Le casier [BxB]

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Le lendemain, j'étais de retour au lycée. Cette fois ci, étant en retard, je décidais d'y aller à pied et d'éviter de m'encombrer avec mon skate.

Je courrais donc en direction du lycée, et en entrant, je pris soin de récupérer les livres dont j'avais besoin ce matin dans mon casier. Seulement, avant de tourner dans le couloir, je surpris le nouveau en train de parler avec une fille. Elle était légèrement plus petite que lui, et lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Peut-être était-elle sa sœur ? En tout cas, ils ont l'air très proche. Inexplicablement, je me mis à écouter leur conversation, caché à l'angle du mur. Cela ne me regardait absolument pas, mais je ressentais ce besoin d'en savoir plus sur ce garçon qui m'intriguait énormément.

« Eli... Je ne peux pas continuer comme ça...

- Laisse lui du temps... Elle agira, je te le promets !

- Mais quand ça ?! Juste parce qu'elle a peur de lui je vais continuer à me faire battre ?!

- Moins fort idiot ! »

Je me collais contre le mur afin de ne pas être vu. Je n'arrivais pas à croire ce que je venais d'entendre... Je me plaqua encore plus contre le mur et retiens ma respiration, de peur qu'il ne me voit.

Je décidais de sécher la matinée. Je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était après avoir entendu la conversation du nouveau et de cette mystérieuse fille. Mais après tout, ce n'est pas mes affaires, et je n'aurai jamais du entendre cette conversation. Malgré tout, j'étais inquiet à son sujet.

Je tirais une dernière latte de ma cigarette et jetais le mégot par terre.

« Pas aimable et pas écolo ? Eh ben... »

Je relevais vivement la tête, et croisais le regard océan du brun-bleu.

« C'est ici pour sécher ? Demanda-t-il.

- Oh euh... mh ouais, bredouillais-je.

- Je peux me joindre à toi ? Même si on à pas vraiment bien démarré toi et moi.

- Hm, si tu veux. »

Je me décalais pour le laisser s'assoir.

«Max.

- Isak.

- Enchanté, Isak, dit-il en me tendant la main.

Je la serrais sans une hésitation. Ce contact procura en moi des sentiments nouveaux.

Pour la première fois, je ressentais de la sympathie.