Je suis à mon bureau depuis deux heures, c'est très long. Déjà je hais ce travail; mais là aucun dossier ne m'arrive, c'est encore pire.
A peine le temps de griffoner les signes de mon ennui sur une feuille, que mon chef entre dans la pièce et dit sèchement "melody, dans mon bureau"
Je le suis, sentant que ca va mal se passer.
Une fois dans son bureau; il me tend un carton en ajoutant " vous êtes renvoyée"
Tant de question dans ma tête se bousculent, pourquoi? Comment je peux être virée alors que j'ai un ange gardien? Qu'est ce que je vais faire maintenant?
Je réponds juste un timide "d'accord"
Je passe une demi heure à ranger mes affaires dans ce cartons qui pourrait faire office de cadeau d'adieu.
Une fois terminé, mon patron me dit " nous vous enverrons très vite les formalités."
Je rentre chez moi, en passant le pas de la porte, j'espère voir mon protecteur mais je ne suis pas si surprise de ne pas le voir.
Je m'effondre.
C'est alors que je sens de la chaleur au niveau de mon bras, je me retourne, il est là.
Antoine veut me réconforter avec sa présence.
Je me dégage.
" c'est de ta faute tout ça.
Tout était normal avant que tu revienne.
Tu compte me gâcher la vie longtemps?"
"Je suis désolé ça n'est pas mon but. Je sais que j'ai été absent pendant des semaines et que ça a été dur pour toi.
Mais c'est pour ton bien que je faisais ça"
Répond-t-il calmement.
Je retorque" alors si tu ne dois pas être là va t'en maintenant. Si un ange gardien ne peux pas protéger il ne sert à rien"
C'est alors qu'il me saisit par la taille et embrasse tendrement mes lèvres
"Voilà pourquoi je dois prendre mes distances, je t'aime toujours"
Malgré ma colère, cela me fait plaisir et me trouble en même temps.
En effet, j'ai toujours rêvé de ce moment mais de son vivant.
Je réponds juste "et alors?"
"Et bien dés que ta vie sera en ordre je devrais partir dans l'autre monde. Et je ne veux pas te faire souffrir encore une fois"
Je lui rends son baiser.
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Un fantome du passé
RomansaElle ne l'a jamais oublié. Il a toujours éspèré qu'elle aille bien. Mais qui a dit que la mort était la fin?