Chapitre 12

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Point de vue de Léna

Cela doit faire une heure que Anaëlle est partie et elle n'est toujours pas rentrée. Sur mes joues, les larmes ont séchées. Je repense à tout ce que j'ai vécu avec elle, j'ai vraiment été égoïste, je n'ai rien vu alors qu'elle était aussi mal que moi.

Je me lève et me dirige vers mon armoire, j'y prends cette boîte et pars dans la salle de bain. Je m'enferme puis j'ouvre cette boîte et en sort des photos puis cette lame tout au fond de la boîte. Cette lame que j'ai utilisé il y a quatre mois pendant un mois avant qu'Ana remarque ces marques. Elle m'a alors dit de ne plus recommencer. Mais là j'ai perdue ma meilleure amie, ma soeur, mon tout. Je tends le bras et dirige la lame vers mon poignet, je commence à tracer des traits sur ce poignet déjà plein de cicatrices mais cela n'a plus d'importance désormais. Je continue mes traits et le sang coule le long de mon bras. Je me sens si faible, je glisse lentment contre un mur et m'asseois. Je continue à mouver cette lame sur mon poignet jusqu'à ne plus avoir de place. Je lâche un cri et mes larmes recoulent. La lame m'échappe. Ma vue commence à se brouiller. J'entends une porte claquer sûrement Anaëlle mais je n'ai pas le temps de le confirmer, mon corps glisse un peu plus et les ténèbres m'envahissent.

Point de vue de Anaëlle

Je rentre en claquant la porte. Je m'avance et me débarrasse de mon sac et ma veste. La maison est trop calme. Je monte voir Léna à l'étage, je dois lui parler. Je toque à sa porte.

Anaëlle: Léna, c'est moi, ouvre !

Je n'entends aucun bruit derrière la porte. Je toque plus fort peut-être qu'elle dort simplement. Toujours aucun son. Je commence à paniquer et abaisse la poignée. Elle est verrouiller.

Anaëlle: Léna ouvre !

Je pars précipitamment vers ma chambre pour récupérer le double de la clé de sa chambre. Je dévérouille sa porte et entre. Elle n'est pas là mais son armoire est ouverte. Comme si elle y avait pris quelque chose pourtant toutes ses affaires sont là. Elles n'est donc pas partie. Je me dirige vers sa porte de salle de bain, elle aussi verrouillée. Je pense qu'elle a fait une connerie. Je cogne contre la porte.

Anaëlle: Léna ! J'ai peur pour toi, ouvre moi.

Les larmes dévalent mes joues. J'essaye d'enfoncer la porte mais je n'ai pas assez de force. Je ne réfléchis pas et les mains tremblantes appelle Flavie, nous avons échangé nos numéros toute à l'heure.

Flavie: Allô ? Anaëlle ?

Anaëlle: J'ai un problème, c'est Lé...

Ma voix se brise.

Flavie: C'est Léna ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Anaëlle: Elle ne me rép... répond pas et sa salle... sa salle de bain est fermée à... fermée à clé.

Flavie: j'arrive tout de suite, appelle les urgences.

Elle raccroche sans que je puisse dire quelque chose. Je fais ce qu'elle me dit et compose le numéro des urgences. Je leur explique la situation à travers mes larmes et ils me disent qu'ils arrivent dans 10 min. Je m'asseois le long de la porte et laisse mes larmes couler.

Soudain, j'entends une porte s'ouvrir brusquement et des pas précipités dans les escaliers. Flavie apparaît en compagnie de Manon.

Flavie: Anaëlle !

Elle s'accroupit près de moi.

My Only HopeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant