Chapitre sept | La Sibérie |

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Nous voilà partis pour la Sibérie, le plus grand, et le plus beau territoire vierge au monde. C'est un endroit où l'on peut méditer, se reposer, admirer la nature, loin de toutes formes de pollutions. C'est un endroit où l'air est pur. Avant de mourir, je voulais y aller, pour respirer, pour méditer, et pour explorer. Maintenant j'y suis.

Nous sommes en Yakoutie, une région de la Sibérie, au Nord. Voici la région sur une carte, puis une photo de notre village:

 Voici la région sur une carte, puis une photo de notre village:

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Durant un mois, nous devons aider une famille dans leur ferme

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Durant un mois, nous devons aider une famille dans leur ferme. C'est une immersion complète, et, inoubliable.

Le fermier s'appelle Nikolaï (Коля), et sa femme Irina (Ирa). Ils nous ont très chaleureusement accueillis pour un mois de pur bonheur. Voici notre séjour:

Le premier jour, on nous a fait visiter le village, puis observer ce qu'ils font la journée dans leur élevage. Le soir, ils ont répartis les tâches du mois qui arrive. Moi, j'allais rester avec Nikolaï, ensemble, il m'apprendrait à élever des Laïka de Yakoutie, des chiens magnifiques.

Dans la même journée, on est aller faire les courses et cultiver la terre

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Dans la même journée, on est aller faire les courses et cultiver la terre. Pour le reste de la famille, je ne sais pas, et puis, ça ne m'intéresse pas.

Le premier jour d'immersion à été extraordinaire, Nikolaï m'a montré ses chiens, il me les a présentés. J'ai pu jouer pendant des heures avec un chien trop chouuu! On est ensuite allé "faire des courses", pas dans un supermarché, mais on est allée chercher de l'essence pour la voiture, on est allé payer des factures d'électricités et d'eau, puis, on est allé arroser les plantes qui poussent dans leur jardin.

Le soir, j'ai reçu un appel. Mon médecin m'annonce que je vais mourir demain. Alors, dans mon carnet, à la fin de la journée j'écris : journée réussie. Suivi de tout ce que j'ai fait dans la journée.

Le dernier soir, nous nous sommes retrouvé, allongés dans l'herbe chaude d'été, on regardait tous le ciel étoilé. Nikolaï nous a raconté une histoire, et l'a conclu sur les mots suivants: jamais tu mourras, tu peux mourir sur terre mais pas dans nos cœurs.

Le mois est passé beaucoup trop vite à mon goût.

Dans ma to-do-list, je cocha Sibérie: ok

Nikolaï me retint quelques minutes avant que l'on parte. Il m'amena au chenil, lieu où il élève des chiens. Il m'amena vers un chien nommé Nikita, qui veut dire "victorieux" en russe. Il me le tendit en m'annonçant que désormais c'était le mien.
Le chien se frotta et se lova contre moi, il m'a adopté. C'est ce même chien avec qui j'avais joué le premier jour.

Alors comme ça, le premier mois se termine. Trop vite. Trop vite. Trop vite. Je suis fatiguée, la maladie m'envahie encore et encore, toujours plus loin. Mais je tiens bon, je tiens bon parce que mes rêves, je veut les réaliser, les vivre, arrêter de les rêver.

Et si je meurs demain ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant