, reste en haut, te laisse pas tombé, glisse pas dans cet abisse profond, sans fond. Je fais mine de regarder derrière moi, pincement de cœur, j'essuie mon émotion d'un coup de poignet. Je tourne la tête me lève
Alors on sort?
Le hochement de sa tête me fait comprendre qu'il me suit.
J'ai des affaire un peu partout tu m'attends?
Leo ajoute-t-il.
Je souris, m'apprête à lui donner mon nom mais je me retiens.
Pas encore comme ça je peux encore choisir comment je veux que tu me vois. Je déclame fièrement.
Seulement avec ton nom? J'en connais déjà beaucoup de toi en quelques instants.
Il n'a pas tord, je me tord, mord ma lèvre et lui répond bêtement que j'aimais la réplique.
Bref m'interrompt- il la série Bref.
Oui c'est ça, un sourire niais se dessine sur mon visage
Je récupère mon sac, lui son manteau. J'aime bien son style, un jean couleur désespoir, mais un haut plus coloré large rentré dans son pantalon avec une ceinture de cuir. Il fait chaud mais dehors l'air est plus frais, plus sec. Le climat est différent, les gens sont différent car un mur nous sépare. Je regarde cette maison, réfléchissant du bleu, du rouge, jaune, des éclats de rire. On est bien quand même malgré ces ricanements que j'interprète maladroitement, l'hypocrisie que je me force de trouver n'est que joie de vivre. Puis je réfléchis, je souris. Vêtu d'un débardeur blanc, et d'une grosse veste en jean, accompagnée de Leo je marche. Je déambule fièrement le regard porté sur la lune. On s'éloigne de la fête, de ce cœur qui bat trop vite. Seulement quelques rues après je n'ai plus envie de rentrer. L'inconnu maintenant connu semble du même avis.
J'ai une enceinte. On peut peut être se posé tranquille.
Parfait je pense
Je lui répond de mon plus grand sourire.
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utopie d'une nouvelle vie
General FictionColère tristesse déception mais peut être un nouveau début. L'histoire d'une jeune vie qui grandit grâce à sa vie. La rencontre qui changea le malheur en bonheur la douleur en couleur.