Sword Art Online : l'histoire d'une joueuse

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Je fais partie de la seule vingtaine de personnes combattant au front. Il faut bien sortir de ce désastre ! Même si, je l'avoue, je me suis beaucoup habituée au jeu.
Les premiers jours ont été bien évidement très compliqués pour tous.
On se sait où poser la tête, que faire, où habiter, qui fréquenter. Les guildes se créaient déjà, les amis ensemble et les ennemis contre.
Mon premier réflexe après l'annonce a été de manger. Je voulais manger. Je ne suis pas du style grosse mangeuse, mais je me suis mise cette idée en tête : si nous sommes coupés du monde, qu'est ce qui nous laisse tout de même un lien ?
La réponse ? Il n'y en a pas. Quand on est coupé, il n'y a plus de lien.
Les éventuelles réponses sont tout d'abord la fraternité à travers les joueurs. Il faut parler avec eux et ne pas oublier certaines choses, comme le langage, les façons de parler, de s'exprimer ou encore d'agir. J'avais quelques amis mais ils sont tous tombés comme des mouches sous l'annonce. Ils ne sont pas morts au moment même, mais c'était impossible de tenir une discussion avec eux.
Alors, comme je l'ai dit, je suis allée manger. C'était le meilleur moment de me souvenir de la réalité.
J'étais seule dans le restaurant. Seule ! J'ai commandé un bon steak haché avec des légumes. Que des goûts prononcés pour que je les sente au maximum. Ça a marché, mais pas comme je l'attendais. Tant pis !
Je me suis ensuite enfuie dans les prés. Tuer des mobs pour me faire de l'argent. Le plus proche de la bordure pour que personne ne m'embête. Mes amis m'ont rejoint par la suite. Je chassais moins mais c'était plus amusant. Nous avons créé notre guilde où je suis toujours présente. Nous ne sommes pas toujours ensemble mais nous essayons de l'être. Au moins une fois par semaine.
Je me suis fait mon stuff rapidement. J'ai farmé, farmé, farmé et encore farmé jusqu'à pousser toutes mes compétences à bout. Si elles ne sont pas au maximum, elles sont au moins à la moitié.
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