Chapitre 4

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    Une semaine. Une semaine que Théa a disparu. Apparemment, elles ont quitté le département. Mais, je préfère qu'elle soit loin, surtout avec une personne qu'elle aime. Je sortis pour visiter cette appartement, que je n'avais point vu en détail depuis notre arrivés. Comme vu au début, elle était complètement délabrée, mais... Je voulais visiter le haut, de cette appartement, j'en avais une forte envie. Pourtant, j'avais l'impression que quelqu'un m'avait dit ne jamais y allais. Mais, c'était seulement une impression non ? Une impression qui avait l'air réal. Je m'approchais lentement de l'entrée des escaliers, il avait l'air en bonne état, mais je ne comprenais pas pourquoi il y avait une chaîne tout en haut. C'était pas pour faire de la décoration en tous cas ! J'avais pris mon courage à deux main, puis je posais mon pied sur la première marche, un léger grincement avait retentit, j'avais pris appuis sur cette marche et posa mon second pied sur la deuxième marche. Je me sentais comme désobéir à quelqu'un sans autorité mais qui interdit toujours pour une bonne raison. Je pris mon courage à deux main, ou à deux pied, puis monta toutes les marches jusqu'à arriver en haut. Je regardais la chaine qui faisait une barricade, elle partait de la rambarde de l'escalier au mur dans face, ils y en avait plein. Impossible de passer, du premier coup, il fallait trouver quelque choses pour les casser. Semi-déçu, je redescendis les marches, mais cette fois, j'avais l'impression de redescendre en boucle les deux mêmes marches, j'avais l'impression de ne pas avancer, c'était une sensation horrible, puis tous d'un coups, j'avais glissé je crois, je dévalais tous les escaliers sur mon derrière, j'étais comme si on voulais m'exclure d'un groupe d'amis. À la fin de mon trajet, je pris du temps à comprendre la situation et à me lever. J'ai eu un vide, une absence presque. Je repris complètement mes esprits seulement quand je était arrivé dans ma chambre.

    Ce soir, là je n'arrivais pas à dormir, dés que je m'endormais, je pensais au visage que j'avais vu en flash. D'abord, je m'endormais, puis je me retrouvai dans cette salle, contenant seulement le visage et une vulgaire lumière, le terrifiant visage me souriais, ensuite s'approchais de moi, je recevais des sueurs, je n'arrivais pas à partir ni à crier, et pour finir plus rien. Je me réveillais, allongé sur mon lit en sueurs et presque en pleure. Mais, comment un telle visage pouvait autant me faire peur, j'avais vu de nombreux films d'horreur avec ce genre de scène, mais j'avais jamais eu la frousse, même si je le rêvais le soir et que c'était moi, je n'avais jamais eu peur. Cette appartement, me rendais fou. Je perdais au fil du temps la raison. Mes parents étaient horrifiés. Ils étaient apeurés par les nombreuses cernes. Ils n'osaient plus s'approcher de moi à cause de mes yeux rouge, que je recevais à force de pleurer. Ils étaient tous simplement terrifiés de leurs chose qui leurs servaient de fils, de moi, de mon allure à cause de cette appartement, le petit protéger de mes parents qui avaient maintenant peur de lui.

   Le lendemain matin, je n'avais pas assez dormi et ma mine était comme celle d'un zombie. Je sorti de ma chambre à cauchemar, puis me dirigea vers la salle de bain. Mes mouvements étaient lent et fatiguant, mais j'arriva enfin à la salle d'eau. Je me déshabilla et entra dans la douche chaude et spécieuse, ce que on avait pas avant. Une fois nettoyé de ces mauvais rêves, je laissa couler l'eau chaude, encore un peu, sur mes cheveux. Je me remémorais de Théa, de ma vie avant le déménagement, de l'accident de mon père et de Camille. Ma belle Camille.... C'était la fille la plus gentille, belle, intelligente et mystérieuse au monde. C'était la fille que j'espionnais souvent, pour la connaître. J'étais son meilleur ami qui écoutait ses histoires de coeur brisé, celui qui devait la réconforter alors que j'en étais heureux, pensant que je pourrais être un jour avec elle. Mais, je me mettais juste le doigt dans l'œil, on voyais à mille kilomètres que j'étais seulement son meilleur ami, rien de plus. Et cela me déchirait à l'intérieur de moi même.... J'en étais malade. Alors, j'étais heureux de se déménagement, je pourrais enfin l'oublier et elle peut-être pleurer pour moi... Mais encore une fois, je me mettais le doigt dans l'œil, elle s'en moquait si je partais, parce que elle était trop « amoureuse » de son nouveau mec, et parce que je pensais toujours à elle, malgré la distance... À quoi je pensais, bordel ?! Je coupa l'eau chaude, sortis de la douche, me sécha et m'habillais. Demain, j'allais intégrer un nouveau lycée, j'espèrerais que je me sentirais bien, là bas. Je sortis de la salle de bain et me dirigeais vers la cuisine où se trouvait ma mère, encore boulversé par la fugue soudaine de ma soeur. J'hésitais mais j'annonçais quand même ma présence, avec un « Salut maman. », quelle me rendit avec un « Bonjour mon coeur » accompagné d'un sourire faux. Je cherchais le bol de céréales, mes céréales et le lait, au moment où, un grand bruit provenant de l'étage de haut dessus, ce produisait. Ma mère et moi était sur le point de s'évanouir de peur. Qu'est-ce qui à fais ce bruit ? Ma mère pensait exactement pareil, puisqu'elle dit :
- Qu'est-ce que c'était ?
- Je ne sais pas, répondis-je avec une voix peureuse.
- Demain, je vais demander au voisin, pour savoir si c'est fréquent.

   Elle finit de manger puis sorti de la maison pour aller à son nouveau travail. Son nouveau cauchemar, peut-être. Et moi, j'étais encore boulversé par ce bruit et savoir que je serai toute la journée seule, me rassurais pas du tous. Je finis vite de manger et me dirigea vers ma chambre, mon ordinateur pour passer le temps et me rassurais. J'étais tellement concentré, que j'avais pas mangé et j'avais pas remarquais que mes parents étaient rentrés. J'ai appris cela, quand j'étais allé au toilette, je les avaient croisé, et compris qu'il était déjà tard et que j'avais rien mangé. Mon père déclara à ma vu « Salut mon bonhomme, tu as mangé ? », je préférais lui la vérité « Non, j'ai pas vu l'heure passer... », il me regarda et passa son chemin sans plus. À l'heure du dîner, on mangea tous ensemble, sauf sans Théa, ça faisait bizarre sans elle, elle écrivait toujours à table, ce qui permettait à  mes parents de la disputer, de lui faire la morale par rapport à leur époque et cetera..., elle mettait de l'ambiance à table. Pour essayer de détendre l'atmosphère, je demandais la question ultime :
- Votre journée s'est bien passé ?
C'était La question la plus demandée sur l'humanité, je crois.
- Oui, répondit ma mère, et toi ?
- Oui, maman, répondis-je avec ennui
- Ornella, déclara mon père, je vais devoir te parler en privé, s'il te plaît.
Ma mère le regardais et on voyait quelle ne comprenait rien à ce que disait son mari. Ils partaient de la pièce et alla dans leur chambre, pour une fois ça partait pas en dispute. Je me lavais les dents puis alla me coucher. Demain, c'est le grand jour. Je devais être présentable et mes cauchemars ne m'atteindrais pas !

L'appartement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant