~ Chapitre 1 ~

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[Chapitre corrigé]

"Youn, Tu vas être en retard !"
Crit ma mère depuis la porte d'entrée.

J'enfile ma veste et sort de ma chambre rapidement. Ma mère me voit arriver, le sourire au lèvre et me tends sa main.

"Maman ! Non ! Pourquoi ?"
Demandais-je offusquée.

"Tout va bien, c'est pour que tu puisses manger le midi."

Je fronce les sourcils.
"Arrête de te soucier de moi et concentre toi plutôt sur ta santé."

Je saisis mon sac pendu au porte manteau, j'ouvre la porte d'entrée et m'apprête à sortir mais un bras fin me coupe le passage.

"Alors mange, laisse moi au moins faire mon devoir de mère."

Je lui souris, mais évidement ce n'était qu'une diversion de ma part. À l'aide de mon pied j'ouvre le porte brusquement et passe en dessous de son bras afin de regagner la sortie.

"Youn ! Petite morveuse !"

"Être mère n'est pas un métier, c'est une bénédiction, je t'aime !"
Criais-je en m'éloignant du palier.

Désolé pour ce raffut.
Je suis assez pauvre, alors ce genre de scène, on y a le droit a presque tout les jours, alors je veux avoir un bon diplôme pour un bon travail. Comme ça beaucoup d'argent ! Je veux prendre un travail mais maman ne veux pas. Enfin bon, je reste optimiste, et je le serais toujours, peu importe la situation.

Au lycée j'ai deux amies, je n'ai pas besoin d'être populaire, deux amies me suffit amplement. Une qui S'appelle Ailee et une autre HaNa.

Arrivé devant le lycée, j'aperçois mes deux amies qui me font signe, je les rejoins.

HaNa me tappe dans la main.
"

Yo, yo !"

Ailee se met à rire et me serre dans ses bras. "Tu vas bien Yo ?"

Mon surnom est Yo alors je ne supportes pas quand HaNa me dit Yo pour me dire bonjour, ce qui fait rire Ailee.

Après ces retrouvailles, nous nous dirigeons dans notre classe.

HaNa est plus du genre à s'amuser qu'à se concentrer sur les études, mais ça reste une fille sérieuse. Elle est très franche, mais assez colérique.

Ailee elle, c'est une fille sérieuse, douce, elle est vraiment très mignonne et très féminine. Elle est discrète. Elle est calme est passive, elle donne de bon conseils.

Devant nous il y'avait Park Jimin, le plus gros bouffon que ce lycée a eu, accompagné de ces amis, Yoongi et Taehyung. Quand Ailee le remarque elle détourne le regard. Après tout ils sont ex, mais Ailee n'en pouvait plus du comportement exécrable du blond, alors elle a rompu avec lui.

Nous regagnons nos places dans le fond, en tant que femme nous devant rester en arrière. Tch, que des conneries.
Dans cette société, les femmes n'ont pas le droit de faire de grands métier comme procureur, avocat, politiciens, psychologie, inspecteur, docteur, professeur et j'en passe.

Le professeur arrive et tout le monde se tait.

Prof : Dans deux jours, il y'aura des inscriptions pour un "concours" qui déterminerons votre bravour, votre intelligence, votre force et votre détermination. Ça sera comme l'armée. Mais cette fois ci ce ne sont que pour les lycéens, hommes entendus.

"En quoi ça consiste ?"
Demande un élève.

"Vous serez dans un dortoir la bas pendant 6 mois.
Il y aura plus de 200 élèves et seulement 8 places. Sachez que les 8 gagnants gagneront 200 milles yens. Ça sera physique et mental."

Intéressant, vraiment intéressant.

"Les inscriptions se feront sur place dans 2jours à 15h30. Sachez que si vous abandonnez une fois inscrit on vous enlevera vos aides financières, votre maison, et l'emploie de vos parents. Nous n'avons pas besoin de lâche dans notre société. "

C'est assez dur comme châtiment. Putain quand est-ce que les gens comprendront que le monde, ni rien n'est parfait.

"Celui qui a crée ce concours n'est personne d'autre que Mr Park le président de notre si beau pays, le père de Jimin."

À ces mots tout le monde se retourne vers Jimin, le sourire au lèvre, si fière d'avoir un parent connu, je présume.

Sincèrement, je pourrais le tenter, je pourrais vraiment aider maman en faisant ça, elle vivra la belle vie, et je pourrais l'aider à guérir plus rapidement.
Bon, je me lance.

Moi : Monsieur, moi aussi je veux participer à ce concours !
Criais-je presque afin de me motiver.

Les élèves ainsi que le professeur se retourne vers moi outrés. Il frappe du poing sur le burreau.

"Ne prenez pas vos désirs pour une réalité mademoiselle Lee, et cessez votre impertinence. Vous méritez d'être exclus rien que pour avoir eu cette pensée si absurde."

Je ne le lâche plus du regard, une veine c'était crée au niveau de son cou.
Je baisse le regard et ferme le livre de physique chimie. Je me lève rapidement et me dirige vers la porte.
Je lui tends le livre de physique chimie contre la poitrine.

"Rien à foutre."
Repondis-je froidement en sortant de la classe sous les cris de ce professeur timbré.

Je vais m'isncrire et gagner, je ferais de Lee Youn, la femme la plus respectée de corée du sud.

Je parcours le couloir en regardant mon parcourant la messagerie de mon téléphone.

HaNa.
"Pouah tu m'as épatée, fonce et gagne Youn tu m'as comprise ?"

Ailee.
"Reviens et excuse toi s'il te plaît, je ne veux pas que tu ai des ennuis.."

Je souris, deux salles deux ambiances.
Je leurs écris de me faire confiance et passe la porte du lycée. Je soupire en me rappelant que la plus dure à convaincre sera ma mère.

_

Une fois rentrée à la maison, je lui explique rapidement ce qui c'est passé.

"Quoi ? Hors de question !'

"Maman, tu ne me fais pas confiance ?"

"Je ne vais pas te laisser sacrifier ta vie pour un putain de concours."
Repond-t-elle rapidement.

"Maman ! Si on a cette agent tu pourras-"
"L'argent ne fait pas le bonheur ma fille."
Me coupe t-elle.

"Mais là c'est pas la même chose maman !"
Criais-je presque.

"Si tu abandonnes on perdra tout ! Merde Youn arrête d'être aussi inconscience et fait preuve de maturité MERDE !"

C'est bon, je viens de pousser maman à bout.

"Maman fait moi confiance.."
Suppliais-je presque.

"Youn, non c'est non.
Va dans ta chambre avant que je ne m'énerve vraiment."
Repond-t-elle en agitant son balai.

Je pars dans ma chambre déçu.
Je hais me sentir incomprise, pourquoi elle ne veut pas comprendre que je fais ça pour elle, pour nous.

Je m'affale sur mon lit, fatiguée.
Devrais-je déjà abandonner ?
Je me croyais plus déterminée.

Je devie mon regard, et je regarde une photo représentant mon père, ma mère et moi même, petite. J'ai bien grandis depuis.. mais sans mon père.

"Papa.."
Dis-je en touchant le cadre photo de mes doigts.

Je me relève brusquement.

"Je suis déterminée, et je vais le prouver."

À suivre~

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Liberty [The white organization] •P.Jm•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant