DÉESSE FATALE

XV

« Mes gouttes de sueur ont l'odeur de l'enfer »

𝟐𝟎𝟎𝟖

𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝟖𝐡𝟏𝟐

Le soleil qui tapait sur mon visage me gênait pour continuer à dormir tranquille. Je grognais en tentant de me retourner sur le ventre pour esquiver le soleil sauf qu'un poids sur mon ventre m'en empêchait. J'ouvrais les yeux et tombait nez à nez avec la chevelure brune de ma meuf qui dormait à poings fermés. Je soulevais la couverture qui nous recouvrait pour vérifier si c'était dans mes rêves ou si ce qui s'était passer cette nuit avait été réel. En voyant son cul bomber nue et sa poitrine recouvert d'aucun tissu contre ma peau me prouvait que j'avais pas rêvé et qu'on avait encore fait du sale cette nuit. On avait profité de l'absence de son reuf pour baiser dans tout l'appart. J'ai jamais autant donner d'ma personne et surtout d'mes coups de reins. Je l'avais prise dans tout les coins de l'appart, sans retenue, sans douceur. Parce que c'est ce qu'elle m'avait demander. J'kiffais l'entendre hurler mon prénom, la voir prendre son pied sous mes coups de reins. J'kiffais voir ses seins rebondir quand elle me chevauchait en jurant dans sa langue paternel qui m'excitait de fou. Rien que d'y penser j'avais encore envie d'lui faire l'amour à l'instant présent. En fait c'était simple, j'avais toujours envie d'elle. Même quand j'étais en cours j'repensais à son cul, ses seins, sa langue autour d'ma queue. Mais le pire c'est quand elle était dans la même pièce que moi et qu'on pouvait rien faire parce qu'on était pas tout seuls. Wallah ça m'rendait fou quand j'pouvais rien faire alors qu'elle était devant moi entrain d'remuer son petit cul sous mes yeux là.

Un mois était passé depuis la dernière descente des hendek et le verdict était tomber il y a une semaine. Mon reuf purgeait pour trois ans et six mois de prison ferme. Il aurait pu prendre plus mais dieu merci ma go avait réussi à prendre le reste qu'il avait dans sa chambre avant que les condés montent dans l'appart pour faire une perquisition. Si elle y était pas aller il aurait pris pleine tête.

Mais ça faisait aussi un mois que j'galérais avec mon petit salaire de chien pour faire tenir la casba et surtout subvenir au besoin du petit reuf. J'avais envoyer un message à Oscar hier dans l'aprem pour lui dire que j'voulais le voir demain matin en bas d'mon bloc. Et si il savait très bien ce que j'voulais lui dire de bon sbah et s'attendait pas que j'lui parle de la pluie et du beau temps. J'avais mis mon réveil pour huit heures trente donc il allait pas tarder à sonner. Il s'mettait à sonner faisant gigoter ma copine qui se collait contre moi en grognant.

-Pourquoi t'as mis ton réveil soupirait-elle en relevant sa tête on est dimanche Nabil.

-J'vais aller courir bébé mentais-je en la décalant pour sortir du lit