Chapitre 6

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Mes yeux ne pouvaient se détourner d'elle.


Une fois que la foule se fut dirigée vers les bars à disposition. Je m'approchai de ma Ducati, mes doigts se posèrent délicatement sur elle, ils glissèrent sur le cuir du siège pour s'égarer sur la partie lissante et chaude de la bécane. Mes mains s'aventurèrent avec précaution sur le guidon pour le prendre en main, éveillant en moi une extrême satisfaction  et un besoin intense de la contrôler se fit ressentir. Je ne pouvais plus me retenir. J'avais besoin d'éprouver toutes les sensations qu'elle me faisait vivre à travers mes rêves. Ma jambe droite se leva afin de la chevaucher mais a peine mes fesses frolèrent le siège délicat qu'un bras musclé me souleva dans le but de me ramener au sol. Mon dos bloqué contre un torse baraqué, l'Inconnu m'empêchait de réaliser tout mouvement. Néanmoins, je discernais les déplacements de l'homme. Et Rapidement j'avais en face de moi le Whellingeur.

Il était près, beaucoup trop près. Malheureusement son visage était encore une fois protégé par son casque. Toutefois, ses beaux yeux azur étaient percevables. Paralysée par notre soudain rapprochement, je me retournai vivement vers la moto. Malgré la honte de m'être fait prendre pour une voleuse, sans même m'excuser, une forte envie de la posséder persistait toujours en moi.  Mes yeux ne pouvaient se détourner d'elle, me focalisant sur rien d'autre que cette sublime bécane.

-elle te plaît ? Entendis-je.

Il m'a fallut que quelques secondes pour comprendre que l'homme m'avait adressé la parole. Sa voix était rauque et intimidante. Il passa de l'autre côté, attendant certainement une réponse. Je n'arrivais plus à réfléchir ni même à aligner quelques mots.

Ses prunelles me sondaient au plus profond de mon âme, cherchant elles-mêmes la réponse à la question. Hésitante, j'ouvris la bouche pour lui répondre mais je fus vite interrompu par des sirènes de polices.

- Merde les flics, faut se barrer.

Pourtant mon corps refusait de bouger, je ne pouvais pas détourner mon visage de ma Ducati, la peur de la perdre après cette soirée m'immobilisait.

- dépêche toi, bordel. Dégage de là.

Le Whellingeur me criait dessus mais rien ne me faisait réagir. Je le sentais, je savais que je devais m'enfuir pour éviter les problèmes. Malheureusement, le lien avec cette bécane était trop fort pour être rompu.

- Fait chier! percevais-je une dernière fois avant que mes jambes soient soulevées et déposées rapidement.

Bloquée contre son corps et maintenu par ses bras, il accéléra rapidement pour déguerpir en vitesse. Et je me retrouvais perchée sur ma Ducati cloué au torse de ce mystérieux  Whellingeur.


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Préparez vous bien car on se retrouve mardi soir pour le chapitre 7, la suite de After Freedom

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