Zhu, l'Avatar secret - Partie 1 [ Terminée ] V2

Chapitre 10

Le dimanche était toujours une journée tranquille. C'était généralement un jour de détente familiale. Après une bonne grasse mâtinée et un repas toujours aussi agité, Zhu alla s'entraîner à la maîtrise de l'eau dans le sous-sol. Elle n'avait maintenant plus aucune difficulté pour donner la forme qu'elle souhaitait à l'eau ni à en porter une grande quantité. Elle s'amusa alors à maîtriser l'eau tout en dansant. En effet, pour chaque maîtrise, elle aimait donner un type de danse pour lui permettre de trouver des idées de mouvements inédits. Elle préférait les danses fluides pour la maîtrise de l'eau alors qu'elle préférait les danses dynamiques pour la maîtrise du feu. Pour la maîtrise de l'air, elle avait une préférence pour les danses lentes et calmes. Enfin, la maîtrise de la terre lui inspirait des danses aux mouvements puissants. Elle essaya alors de manier plusieurs éléments à la fois, ce qu'elle n'avait jamais osé faire. Elle commença par manier la terre, puis l'air et le feu. Elle commença à sentir que c'était compliqué. Elle tenta tout de même d'y ajouter l'eau mais elle lâcha prise presque immédiatement. Elle se rendit alors compte d'une chose : elle n'avait encore jamais atteint l'état d'Avatar. Elle s'assit sur le sol et commença à réfléchir. Il est vrai qu'elle n'avait jamais était face à un danger mortel. Elle avait toujours était protégé par sa famille et caché de ceux qui auraient pus lui vouloir de faire du mal. Au final, elle se demandait si ce n'était pas à cause de cette surprotection qu'elle était en retard et qu'elle avait tant de difficulté. Après, son retard pouvait être expliqué par ses dix années d'enfermement alors que les Avatars commençaient très jeune leur apprentissage des maîtrises.

Un bruit fracassant la sortit de sa réflexion. Elle venait du grand hall d'entrée qui se trouvaient à une vingtaine de mètres de la salle d'entraînement, quasiment juste au-dessus. À l'aide de sa maîtrise de l'air, elle se propulsa au sommet des escaliers. À peine arrivé que la porte éclata et laissa apparaître un groupe d'hommes dont elle ne reconnut pas les tenues. Elle sauta alors en arrière, ralentissant la chute grâce à sa maîtrise de l'air. Tout en reculant, elle projeta une puissante bourrasque d'air en direction du groupe d'individus les repoussant violemment contre le mur du couloir et les faisant tomber à terre. D'autres individus arrivèrent par le couloir. Dans le sous-sol, Zhu était coincé si elle n'utilisait que sa maîtrise de l'air. Elle décida donc d'essayer d'assommer les individus en les projetant contre le mur, comme avec les précédents agresseurs, mais ils avaient prévu qu'elle fasse cela. Ils mirent leur maître de la terre au-devant pour créer des murs de pierres les protégeant des rafales d'air tout en contre-attaquant. Elle avait beaucoup de mal à esquiver et à parer les coups. De ce fait, elle se prit pas mal d'attaque sans pouvoir faire quoi que se soit. En voyant la poussière du sol s'élever, elle eut une idée. Elle créa un nuage de poussière grâce à sa maîtrise de l'air. Pendant que les ennemis étaient aveuglés, elle en profita pour ouvrir une brèche dans le sol, y entrer puis la refermer derrière elle. C'était une technique que son cousin lui avait appris : le cocon de terre. Seul un maître de la terre très expérimenté pourrait la trouver et elle savait que la puissance de l'ennemi ne venait que de leur nombre, et non de leur capacité individuelle. Elle entendit les intrus pousser des cris de surprise et d'interrogation avant de remonter à l'étage, en pensant qu'elle en avait profité pour s'échapper à l'étage. Grâce à cette étroite cachette, elle put sentir les mouvements des ennemis à travers les vibrations de la terre. Finalement, ils quittèrent tous le bâtiment. Il n'y avait alors plus un seul mouvement. Cela aurait dû la soulager mais elle était inquiète de ne pas sentir la présence des membres de sa famille. De manière discrète, elle sortit de la pièce et se dirigea vers le hall. À peine arrivé que la porte éclata et laissa apparaître un groupe d'hommes dont elle ne reconnut pas les tenues. Elle attrapa rapidement le téléphone et contacta la police qui arriva rapidement sur les lieux avec des soigneurs. Étant la seule a pouvoir parler dans l'immédiat, elle fut emmener au bureau de police pour être interrogé.

Policier – Pouvez-vous nous ré expliquer ce qui s'est passé ?
Zhu – J'étais dans le sous-sol pour m'entraîner à la maîtrise de l'air. J'ai entendu un gros bruit venant de l'étage supérieur. Je me suis alors précipité dans les escaliers pour voir ce qui s'est passé mais un groupe d'individus a éclaté la porte du sous-sol. Je les ai repoussées le plus longtemps possible mais ils étaient trop nombreux et c'était tous des maîtres des éléments. J'ai donc créé un nuage de poussière pour m'échapper puis je me suis caché à l'extérieur en passant par la fenêtre au fond du couloir. J'ai attendu puis je les ai vu partir. Quand je suis revenu à l'intérieur en passant par le grand hall d'entrée, j'ai vu tous les membres de ma famille inconscient ou presque. J'ai immédiatement appelé la police.
Policier – Pouvez-vous nous les décrire ?
Zhu – Ils portaient tous la même tenue bleue nuit, blanche et indigo. Ils avaient aussi un étrange bandeau avec un étrange logo. Ils n'étaient pas masqués. Je pense que si je les vois, je pourrais les reconnaître.
Policier – Cette description me dit quelque chose...
Lin – Cela ressemble à la tenue des membres de l'organisation du Lotus Blanc.
Policier – Cheffe Beifong !

Dans l'encadrement de la porte, les policiers ainsi que Zhu virent Lin, sa grande tante. Il était logique qu'elle fut appelé, tout le reste de la famille étant maintenant à l'hôpital. Zhu était très heureuse de la voir. La jeune fille était toujours dans sa tenue d'entraînement recouverte de terre, brûlé à certains endroits, coupé à d'autres et mouillé à certains endroits. D'ailleurs, elle n'avait pas encore reçu de soins et avait donc encore quelques bleus et coupures un peu partout sur le corps.

Lin – Comment se fait-il qu'elle n'est pas été soigné ?
Policier – Les soigneurs étaient trop occupé avec les autres membres de votre famille, Mme Beifong, et comme elle n'avait que quelques bleus, coupures et égratignures...
Lin – Elle pourrait avoir des hémorragies internes si elle a subi des mauvais coups. Vous y avez pensé ?
Policier – Désolé... On a fini l'interrogatoire pour le moment. Vous n'avez qu'à l'emmener à l'hôpital, si vous le souhaitiez.
Lin – J'en ai bien l'attention. Viens, Zhu. On va soigner ça. On en profitera pour voir le reste de la famille.

Zhu suivit sa grande tante et elles sortirent du bureau. Elles prirent un taxi puis se dirigèrent vers l'hôpital où un médecin la consulta en rassurant qu'elle n'avait rien de grave. Du moment où ils sortirent du bureau et jusqu'à la fin de l'examen du médecin, Lin ne dit absolument rien à Zhu. Puis, elles allèrent dans la chambre des hommes des membres de la famille. Dans la chambre, elles retrouvèrent Mako, Bolin et Kun qui étaient maintenant réveillé avec seulement quelques pansements. Ils n'allaient sûrement pas tarder à sortir.

Zhu – Papa ! Oncle Bolin ! Kun !
Mako – Ma puce, comme je suis content que tu n'es presque rien. J'ai eu peur quand j'ai vu ses hommes se dirigeaient vers le sous-sol... Qu'est-ce qui s'est passé ?

Zhu ré expliqua la situation aux trois hommes, permettant aussi à Lin d'entendre l'histoire dans son intégralité. Les hommes croisèrent leur regard. Ils semblaient eux aussi penser que l'attaque avait été mené par le Lotus Blanc.

Zhu – Papa, qu'est-ce qu'ils voulaient ? Est-ce qu'ils vous ont dit quelque chose ?
Mako – Ils voulaient l'Avatar.

Elle avait posé la question même si elle savait déjà la réponse. Au final, cacher son identité mettait aussi en danger sa famille. Apparemment, quand on est Avatar, le seul moyen de protéger sa famille et ses amis, c'est de ne pas en avoir. Par contre, elle fut surprise d'une telle violence de la part du Lotus Blanc. Elle avait pourtant entendu dire qu'ils avaient soif de connaissance et de paix. Cette attaque n'allait pas dans ce sens-là. Elle comprenait mieux maintenant la conversation qu'elle avait eut avec son père concernant le danger que pouvait représenter le Lotus Blanc pour elle et son entourage. Maintenant, elle se méfierait encore plus d'eux et refuserait définitivement de faire équipe avec eux à l'avenir. Elle était en colère contre eux, sans aucun doute. Elle promit de faire quelque chose mais elle ne savait pas quoi exactement.

Toute la famille put sortir le soir même. Les blessures n'étaient pas graves et demandaient seulement un eu de repos. Lin préféra rester avec la famille, au moins pour cette nuit. Il était prévu que Zhu n'aille pas en cours le lendemain, autant pour sa santé que pour sa sécurité. D'ailleurs, toute la famille allait en faire de même en restant au manoir au moins pendant deux ou trois jours, le temps que les choses se calment et pour que la police n'est pas de mal à les voir s'ils ont d'autres questions. De son côté, Zhu était trop énervé et secoué par sa journée pour s'endormir. Elle préféra méditer dans sa chambre, sous la douce lumière de la lune et des étoiles.