LXXIII

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« Laisse-moi toucher c'que t'as touché

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« Laisse-moi toucher c'que t'as touché. Laisse-moi aimer c'que t'as aimé. »

𝟐𝟎𝟏𝟖

𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝟏𝟗𝐡𝟓𝟔

J'arrêtais le moteur de ma voiture une fois m'être garée à ma place initiale, levant les yeux vers les tours qui m'entouraient. Je regardais les alentours comme à chaque fois pour voir l'ambiance du zoo, relativement calme mais tout de même festive aujourd'hui. C'était avec étonnement que nous traversions un mois d'octobre relativement beau en terme de temps. J'étais donc parti du zoo pour aller à mon rendez-vous sur Paris à propos de ma marque seulement avec ma veste de costume qui me suffisait largement pour ce temps même à cette heure assez tardive de la journée. Sur la route, mon frère m'avait envoyer un message pour me dire qu'il était non seulement de retour sur Corbeil avec Julia et la petite mais aussi qu'il y avait un barbecue prévue ce soir et que j'y était bien évidemment convié. L'hésitation m'avait prise depuis que j'avais lu son message, j'hésitais à y aller pour la simple et bonne raison nommé Nabil.

Les gars savaient pour le mariage que j'avais annulé et ils ne s'étaient d'ailleurs pas cacher de crier leurs joies et soulagement comme des zouaves dans tout l'appartement de mon frère en me prenant dans leurs bras comme si je leurs avaient offert le Messi. J'avais vu leurs yeux briller de soulagement mais surtout d'espoir pour leur frère de coeur. Si eux avaient de l'espoir, alors j'avais encore mes chances malgré tout. Ils s'étaient ensuite rabattu sur Nabil et moi, me bombardant de question sur la suite ou possibilité de suite entre nous deux. Mais j'avais été claire et à la fois brève puisque moi-même je n'en savais rien encore. Depuis que j'étais monté à son appartement pour lui avouer ce qu'il s'était passé mais surtout pour lui dire que je l'aimais plus que tout au monde, ne nous étions pas revu et encore moins parler en message. Cet à dire depuis cinq jours précisément. Je l'avais seulement croisé un matin sur le parking alors qu'il sortait de sa voiture, le visage fatigué et des cernes bien présente sous le dessus de ses yeux caché par l'ombre de sa capuche. J'avais donc compris qu'il rentrait d'une longue nuit de studio avec son frère et qu'une seule chose comptait pour lui à ce moment là, retrouver son lit. Nous nous étions seulement jeté un regard, sans grande émotion ou message à nous faire passer dans notre regard avant de chacun tourner nos talons pour partir, lui à son appartement et moi à ma voiture pour partir en rendez-vous. Et depuis plus rien. Mais je savais de la part des garçons qu'il passait la plupart de son temps en studio avec Tarik pour leur prochain album qu'ils souhaitaient sortir pour le prochain mois d'Avril deux milles dix neuf.

Replaçant correctement ma veste de tailleur noire sur mes épaules, j'attrapais mon sac posé sur mon siège passager puis mes clés de voiture pour pouvoir sortir de ma voiture. Mes talons claquaient sur le sol au fil de mes pas qui suivaient le son de la voix des garçons qui parlaient ensemble près du terrain de foot où semblait jouer certains des garçons dont Moha, Amine, Kemil, Zazoo et Abdel que je reconnaissais au loin. Juste en face du terrain se trouvait l'édit barbecue, aux commandes mon meilleur ami qui semblait chasser la fumée qui s'échappait à l'aide d'un morceau de carton de pack de bière. Comme à notre habitude depuis le temps que nous faisions des barbecues chaque années, les garçons avaient descendus des tables et chaises en plastique ainsi que des glacières qui comportaient la nourriture garder au frais pour la soirée. Je sentais que ce barbecue improvisé allait être l'un des derniers. Plus le temps passait, plus chacun décidait de continuer de vivre sa vie en dehors du zoo pour être plus tranquille à cause de certaines personnes qui était à la limite de camper devant l'entrée du zoo dans l'espoir de voir les proches de PNL et au mieux eux-mêmes. Dont Tarik l'un des premiers qui était actuellement entrain de vider son appartement puisqu'il en avait déjà trouvé un autre pas loin de celui d'Oscar qui avait lui aussi eu l'envie de partir depuis quelques mois en arrière déjà et qui comptais maintenant mettre notre ancien appartement en location. Gabriel et Cora avaient eux aussi décider de quitter Corbeil pour pouvoir vivre en plein Paris avec leurs deux fils.

DÉESSE FATALE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant