Chapitre 24

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Point de vue de Léna

Nous sommes tous dans la voiture de Flavie qui est au volant, Anaëlle à l'avant tandis que je suis derrière ma meilleure amie. Manon, elle, est assise derrière Flavie . D'ailleurs, je sais pas ce qu'il s'est passé mais un lourd silence plane entre elles deux.

Nous arrivons enfin devant la maison d'Ana et au moment de sortir je les salue d'un signe de tête mais seule Flavie me sourit en guise de réponse tandis que Manon préfère regarder à l'opposé de moi. Je soupire et ferme la portière pendant que meilleure amie les salue également.

Point de vue de Anaëlle

Les portes refermées, le silence refait surface et seule la voiture, lorsque je démarre, pertube ce silence.

Lorsqu'on est presque arrivé je décide de parler.

Anaëlle: Tu comptes faire la gueule encore longtemps ?

Manon: Aussi longtemps qu'il le faudra.

Anaëlle: Sérieusement, c'est quoi ton problème ? J'ai juste vu ton dessin, on va pas en faire un plat. Le problème c'est que t'as peur qu'elle te plaise alors qu'elle semble inaccessible c'est ça et que tu tiennes trop à elle ? Où alors c'est parce que t'es énervé de ne pas avoir réussi à la mettre dans ton lit comme toutes les autres ? Vas-y dis moi j'aimerai bien entendre ta réponse !

Entre-temps, nous sommes arrivés et la voiture est arrêtée. Ce qui n'est franchement pas une bonne idée puisqu'elle ouvre la portière pour en sortir et se dirige vers la porte d'entrée, clef en main.

Lorsque je rentre dans la maison, le rez-de-chaussée est vide, elle est évidemment montée dans sa chambre.

Point de vue de Léna

Anaëlle: Léna ! Eh oh !

Une main passe devant mon visage. Nous sommes toutes les deux assises dans le canapé, la télé allumée mais je suis surtout perdue dans mes pensées et ce n'est que lorsque Ana m'en sort que je réalise que ça fait plusieurs fois qu'elle me parle. Je lui lance un regard ignorant de quoi elle me parle et je la vois soupirer.

Anaëlle: Je t'ai demandé ce que tu voulais pour ce midi, je vais aller préparer.

Je hausse les épaules n'ayant pas forcément faim et elle finit par se lever.

Anaëlle: Je peux vraiment compter sur toi pour manger.

Sa phrase me fait sourire et je la suis pour mettre la table pendant qu'elle se met aux founeaux.

Une fois la cuisine faîte, le repas se fait dans le silence.

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Je suis seule dans ma chambre et j'écris dans mon petit carnet de citations.

"Écrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."

"Il faut apprendre à exister et vivre seul, car personne ne reste à jamais."

"On n'oublie pas, on n'oublie jamais. C'est juste que petit à petit avec le temps, on passe à autre chose, on fait d'autres choses, on continue de vivre malgré la douleur, la souffrance et le manque."

Point de vue de Anaëlle

Le silence règne dans la maison, inquiète je décide de monter. Je toque à la porte de Léna mais seuls ses sanglots me parviennent. J'ouvre lentement la porte et m'avance jusqu'au lit. Léna tient une boîte sur ses genoux et dans ses mains, des photos.

My Only HopeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant