Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« Tes lèvres ne me font plus penser »
𝟐𝟎𝟎𝟒
𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝟏𝟒𝐡𝟑𝟒
Nous débutions tout juste le mois de Mai. Le soleil commençait enfin à apparaître pour le plus grand bonheur de la cité mais surtout le mien. Quelques mecs commençaient déjà à faire des barbecues sur le parking, sur le terrain de foot ou même sur leurs balcon. J'en voyais aussi se mettre à bronzer. On pouvait enfin sortir les tenues plus légères et les tee-shirt. J'étais tellement contente de ne plus avoir à me trimballer ma grosse doudoune.
Ça faisais aussi deux mois maintenant que je jonglais entre mes cours, mes devoirs, mon job de serveuse ainsi que mes cours d'aide pour Nabil. Pour mon premier cours avec lui j'avais été plutôt gêné de le retrouver chez lui. Heureusement que Tarik était dans la pièce à côté sinon l'ambiance aurait été encore plus bizarre qu'elle ne l'avait déjà été. Ça faisais longtemps que nous nous étions pas retrouver ensemble du moins d'une si petite proximité. Des fois sa jambe frôlait la mienne et je frissonnais comme une fragile. Quand il me regardait plus de trois secondes j'en perdais mes moyens. Mais bon ça me rassurait parce que c'étais pareil pour lui. J'avais essayé de le tester à ma manière en le fixant à mon tour pendant qu'il faisait son exercice que je lui avais demander. Il avait relever lentement ses yeux chocolat vers moi et s'était soudainement mis à baisser son regard quand il avait vu que je n'allais pas céder, comme un enfant intimidé en souriant en coin. Mais j'avais été gêné de nous avoir mis dans cette situation gênante parce que ensuite plus aucun de nous deux osait regarder ni parler à l'autre. C'était pas possible que je sois attirer par lui, il avait quinze ans et moi dix sept mais en plus de ça c'était le petit frère de mon meilleur ami. J'avais donc couper court à notre cours tardif en prétextant que mon frère avait besoin de moi. Mais en rentrant chez moi j'avais reçu un message de sa part.
« C'est pas bien de mentir. Ton frère viens d'arriver chez moi avec Tarik. Bonne soirée poupée »
J'avais rougis. Merde j'avais rougis quoi ! Je sais pas dans quoi je m'embarquais mais le pire c'est que je voulais pas m'arrêter. Un petit coin dans ma tête me recommandait d'arrêter les cours et de ne pas répondre au message tardif de Nabil qui ne parlait tout sauf de cours mais d'un autre coin on me recommandait de foncer et de profiter. Et bien-sûr j'avais choisi la deuxième option.
Mon portable qui vibrait sur la table me sortait de ma rêverie. J'étais seule à l'appartement. Papa était partit « travailler » et Oscar était partit je ne sais où. En parlant de lui, on avait fait la paix en quelques sortes. Malgré que je lui en voulais à mort il restait mon frère et je ne voulais pas le perdre. Je l'aimais trop cet imbécile peu importe les conneries qu'il pouvait faire. À chaque fois qu'on se voyait il essayait de se rapprocher de moi en tentant de me faire rire avec ses actions et ses blagues de merde. Puis bien évidemment je tombais dans son vice et riais à chaque fois. C'est comme ça que nous nous étions réconciliés.
