utopie d'une nouvelle vie

Ultime

Je vacillais jusqu'à ma chambre, je voulais me retourner, le voir une dernière fois, vérifier qu'il était bien la . Mais je ne le fis pas, par peur qu'il soit parti. Une fois dans ma chambre, j'enlevais mon pantalon, détachais mon soutien-gorge, et me glissais dans mon lit. Ce soir la je ne pris pas la peine de me rassurer, je me laissais aller dans mes pensées, voyageant entre deux sentiments sinistres. Je faisais le tour, commençant par ma vie, si joyeuse, le peu de détail qui me faisais plonger dans le noir. Mes larmes coulaient, puis je fis le tour du monde, des ministres vendus au violences. Puis son sourire, revenait en moi, comme protecteur de toute ses émotions.

Alors je m'endors, dans cet état second, secondement moi. Demain tout sera mieux. Demain je rirais.

La nuit, trop courte quand la lumière me réveille, mes volets aussi ouverts que certaines bouchent me privent de sommeil. Je me lève, les ferme, les fait taire et me rendors. Mon esprit reste éveillé, je rêve, me réveille et m'invente des histoires.

Mon chat se glisse sous ma couette, j'allume mon téléphone, un message de la bonne amie bonne s'excusant, des mots doux défilants sous mes yeux. Ils sont rempilent d'hypocrisie mais me touchent profondément. Un, deux, trois amis prenant de mes nouvelles, me disants ce que je rêve d'entendre, satisfaire mes besoins de me sentir aimer. Futiles créatures que je suis égocentrique et égoïste. Ma mère qui m'apporte un déjeuner, exceptionnelle, trop bonne journée. Je me réveille.

Je me tourne pour attraper mon téléphone, pour de vrai. Seulement, je sens un bras posé sur mon ventre dénudée. J'aperçois son visage, il aperçoit mon visage rempli de stupeur et décale sa main. Étonnamment son geste ne m'a point dérangé, sa main avait juste glissé, son etre m'entourait respirant la bienveillance .
Désolé je voulais pas te réveiller et je me suis endormi.
Encore trop beau, je ne me réveille pourtant pas.
Mes idées sont trop confuses pour une seule phrase alors je réponds simplement.
Comment t'es rentré ?
Ses yeux, surpris et amusés, m'observent tendrement.
C'est tout?
En vérité non, mais j'ai peur de le faire fuire je hoche la tête et instinctivement me glisse dans ses bras.
mmmh.