Et si je meurs demain ?

Chapitre cinq|La nouvelle|

La pièce est plutôt grande, elle est éclairée par des néons blanc. Je vois des silhouettes floues. Comme des sortes de fantômes. On me parle, j'en suis persuadée, mais je ne comprends rien. C'est inintelligible.
J'essaie peu à peu de me relever, mais sans succès. Je suis toute endormie.
Un long moment plus tard, j'y vois plus clair, je comprends ce que l'on me dit, et je ne suis plus endormie. La chambre est de taille moyenne, il y a un tas d'appareils, et un immense miroir qui recouvre un mur entier, ou presque. Il y a aussi, en face de mon lit, deux chaises, une est vide, l'autre non. Il y a une dame vêtue d'une blouse blanche. Elle est mince, blonde, des yeux verts à couper le souffle, et mignonne. La première question qui me vient est: où suis-je ?
L'étrange dame me répondit que je suis à l'hôpital
Cette réponse m'a chamboulée. Pourquoi je suis ici? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Alors, avec mon plus grand courage, je lui demandit.
- Pourquoi je suis là, à l'hôpital ?
- Tu as fait un malaise. Ta cousine a appelé les secours. Tu es fatiguée, tu as besoin de te reposer. Je reviens te voir plus tard.

Un très long moment plus tard, cette dame est revenue. Elle parle doucement, calmement, et donne l'impression qu'elle pèse ses mots.

- Léane, ton malaise était prévisible. Nous savons depuis que tu es née qu'il arrivera un jour. Tes parents n'ont jamais voulu te le dire, mais aujourd'hui, il est important que tu saches la vérité.

A ta naissance, ton cerveau s'est mal formé ainsi que différentes parties de ton corps comme ton cœur, tes reins, et tes poumons. Deux ans après ta naissance, les médecins ont détecté un début de cancer du foie. Tes parents n'ont pas voulus te faire hospitalisée. Ce cancer s'est développé, et aujourd'hui il est à un stade critique. Très critique.

- C'est... C'est... C'est à dire ?

- ...

- Je... Je... vais... mourir ?

- Oui, tu as encore six mois devant toi. Prendre des médicaments ne sert à rien, te faire hospitaliser aussi.