parti2

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C'est à peine qu'on entend le chant des coqs, que la belle coumba se leva pour accomplir sa tâche matinale .Pagne au tour des reins débardeur noir avec des traits blancs, accompagné de ses éternels layiff ( coiffure africaine),la belle coumba, à la peau d'ébène reflétant la beauté africaine ,se dirige vers la chambre de sa mère qui bizarrement était la première à se lever pour réveiller sa tendre fille adoré

Tok Tok Tok tok
Coumba frappa à la porte pour alerter sa Mére de sa présence .
D'une voie à peine audible ya khady dit à coumba d'entré.

Ya khady :aksil néné touti (entre ma fille) .

Coumba :yaye mba yéyoumala rek (j'espère que je ne t'ai pas réveillé)

Ya khady: non ma fille "yéwouna bou yague saxx dama sawaroul rek tay xamna fatiguement la wara done (je suis réveillée depuis fort longtemps c'est juste que je ne me sens pas bien, je crois que c'est de la fatigue)

Coumba :maman tu prends de l'âge et je pense qu'il est temps que tu arrête le travail.Je suis une grande fille maintenant je peux gérer.

Ya khady : ah ma fille liguey bi moy fathie sougnou adioo yii dé  (ma fille c'est grâce à ce travail que nous nous en sortons)

Coumba :c'est vrai man mais moi je suis la je peux très bien y allais à ta place car maintenant je suis une grande fille "xaména Lou bax ak Lou bonneu" (je sais identifié le bon du mauvais)

Ya khady :c'est vrai ma fille  mais yaw yaye sama aduna té mbédmi daffa barri saysay wayé titouma nakh amgua diome foula akk fayda (tu es ma vie mais dehors il y a pleins de personne mal intentionnés ) comme tu insiste je te laisse y aller

Coumba :maman la vie ce n'est pas  d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie

Ya khady :tu as totalement raison Coumba c'est en rencontrant des obstacles qu'on arrive à être plus fort

Coumba :yaye je te le jure que tout sera beau un jour, peut être Pas aujourd'hui, ni demain mais sûrement un jour car la patience paye toujours

Ya khady :c'est vrai dé wa legui diogal dém nak (maintenant vas y)

Coumba :ba si kanam kone (à plus tard)

Sur ce Coumba prend la bassine et va en direction du marché soumbedioune, ce magnifique marché au poisson situé au coeur de la capitale, soumbedioune vitrine de la tradition lebou décoré par des pirogues Où se trouve tout les couleurs du monde, les vendeuses vêtus de leur pagne ,appellent les clients avec grâce et sourire  " ah soumbedioune Sama thiossane, sama deukou mame leuk darro Mbaye """""
Wolof Ndiaye néna kou wathie sa andeu, andeu bo dém fékk fa borom
Coumba se dirige vers la pirogue de modou qui vient juste d'arriver

Modou :coumba comment va tu ? Tay yaw kassé gneuw ani mére bi( aujourd'hui tu es venu seule et ta mère)
Coumba :elle est souffrante mo takh
Modou :ah OK. Je te donne combien ?
Coumba :comme d'habitude rek.
Modou :donne moi la bassine ,t'es poisson là ne sont pas si frais dé .

Après avoir récupéré les poissons,  elle se dirige vers la place de sa mère pour commencer la vente. Sur place elle tombe sur Ndeye ARAME une fille de Son quartier, celle ci à le même âge que Coumba .

N.arame : Wa ki dou sama kharite bayi guama nak .* ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu.

Coumba :arame nagua deff( comment ça va).c'est vrai que ça fait longtemps mais tu vois maman devient vielle et je dois l'assister.

N. Arame :je vais bien.Ne t'inquiète pas je comprends. Mais je voulais t'inviter à ma fête d'anif

Coumba :Désolé je ne pourrais pas venir car ma mère est un peu malade.

N. Arame :ah une autre fois alors .

Coumba :d'accord chère amie

En effet Ndeye ARAME était la seule amie de Coumba si on peu l'appeler ainsi c'est une voilé de taille moyenne très belle avec des formes généreuses

N. Arame :chérie magui si sama tante si tu as fini de vendre tu m'appelle et on rentre ensemble
Coumba : OK

Quelques heures plus tard elle se dirige vers la tante de Arame

Coumba :assalamou alleykoum

Eux:alleykoumsalam

Coumba :tante nagua déf. Arame paré na gnou dém

Tante. A:magui fi ma fille salut ta mère de ma part

Les deux jeunes femmes se dirigent vers la place pour débarrasser et rentrer chez eux.

Coumba :yaw nigua barré wax (tu parles trop)

N. Arame : si tu ne parles pas kaye ma yorré radio bi rek té gua nieuw gnou diegui (vient on va traverser la route)

Coumba :devance moi je vais acheter quelque chose

N. Arame :ok magui Lay kharr felé (ok je t'attends là bas)

Après avoir finis elle se retourne pour traverser......... Mais

N. Arame : wouyyyyyyyyye samaa ndeyyyyyeeeee Coumba

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Ma dagu KO fi rekkk
Je remercie ma première lectrice N. A. D merci pour tout 

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Coumba :une femme dévouée (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant