Chapitre 2 :

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Je me réveille avec un bras sur la tête. Je le reconnais tout de suite. C’est Aris.

- DEBOUT LÀ DEDANS !
- Putain Six !
Je lui faisais un grand sourire.
- Qu’est ce tu fou là ?
- Tu voulais pas m'ouvrir.
- T’es passé par où ?
- Ta mère a oublié de fermer la fenêtre de sa chambre.
Je ferme les yeux et soupire. Irresponsable, elle est irresponsable.
- Tu pue de la gueule SIX.
- Je t’emmerde. C’est toi qui est venu.

On se lève et on va prendre notre petit déjeuner  dans la cuisine. Ensuite on  s’habille en vitesse et on part prendre le car. Tout ça en 20 minutes. Louper mon réveil c’est le truc où je suis le plus doué.
Je vais en histoire. Interro surprise. Elle nous demande de faire une biographie de Louis XVI. Alors je le dessine en train de se faire guillotiner. C'est le seul truc que j’ai retenue. Une fois terminé je le montre à Aris qui ne peux pas s’empêcher d’éclater de rire.

- Mademoiselle Gassart ! C’est chacun pour soi !
Je lève les yeux vers elle.
- Bien sûr madame.

Je mets un peu de couleur et pose ma feuille sur le coin de ma table. J’échange des regards avec Aris. Il est bidonné, moi aussi. Je fais des avions en papier et je les lui envoies . En tout cas j’essaye. A un moment je reçois un crayon dans le dos. Je me retourne, c’est le nouveau, il me fait un grand sourire.

- Pourquoi tu m’envoie un stylo je t’ai rien fait.
- T’es chiante à toujours faire ton intéressante.
- Moi je fais mon intéressante ! C’est qui qu'essaye
de se faire remarquer au bout d'une semaine !

Il se met à rigoler, ce qui m’énerve encore plus. Je commence à me lever et me plante devant lui. Il me parle toujours sur ce ton moqueur.

- Attention tu va exploser.
- Je t’emmerde !
- Vous êtes en contrôle je vous rappelle ! Je ramasse vos feuilles. C’est terminé.
- Je me rassoie et évite la catastrophe.
La prof va chercher des feuilles dans son casier.
- Hey minimoys attention !
Cette fois je me lève et me retourne.
- Ne m’appelle plus jamais minimoys !
- Tu fais pas le poids contre moi
- C’est sûr que moi je fais pas 80 kilos !
- C’est des muscles.
- Mais j’en ai rien à foutre en faite !
- Je suis sûr que tu es jalouse.
- Jalouse de quoi ?
- De ma beauté.
- En plus d’être con t’es prétentieux ! Hey t'a gagné le gros lot Eizel, j'espère que tes parents ne sont pas comme ça.
- Répète un peu pour voir.
- J’ai touché un point sensible on dirait. J’ai dit : en plus d’être con t’es prétentieux.

Il se lève et s’approche de moi, il fait juste 30 centimètres de plus mais je ne suis pas impressionnée.

- Tu veux que je t’en colle une.
- Essaye pour voir !
- Hey du calme toi.

Aris essaye de s’interposer mais le nouveau l'ignore. Et je me prends une gifle en pleine tête. Je commence à le frapper mais il ne ressent rien, jusqu’à ce que je lui donne un coup de poing dans le nez. La prof arrive au même moment.

- Gassart et Langlois dans le couloir avec moi !
Il saigne du nez, je ne l’avais pas loupé.
- Alors minimoys se débrouille bien hein !
Il me jette un regard noir.

- Gassart je vous conseille de vous taire. Bien Langlois, je vois que vous vous faites remarquez la première semaine ! Je vous accompagne chez le proviseur !

J'allai me faire tuer par ma mère. Le proviseur nous reçoit et appelle nos parents, on attend dans son bureau. Ils arrivent en même temps.
Le père Langlois est assez vieux, il commence à  parler. Ma mère est bizarre

- Je vois que vous avez fait connaissance.
Je le regarde les sourcils froncés jusqu’à ce que je comprenne.
- Dites moi que c’est une blague. Dites moi que je rêve.
J’étais en train de crier.
- Eizel je te présente ta demi-sœur.

SixtineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant