Le Corbusard

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Je rentrais avec force dans son bureau. Il était là, avec son sourire dont il ne savait pas se passer. Il commença le dialogue :

-Vous avez échoué.

-Vous avez fait exprès de les laisser s'enfuir !

-Une misérable erreur administrative.

-La Confrérie vient de les prendre sous son aile.

-La Confrérie ?

Touché, coulé. La Mort quitta son sourire.

-Comment ça se fait que vous ayez laissé la Confrérie les prendre ?

-Tout s'est joué à l'intérieur du Tunnel.

-Dans le Tunnel... ça veut dire que vous les avez laissé s'échapper assez longtemps pour que la Confrérie les prennent en charge !

-Absolument pas... Leurs lignes étaient bien plus avancées que d'habitude.

-Vous avez intérêt à me les ramener !

-Et lorsque je vous les ramènerais, je compte sur vous pour ne plus commettre ce genre d'erreur.

On se regarda un long moment, et enfin, je quitta la pièce. Il me donnait la nausée. Je passa à travers les gardes et les cris des prisonniers. Je m'approcha de l'un d'eux. Il était au barreaux, et hurlait. Moi, ça me faisait rire. Alors je ris en le regardant hurler.



Réseau suicideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant