My Dear Confident [T.E Jedusor]

V

Bonjour Éden

"Salut Tom"

Comment ça va ? Tu t'habitues au monde des sorciers ?

"Ouais, tranquille"

T'es pas d'humeur

"Non, sans blague ?"

Qu'est ce qu'il s'est passé ?

"Je me suis faite trempée par la pluie, je me suis énervée avec un mec avec un tatouage, on a voulu me voler ma baguette, et puis je viens de faire cramer mon dessus de lit."

Un homme avec un tatouage ? Il ressemblait à quoi ?

"Grand, blond, féroce, un tatouage de serpent noir sur le bras. Pourquoi ? Tu le connais ?"

Non, pour rien. Par contre il faudra que tu m'expliques comment tu as fait pour cramer ton dessus de lit.

"Bah j'essayais une formule du livre, et visiblement ça a marché, mais ça a pas cramé ce que je voulais"

D'accord. Le directeur est venu te voir ?

"Non, par contre il est censé arriver dans la semaine."

Préviens-moi dès que tu l'auras vu.

"Il est là"

Qui ?

"Bah le directeur"

Déjà ? Il ne devait pas venir dans la semaine ?

"Il devait, il n'a pas dit quand"

Bon, cache le journal et ne parle pas de moi.

"Tom"

"Tom"

Quoi ?

"Je lui dis quoi sur ma présence ici, le fait que j'ai découvert la magie ?"

... Dis lui que tu ne veux pas répondre s'il te pose la question

"Et je fais quoi s'il veut m'emmener avec les gens de l'autre fois ?"

Ils sont là ?

"Oui. Tom, j'entends des bruits de pas, on se reparle après."

Pas de soucis Princesse.

Je souriais et refermai le journal noir, et je le cachai dans une fente du mur. La porte s'ouvrit et un homme entra. Un vieil homme aux cheveux blancs.

Dumbledore: Bonjour Éden.
Moi: Qui êtes vous ?

Il fallait que je joue le jeu.

Dumbledore: Je suis directeur d'une école. Et je suis venu te proposer une place.
Moi: Il n'est pas un peu trop tard ?
Dumbledore: Non.
Moi: Comment s'appelle l'école ?
Dumbledore: Poudlard.
Moi: Étrange nom..
Dumbledore: C'est une école de magie.

Il commença à m'expliquer tout, absolument tout ce que Tom m'avait déjà dit.

Et ne me posa pas de questions sur le fait d'où j'ai appris la magie.

Puis le directeur me donna un ticket de train en m'indiquant toutes les informations nécessaires pour me rendre sur la voie, avant de partir.

Enfin, pensai-je.

Je sortais de l'auberge et alla me promener un peu dans Londres. J'affectionnai particulièrement les petites rues légèrement sombres, dans lesquelles on n'entendait aucun bruit. Je marchais donc quand je sentis un choc dans mon dos et fut propulsée en avant. Je tomba au sol et je sentis ma peau se déchirer.

Je vis juste des hommes pourvus de masques, et une baguette pointée sur ma tempe avant de m'évanouir.