partie 2

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Voyons, reprit le photographe souriez Ximitral ! Montrez que vous avez de jolies dents et puis relevez donc un peu votre chapeau, qu'on voie votre visage.
Ximitral réussit à esquisser une sorte de grimace. Mais il ne releva pas le bord de son chapeau.
Emmène ton père et ta mère, Tiny insista-t-il. Je vous suis dans quelques minutes j'ai ma voiture elle est là-bas...
Je suis retourné vers la stalle de satan je vis le poulain sous la surveillance d'un des palefreniers que le vieux avait engagés pour la circonstance.
Satan dressait la tête par-dessus la porte, sa petite étoile blanche se dessinait avec netteté sur le noir de son front. Sans cesse, il plongeait ses naseaux dans la poche du palefrenier, espérant y dénicher une carotte. Puis, plusieurs personnes s'étant placées devant la porte de la stalle.

< voyons, Tiny tournez vous vers Ximitral ! > cria le photographe
J'ai dit au vieux que je voudrais passer un moment avec satan avant de partir.
- ne bougez plus ! Reprit le photographe
- ne t'inquiète pas pour lui, me répondit Ximitral d'ailleurs, si tu vas jusqu'à la stalle, tous les photographes te suivront et ce sera la même comédie
Ce n'est pas que je sois inquiet de satan, Ximitral c'est seulement pour...
Plusieurs photographes m'interrompit
Allons Tiny un sourire s'il vous plaît !
Comme Ximitral j'esquissa une grimace, et les photographes opérèrent avec ardeur redoublée. Après quoi, Ximitral me prit par le bras et m'entraîna jusqu'à l'endroit où mes parents m'attendais près de leur voiture.
Je m'assois sur le siège arrière, tandis que mon père se dirigeait vers la sortie de l'hippodrome.
Mon père roula un moment par de silencieuses rues de banlieue, puis s'arrêta devant une maison à un étage.

Partie: papa
< la pluie a cessé de tomber > dit je en descendant de la voiture.
Ma femme le suivit dans l'allée qui donnait accès à la maison. Comme elle venait d'atteindre le perron elle se retourna et vit Tiny qui traversa la rue, elle ouvrit la bouche pour l'appeler
Je l'interrompit : moi à ta place, je le laisserais tranquille
Il veut sans doute aller aller quelques minutes à la grange.
À la grange ? Me répéta-t-elle il n'y a personne juste le cheval du marchand ambulant.
Il le sait très bien et je la poussai à l'intérieur. Dès qu'on eurent ouvert la porte, une petite chienne au poil brun et broussaille sauta sur moi je penchai pour tirer doucement ses oreilles
Tu devrais aller avec Tiny, bella il aime tellement cette chienne qu'il lui accorda le nom de son ex.
Quand la porte fut refermée, bella resta quelques instants à me regarder, en poussant des gémissements, puis se retournant, elle aperçoit son maître qui continuait à s'éloigner alors elle jeta un aboiement bref, dégringola les marches du perron, se lança au galop sur la chaussée et ne s'arrêta dans une glissade que lorsqu'elle fut près du jeune homme.
Il le prit dans ses bras caressa ses douces poils bruns puis la reposa sur le sol il s'avança vers une porte percée dans une palissade, l'ouvrit et bella sur ses talons s'engagea sur une longue allée de gravier à l'extrémité de laquelle se dressait la vieille grange.

Je pénétrai dans la grange avant même que la lumière soit
La, un cheval gris presque blanc ébloui par la brusque lumière, clignait des yeux la tête posée sur la porte de la stalle.
Je m'approche lui caressa les naseaux ensuite je l'examina
À ce que je vois maison, Steven te soigne toujours aussi bien. je prends un chiffon accroché près de la porte pour lui faire un petit pansage supplémentaire
Ayant décroché le chiffon j'entre dans la stalle et commence de frictionner vigoureusement le dos concave, le dos ensellé du vieux cheval.
Cependant, il semblait désirer une autre chose il pivotait sans cesse sur lui même comme s'il voulait rester en face de moi
Reste donc tranquille maison dis-je à la fin je fini par comprendre ce qu'il attendait de moi, je prends sa longue tête grise et le pressa contre ma poitrine.
Bella s'était glissé dans la stalle elle se mit à écrire des zigzags entre les jambes de maison et sous son ventre rebondi.
Maison, pendant que je remettait à lui bouchonner le dos se pencha en avant cherchant à repérer ma petite chienne je raccrocha le chiffon, vida l'auge et la remplît d'eau fraîche
Lorsque je n'avais plus rien à faire dans la stalle de maison je m'approche vers la stalle voisine finalement je me rends à l'autre extrémité de la grange, m'assois sur un coffre et enfuis mon visage dans mes mains.
< Quand cesseras-tu de te conduire comme un enfant ?> murmura-je d'un ton irrité.

Lorsque je relève la tête, ce fut pour regarder trois photos fixées au mur, juste devant moi. Elles représentaient satan, sur la première le poulain fléchissait à peine sevré, sur ses longues jambes frêles, sur la deuxième il avait un an et déjà il semblait plus robuste plus épais que son père et sur la troisième il venait à deux ans de gagner le prix d'automne de l'espérance cette victoire était le début de ma carrière exceptionnelle.
Il avait encore une photo plus grande que les autres et fixé au mur de gauche. Je n'avais même pas besoin de la regarder pour en reconstituée les moindres détails. Elle représentait la tête de black et avait été prise il y a déjà plusieurs années. Après l'avoir fait agrandir et encadrer mon père me l'avais offert, la tête de black se détachait avec tant de netteté sur le fond clair du ciel qu'on avait envie de la toucher.
C'était une tête fière, noble, arrogante, aux grands yeux où flambait une énergie farouche.
La mèche frontal et l'épaisse crinière noire se rejetaient en arrière car il y avait un vent violent ce jour là
J'abaissa mes paupières espérant par ce moyen chasser de mon esprit jusqu'au souvenir de black.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 17, 2018 ⏰

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le ranch de l étalon noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant