Pas de Jasmine pour Jafar

PARTIE 3

Amir (meilleur ami de Kamal) en média.

As-Salām 'Alaykum.
BismiLlah Ar-Rahman Ar-Rahim.

*1 semaine plus tard*

Mes parents devenaient de plus en plus bizarre, ça m'inquiétait énormément wAllah, je priais Allah pour qu'Il leur viennent en aide. Je suis allée au mariage, mais il n'y avait rien d'intéressant à vous raconter à part que Huda et Firdaws se sont faites beaucoup draguées.

Aujourd'hui nous sommes vendredi, mes parents sont à la maison SubhanAllah, Kamal est sorti et cette fois-ci avec Anjali pour la promener, il est parti l'emmener dans le parc d'à côté. Je voulais aller à la mosquée aujourd'hui, et Kamal ne refuse jamais quand je lui demande d'y aller, alors je mets mon jilbeb beige et je vais à la mosquée après avoir prévenu mes parents.

J'arrive sur le lieu, beaucoup d'hommes étaient présents en dehors de la mosquée, ils se parlaient entre eux. J'entre dans la salle des femmes puis je prie avec elles. Je suis restée un bon moment puisque je parlais avec des filles, il est maintenant 19:23, il faisait déjà noir dehors.

J'avais peur parce que de une j'ai peur de sortir le soir et de deux Kamal va me tuer ! Du coup j'essaye de rentrer à la maison le plus vite possible sans me faire remarquer. J'arrive à mon arrêt de bus, et le prochain bus qui arrive vient dans 14 minutes.

Je m'assois sur le banc, il faisait très noir dehors, seule la lumière de l'arrêt m'éclairait mais sinon rien d'autres. J'avais un peu froid parce que en dessous de mon jilbeb j'avais mis un débardeur. Je patiente quinze minute, mais le bus n'est toujours pas arrivé, et personne n'était présent.

Ya Allah, en plus j'ai pas ramené mon téléphone pour ne pas déranger pendant la prière donc je ne pouvais appeler personne. Je vois un homme au loin, j'arrivais pas à le distinguer parce que il était habillé tout en noir, mais je sentais qu'il me fixait.

Oh Seigneur, wAllah je paniquais, je tremblais. J'ai jamais eu affaire à des gens comme ça, tout le monde m'ignore d'habitude... il ramène son téléphone à son oreille et dit tout en me fixant.

X: Je l'ai.

J'ai froncé des sourcils par manque de compréhension puis tout d'un coup j'ai senti un bras s'enrouler autour de mon cou puis à partir de là, je ne sais plus.

**

Je me réveille, et je remarque que je suis comme dans une cave, j'avais toujours mon jilbeb Al Hamdu Lilah mais... où est-ce que j'ai atterri ? Le mur c'est de la roche, il n'y a rien autour de moi, j'ai très chaud. Est-ce que je suis en enfer ? Seigneur suis-je en enfer ? Je récitais la Chahada plusieurs fois en pleurant, quand une porte que je n'avais pas vu s'ouvre.

C'était un grand homme, il était habillé tout en noir, enfin c'était des survêtements. Il me regardait fixement dans les yeux, et je baissais le regard. Ma respiration s'accélérait, la panique augmentait, et je tremblais énormément. Qu'est-ce qu'il allait me faire ? Me tuer ? Me vendre ? Me marier ?

X: Jasmine, c'est ça ?

Je lève la tête et le regarde étonnée. D'où il savait mon prénom ? Je ne lui ai jamais parlé d'après ce que je sais. Je hoche de la tête timidement.

X: J'suis Malik.

J'arrivais pas à répondre, j'étais encore sous le choc de ce qu'il m'arrive. Tout peut nous frapper wAllah...

Malik: T'as quel âge ?

Bon, j'ai l'impression qu'il est gentil ce Malik, mais je me sens vraiment très mal, parce que je suis seule dans la pièce avec lui et c'est de la fornication. La troisième personne qui est avec nous est le Shaitane.

Moi: J-J'ai 18 ans...

Malik: Ah, et tu travailles ?

Tout d'un coup j'explose en pleur. J'avais peur de ce qu'il m'arrivait, honte d'être seule avec un homme dans une pièce. Malik me regardait d'un air inquiet et essayait de me consoler.

Malik: Mais pleure pas Le Coran j'vais rien t'faire arrête de pleurer, sinon l'patron il va m'niquer sale.

Je m'arrête petit à petit, mais j'avais toujours des larmes sur les joues.

Moi: Qu'est-ce... que je... fais là..?

Il allait me répondre quand son téléphone sonne, il décroche alors.

Malik: Ouais ?

...

Malik: Ouais elle est devant oi-m.

...

Malik: Vas-y j'arrive.

Il raccroche et met son téléphone dans sa poche et me regarde, il est très perturbant quand il me regarde comme ça, ça me gêne beaucoup.

Malik: Faut que j'te ramène dans une autre pièce. Mais promet moi que tu foutras pas l'zbeul.

Je hoche de la tête puis il ouvre la porte, je sors enfin de cette pièce et je me retrouve dans une belle et grande villa, c'était super beau, c'était dans les couleurs marrons/beige. C'est peut-être plus beau que chez moi, mais c'est pas ça qui va me rendre ma liberté et ma famille.

On passe par le salon, et je voyais beaucoup d'hommes assit sur un grand canapé entrain de fumer de la drogue ou de la chicha, avec des liasses de billets et des drogues sur la table, avec beaucoup de femmes en petite tenue à leur côtés. Elles étaient très belle Maa chaa Allah malgré ce qu'elles font.

J'étais choquée wAllah, j'avais jamais vu ça de ma vie, Malik les ignore et me ramène dans une très belle chambre aussi.

Malik: Tu restes là, t'as une salle de bain et une chambre pour toi, ça t'ira ?

Moi: Je v-veux ma f-famille...

J'avais un peu peur de parler parce que je ne savais pas si il allait me faire quelque chose. Il soupire et sort de la chambre mais je me surprend à l'appeler avant qu'il ne sorte.

Moi: Malik..?

Malik: Ouais ?

Moi: V-vous pouvez me... me donner un... tapis de prière... un Coran et... des jilbebs... s'il vous... vous plaît ?

Malik: On en a pas smehli.

Je baisse mon regard et joue avec les manches de mon jilbeb. Il me fallait vraiment un tapis de prière et un Coran, il fallait que demande de l'aide à Allah Le Tout Puissant, sans Lui je ne peux rien faire...

Malik: J'vais en prendre deuspi dans l'magasin d'ma cousine s'tu veux.

Moi: O-Oui s'il vous plaît... petit sourire

Il sort de la chambre et j'entends qu'il ferme la porte à clé. Je m'affale sur le lit et je décide de dormir pour passer le temps, en me disant que c'est peut-être un cauchemar.

@JAFFAR_
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