À chacun sa liberté.

Lettre 2 :

Rouen, le 8 mais 2029

Salut camarade ,

Avant de dire un mot sur ton aventure passionnante j'aimerais te poser une question qui m'interpelle beaucoup :
Depuis quand tu écris des lettres ? Toi qui était tout le temps là à pianoter sur ton smartphone te voilà à m'envoyer des lettres. Tu m'étonnera toujours autant. Tout comme ton Isaac, à vrai dire j'ai qu'une envie : connaître la réponse de ce vieux monsieur si mystérieux.
Tes ecrits m'on donnés l'envie de refaire une virée la nuit. Je n'ai pas su résister à l'idée d'attendre ton retour, j'espère que tu ne m'en voudra pas et si c'est le cas j'ai une très bonne excuse ; tu sais que je n'ai jamais été très patient.
Souviens toi quand tu t'énervais après moi parce que je voulais tout dans la seconde, je ne supportais pas l'attente.
Eh, bien comme tout peux le constater ça n'as pas changé au jour d'aujourd'hui. Enfin bon ne nous étalons pas sur un autre sujet, la nuit même ou j'ai reçu ta lettre j'ai pris mon enceinte noir de l'époque; tu sais celle avec une forme ronde où on s'amusait à se faire des passes de basketball tout en espérant qu'elle ne nous glisse pas des doigts. Je suis allé au square au coin la rue, près de la boulangerie, à côté du café.
j'ai mis en route la musique 《 La terre, je la dévore 》de Georgio, tu sais celle qui dit 《 Allumes une bougie à toutes nos conneries faite dans l'square 》tout en imaginant ce que pourrait être la réponse d'Isaac.
Envoie moi vite la réponse, je t'en supplie ! Je suis déjà impatient.

Ton cher et tendre ami,
John.