Chapitre 6

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PDV Hayden:
Il est 2h du matin et je ne parvient toujours pas à trouver le sommeil. Je me tourne et me retourne dans mon lit. Je lis, j'écris, mais rien n'y fais. N'y tenant plus je sort du lit et enfile un jogging, une brassière de sport et un sweat à capuche noir. Je débranche mon téléphone et attrape mes écouteurs. Je descend les escaliers à pas feutrés et écrit rapidement un mot pour ma mère.
'Partis me promener, sais pas quand reviens. Bisou'
J'attrape mon trousseau de clé, déverrouille la porte et quitte la maison en la refermant derrière moi. Je quitte l'enceinte de la propriété et me met à courir. Je cours 5 min à plein régime, le froid piquant de la nuit me fouettant le visage. Je m'arrête net et frappe dans tout ce que je trouve laissant les larmes couler et la rage sortir.
«Connard ! hurlais-je a plein poumons dans la rue déserte. Saloperie de flic
Je frappe une dernière fois dans un mur avant de m'écrouler par terre en pleur. Je ne sais pas combien de temps je reste là mais des bras viennent m'enlacer et un parfum familier arrive jusqu'à mes narines. Je me retourne vers l'auteur de ce geste et sers Olivio dans mes bras en pleurant toutes les larmes de mon corps...et de mon coeur. On reste un long moment assis comme ça sur la route. Lui me caressant le dos en formant de petit rond afin de m'apaiser, moi accrochée à son coup reniflant le reste des larmes tantôt versées.
                       ***
J'ouvre les yeux. Merde... sacré rêve que cette nuit. Je me redresse dans mon lit et m'étire. Puis je regarde autours de moi. Mais...c'est pas ma chambre. Je tourne la tête et découvre Olivio assis sur une chaise entrain de dormir, cette image m'arrache un sourire, il est mignon quand il dort ce con... je regarde sur sa table de chevet et récupère mon téléphone et mes ecouteurs, je m'apprête à me lever quand je vois un petit carnet accompagné d'un stylo sur cette même table. 'Je devairais lui laisser un mot avant de partir' me dis-je. J'attrape donc le carnet et l'ouvre en prenant le stylo. Je parcours les lignes écrites et lâches le stylo. Je savais qu'il écrivait bien, mais ces mots sont... ce qu'il dit est magnifique.
«Tu aimes ? je sursaute à l'attente de la voix et relève la tête
- Oli... ce que tu écris c'est... magnifique. je re-baisse les yeux sur le carnet et le feuillette. "Le soleil va s'lever, ici tout est plus calmes, dans mon cocon familial, loin des paillettes de la capitale. La même chambre d'enfant sans rideau ni coulisse. Les posters nous observent et reflètent nos fou rire" Oli, à lire ça comme ça on se dit c'est des mots banals, mais en lisant entre les lignes... il sourit et s'approche pour récupérer le carnet
- Tu connaîtras la suite en tant voulu.»
Je ne comprend pas trop ce qu'il veut dire par là mais je ne cherche pas à en savoir. Mes yeux glisse vers son réveil pour regarder l'heure, 9h45.
«Je devrais y aller avant de réveiller quelqu'un...
- Non, t'inquiète, Flo a dormir chez Wawad et mes parents sont en week-end pour un concert de mon père.
- Donc... on est seul ?
- Ouep, t'as faim ?»
Il ne me laisse pas le temps de répondre et sort de la chambre me demandant de le suivre, ce que je fais. Nous allons dans la cuisine où il prépare deux chocolats chauds et des œufs brouillés au bacon. 'On se croirai en Angleterre' riais-je intérieurement. Il sortir des assiettes et versa les œufs dedans puis versa le chocolat dans deux tasses. Il s'assit et m'invita à faire de même. On commença le petit-déjeuner en silence. Je ne pensais pas qu'en plus d'écrire excrément bien Olivio savait cuisiner.
«Tu comptes me dire pourquoi tu étais bizarre hier soir ? Et pourquoi tu as pété un câble dans la rue en plein milieu de la nuit avant de t'endormir dans mes bras ?
- Je me suis endormie dans tes bras ? Merde désolée.
- Évidement, tu te souviens avoir monter les escaliers jusqu'à ma chambre ?
- Non
- Normal, je t'y est portée. rit-il
- Désolée...
- Mais c'est pas grave ahah. Bon et du coup ? T'as pas répondu à ma question.
- Ah... je baisse les yeux, mon bacon devenant soudain la chose la plus intéressante qui n'est jamais existé. Aujourd'hui ça fais 2 ans que mon père est mort...
- Oh merde ! J'suis désolé Haydi, j'aurais pas du te demander, je...
- C'est pas grave...
- Il a eu quoi ?
- Tuer par balles. je m'arrête, devais-je lui dire ? Oui. Par des flics...»
Il ne répond pas. Tant mieux, je n'est pas envie de lui dire que mon père était un grand voleur, que j'ai toujours été plus proche de lui que de ma mère et que par ce fait il m'a enseigné tout ce qu'il savait du vol en discrétion...Oli ne me regarderai plus pareil, et je perdrai certainement tout ce que j'avais trouvé à Toulouse, mes amis. J'avais prévu de passer ma journée seule enfermée dans ma chambre à frapper partout, mais c'est finalement avec Oli que je choisi de rester. Il me permettait de garder mon calme et de penser à autre chose. Alors on alla se promener.
«Tu veux aller où ?
- Jardin des Plantes ?
- O
Et c'est ainsi qu'on alla se promener dans ce petit coin de verdure. On se pose sur la fontaine. Il faisait étonnement chaud en ce 7 avril, alors je ne me gêna pas pour arrosé mon camarade avec l'eau qui coulait derrière nous. Il me rendit l'appareil le faisant lâcher sourire et rire en ce jour si sombre. Et puis je pensa à ma mère... elle était seule à la maison avec sa tristesse, tandis que moi je m'amusait essayant de ne pas penser au passé.
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🙈NDA de fin🙈
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Ayooo !!!😄
Et voilà un nouveau chapitre ! Je ne sais pas pour vous, mais personnellement j'adoooore la scène du début ou Hayden s'énerve et est calmée par Oli 😍
Je pense faire encore un chapitre calme avant de passer à de l'action 😏
• Au vu de son père, à quelle action d'Hayden vous attendez vous ?
• Le comportement d'Oli envers elle lorsqu'elle pétait un câble dans la rue ?

Toulousaine [W/BigFlo et Oli]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant