Chapitre 2 :

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Aelis Lewis.

J'admirais les bouteilles derrière Mr Stark en sortant un téléphone de ma poche. Après un petit instant à fouiller, je trouvais l'application micro. Je l'activai et un petit cercle rouge coloré clignota, cela signifiait que l'enregistrement était en route. J'avais toutes les questions en tête, je le regardais quand même un petit moment en souriant. Ses yeux noisette regardait fixement dehors, un peu perdu et sa main tremblait contre son verre, que vivais t'il pour être comme ça ? Bien sûr, je savais que le couple Pepperony n’existait plus depuis quelques mois, mais depuis le temps, il devait s'en être remis.

"- Vous êtes de nouveau alcoolique ? Demandais-je en buvant mon verre.

- En quoi cela vous regarde ? Ce n'est pas parce que j'ai la gueule de bois que je retourne dans mes vieux travers.

- Et si vous n'aviez jamais quitté vos vieux travers ? "

Mystérieusement, il se taisait, aucune réplique sanglante, et depuis le début aucune réplique sarcastique. Pourtant, il était réputé pour cela. D'un geste vif, j'empoignais la bouteille et remplissais les deux verres. Il lança un regard furtif vers moi. Je continuais de le regarder en souriant un peu, j'avais très envie de le manipuler. La bague que je portais au majeur gauche brilla légèrement, je la cachais rapidement.

'' - Je n'ai peut-être pas quitté mes vieux travers, mais je m'y plais. J'ai une vie de rêve, je suis un des supers héros les plus connus...

- Oui mais vous n'avez plus d'équipes.. Je l’interrompais.

- Et je n'ai pas besoin d'eux, je suis le meilleur ce n'est pas pour rien."

Je rigolais, enfin Stark commençait à redevenir lui-même. Je finissais de nouveau mon verre, et le remplis directement. Je devais avoir l'air d'une véritable accro, mais ça ne semblait pas le déranger.

"- Et vous arrivez à vous remettre de votre rupture ?

- Moi, oui bien sûr c'est Mademoiselle Potts qui doit avoir du mal à vivre sans moi.

- Vous vous pensez irremplaçable ?

- Non, et j’espère qu'elle trouvera quelqu'un de mieux que moi, enfin on va dire pas dans mon genre.

- Votre genre ? Fêtard, riche, torturer, alcoolique, gars qui aime le sexe.

- Vous avez l'air de bien me connaître pourtant, on s'est jamais vu, on a déjà coucher ensemble c'est ça ? Si on l'a jamais on devrait. Ou alors on l'a déjà fait et je ne me rappelle simplement pas de vous.

- Non nous n'avons jamais et nous ne coucherons jamais ensemble.

- Personne ne me résiste.

-Il faut bien un début à tout monsieur Stark.

-J'espère qu'au lit vous n'allez pas m’appeler Monsieur, quoique ça serait cool. »

Je me levais énerver du débordement qu'il y avait eu, je le saluais en soupirant. D'un pas décidé je me dirigeais vers la sortie. Une fois devant la porte j'attrapais la poignée mais la porte refusa de s'ouvrir.

« - Faites que cette porte s'ouvre !

- Non.

- Ça s’appelle de la séquestration.

- Je m'en fiche, venez avec moi et sans votre micro.

- Pourquoi je vous suivrais ?

- Parce que si vous ne venez pas je ne vous donne plus de whisky.

- Ok argument valable. »

Je soupirais de nouveau et le suivais en coupant le micro. Nous empruntions l'escalier qui menait vers le bas. Nous arrivions vite devant une vitre ou à travers je voyais les armures, des bureau en métal très mal rangé. Il tapa un code et une voix lui disait les dernières informations. La pièce était vraiment très grande, les murs gris, de magnifique voitures étaient garer sur l'un des côtés. Il s'installa sur un fauteuil avec des roulettes et m'invita à me mettre sur un qui traînait, ce que je fis immédiatement.

« - Pourquoi vous m'avez amenée ici ? Je tournais avec le siège en admirant les armures.

- Car cette pièce me détend et que je serais plus apte à répondre à vos questions. »

Pendant plus d'une heure, je restais avec lui dans ce garage avec whisky à volonté. Il répondait sans broncher à toutes mes questions. De temps en temps il grognait, ou faisait une moue d'enfant. Il utilisait aussi l'humour, je n'avais pas l'habitude de rire pendant que j'interrogeais mais lui me mettait à l'aise et me faisait rire. En même temps son coté gosse de riche m'insupportait, je voulais prendre les livres qui traînaient et lui mettre sur la tête. À la fin il me raccompagna gentiment.

« - J’espère que j'ai pu vous aider.

- Je sens que vos fans vont adorer.

- Mes fans n'ont pas besoin de ça pour m'aimer.

- Oh et bien ça se voit que vos fans n'ont jamais passé une heure en votre compagnie.

- Certain, oui, il souriait en coin.

- Quoi seulement une heure ?Disais-jeen rigolant avant de partir.''

Look at me ( Iron Man )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant