9 - Shine Under Stars

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~~~ Chapitre pas encore corrigé mais je le poste quand même pour ne pas vous faire trop attendre ! Bonne lecture !  ~~~


Fébrile, je me glissais dehors et manquais de louper le rebords. Cloud attrapa mes hanches fermement pour m'empêcher de tomber trois mètres plus bas. Une fois mon corps entièrement dehors, je détaillais mon coéquipier de fuite. Il se tenait accroupit sur le rebord de la fenêtre, appuyé contre le mur. Ses yeux gris reflétait la lune mais je n'eus pas le temps de m'y perdre d'avantage car j'entendis le verrou de ma chambre tourner.

Il fallait que l'on parte et vite. Je me voyais mal sauter de nouveau un étage, les souvenirs de ma dernière blessure à la cheville était encore trop frais. Cloud lui avait visiblement déjà trouvé la solution. Il attrapa fermement le rebord et se laissa pendre dans le vide. J'entendis la porte s'ouvrir et les cris de mes parents m'interpeller.

« Annie ! ANNIE RESTE ICI ! »

L'alarme couvraient leurs cris, l'adrénaline inhiba toutes mes peurs et je me tournai rapidement vers Cloud toujours pendu au rebord de ma fenêtre. Il me lança au dessus du bruit strident de la sirène.

« Glisse sur moi ! »

Aussitôt avait-il prononcé ces mots que j'agrippai ses épaules et entoura sa taille de mes jambes, glissant le plus vite possible sur son corps passant sur son dos, ses cuisses et enfin ses mollets. Je vis ses doigts se crisper sous mon poids, il fallait que je saute rapidement au risque de tomber tous les deux. A présent les jambes dans le vide et à distance raisonnable du sol, je le lâchais réceptionnant ma chute de justesse.

Mes parents avaient eu le temps d'atteindre la fenêtre en continuant de hurler.

« ANNIE DONOVAN JE T'INTERDIS DE QUITTER LA PROPRIÉTÉ !!! » Vociféra ma mère.

D'où ils étaient, ils ne voyaient pas Cloud suspendu sous ma fenêtre. Dans la pénombre et les cris je le vis se laisser glisser jusqu'au rebord de la fenêtre du rez-de-chaussé et sauter avec agilité auprès de moi.

Le visage de mon père se déforma quand il prit conscience de la présence du jeune homme. Ce dernier m'attrapa la main et j'entendis au loin mon géniteur m'insulter de mots qu'un père ne devrait jamais employé pour sa fille. Le cœur brisé je faillis trébucher tant Cloud courait vite.

Main dans la main et à ma grande surprise, il ne m'attira pas vers la route mais vers le fond du jardin. Je ne discutais pas et le suivait non sans difficulté. Tels des lapins coursés par des chasseurs, nous nous faufilions à travers les arbustes de ma mère. Un bras devant les yeux, nous passions à travers les taillis et je manquais à de nombreuses reprise de me crever les yeux sur les branches séchés. L'alarme résonnait encore et j'imaginais déjà mes parents contactant les autorités et fouillant les alentours.

La poigne de Cloud enserrait ma main avec force, ma poitrine commençait déjà à me brûler. Je n'avais pas une condition physique exceptionnel, faire du sport dans ma chambre n'était pas très pratique, si bien que la progression à travers le jardin était d'autant plus compliqué pour moi. Jusqu'où courions nous ainsi ?

J'aperçus enfin la palissade au fond du jardin, quelques plantes la camouflait mais je devinais les grandes planches de bois indiquant la fin de notre propriété. Je sentis sa main serré encore plus fort la mienne et notre vitesse augmenter, à ce rythme nous allions foncer droit dans le mur. Soudain, il lâcha ma main et utilisa notre élan pour sauter et se hisser sur le haut de la clôture. Je l'imitais avec moins de réussite et me cogna violemment contre le bois.

L'alarme au loin ne faisait qu'accélérer mon cœur encore et encore. Cloud, à cheval sur la palissade me tendait sa main. Je reculais pour reprendre mon élan, je devais passer pour une grosse quiche à ses yeux, une fois de plus j'échouais et me ramassa lamentablement contre le mûr.

CLOUDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant