The story of the three

Chapitre /3

PDV de Ondine

C'est une lettre de...mon père. Pour le coup ça c'est une nouvelle. Nous, c'est à dire Clem, Alex et moi sommes restées bouche bée. Ma soeur aînée, dont la voix s'est brisée au fil que les mots écrits par mon père sortaient de sa bouche, à dû s'assoir, le regard vide. Tout à coup, c'est comme si le monde s'était arrêté. Clem, d'habitude si bavarde n'a pas osé prononcer le moindre mot. Elle n'a jamais vraiment connu nos parents, et, aussi loin que je me souvienne, c'est Alex qui s'occupait d'à peu près tout,  se fut elle qui brisa le silence lourd et plombant qui s'étaient installé.

-je......nous.......enfin

Alex, si bonne oratrice en temps normal semblait avoir perdu son talent, les mots avaient l'air de tourner dans sa bouche pourtant que des sons désordonnés ne sortaient.

- qu'est ce qu'il entendait par "la suite sera instinctive" ? m'exclamais-je
- et par "ils vous cherchent déjà ", rajouta Clem.

Alex repris enfin ses esprits, et, d'une phrase courte, cinglante et vive, coupa cours au hypothèse qui se formulaient déjà dans ma tête:

- c'est qu'une farce, trancha-t-elle

- tu te fiche de nous !! Tu trouve vraiment que ça ressemble à un cannular d'enfant de huit ans !!! hurle Clem

Alex explose

- mais putain t'es vraiment trop naïve !!! Même si se sont eux qu'ils aillent se faire foutre !!! Ils nous ont abandonnés et là ils osent se pointer avec un scénario aussi grotesque !!! Pour moi il y a longtemps qu'ils sont morts !!!

Je ne dit plus rien, là elle est aller trop loin. Alex réagit de cette façon à cause de beaucoup de choses. Notamment d'une qui s'appelle Max. Si il avait était là, enfin pas à Glasgow, elle aurait peut être voulu y croire. Mais depuis qu'il est parti, elle ne veut plus croire en rien 

PDV de Clem

J'ai senti des larmes monter, je déteste quand Alex m'engeule et insinu que nos parents sont morts. Normalement, c'est Ondine qui tranche mais là elle n'a rien dit. C'est 10 fois pire, c'est comme si personne voulait voir la vérité en face. Je dis ça parce que, c'est la stricte vérité. Je le sais parce que au plus profond de moi j'ai envie de croire qu'un jour je pourrais les rencontrer. Ondine quitte la pièce à pas lents, l'enveloppe en main et Alex, empli de haine sort en claquant la porte.

Les soeurs m'ont laissé, là, toute seule alors que les sanglots menacent de sortir. Je vais alors dans la chambre d'Alex pour m'exuser. Elle n'est pas là. C'est vrai, Elle est sortie. Sûrement partie à la boxe. C'est comme ça qu'elle évacu la colère, le stress et surtout son absence. Parfois j'ai peur qu'elle n'arrive à surmonter ses problèmes et qu'elle ne se relève pas de ses blessures mais au fond je sais qu'Alex n'abandonnerait pas même les genoux à terre, un couteau dans l'épaule et les mains attachées. Cette pensée quelque peu horrifique me rassure sur la force dont fait preuve Alex tout comme Ondine. Même si ma deuxième soeur aîné n'a pas la même façon d'exprimer ses sentiments face aux problemes.
D'ailleurs je devrais aller la voir après ce qui vient de se passer. Je cours jusqu'à la chambre d'Ondine et rentre après avoir frapper. Elle était là, la fenêtre ouverte, les cheveux au vent, entrain de fixer le paysage. Aucune de nous deux parlait et l'atmosphère commencait à devenir pesant lorsqu'elle le brisa:

- tu t'en souviens toi de nos parents ???